En direct, Vidéo: Rechercher des critiques de musique classique, opéra et ballet | Julien Behr

La metteuse en scène allemande Karin Henkel présente le portrait d’une femme instrumentalisée par une société festive où seul l’argent et l’instrumentalisation des femmes règnent en maître.

Après plusieurs années d'exil forcé, la Maîtrise retrouve enfin sa cathédrale et inaugure son retour avec un programme de nature à combler ceux qui croient au Ciel comme ceux qui n'y croient pas.

Après Salomé, Lydia Steier signe une nouvelle mise en scène forte, dans un ouvrage de Spontini qui mérite son retour à Paris, surtout quand il est porté par une belle distribution.

La cheffe française a dirigé de belle manière un programme constitué de raretés, depuis des mélodies de Fauré peu connues dans leur version orchestrale jusqu'aux Sept dernières paroles du Christ en croix de César Franck.

Après quatre décennies d'absence des scènes lyriques françaises, l'œuvre de Lecocq revient à l'Opéra-Comique, sous la direction d'Hervé Niquet et dans une mise en scène de Richard Brunel.

La mise en scène forte de Krzysztof Warlikowski, l'excellence de la distribution et de la direction musicale font de cette nouvelle production un des temps forts de la saison de la Grande Boutique.

Cette production signée Daniel Jeanneteau voit enfin le jour, deux ans après sa date de création initiale, reportée en raison de la crise sanitaire. Une réussite sur tous les plans.

Sur fond d'affaires et de chaos médiatique, l'Opéra Royal de Wallonie-Bruxelles nous propose sa Lucia di Lammermoor dans une mise en scène historique portée par un excellent casting vocal.

À la Philharmonie, Pascal Rophé emmène l'ONPL dans une passionnante (re)découverte d'Alcyone, cantate méconnue du jeune Ravel, et d'Orion, de Kaija Saariaho. Vadim Repin offre un Bruch sentimental mais imparfait.

L'Opéra de Genève propose un spectacle qui n'est pas L'Enlèvement au sérail de Mozart, mais plutôt une œuvre de Luk Perceval sur la musique de Mozart.

Au beau milieu du Festival Berlioz, une soirée consacrée à Offenbach a apporté une belle ambiance festive malgré des accrocs non négligeables.

Dans la mise en scène de Robert Carsen, le célèbre opéra de Mozart fait un retour remarqué à l'Opéra national de Paris, avec un grand Florian Sempey en Papageno.

Avec Bérénice, donnée en création à l’Opéra Garnier, le compositeur Michael Jarrell revisite la tragédie épurée de Racine, avec les voix inspirées de Barbara Hannigan et Bo Skovhus.

Un prologue-projection, une superbe lumière et une baguette hyper-énergique de Stefano Montanari. Mais quelle direction a pris le sens ?

Il sera bien malaisé pour le spectateur de trouver dans ce morne tableau la ferveur conjuguée d’Eros et de Thanatos, ou encore, comme souhaité, le désespoir des années SIDA. Ni gaie, ni triste : la chair, ici, indiffère. 

Une bien belle soirée ravélienne, qui aura mis en valeur un Orchestre de la Suisse Romande décidémment en grande forme sous la direction raffinée de Charles Dutoit, expert de la musique française.

Force est de constater que le millésime 2015 de ce grand cru opératique créé en 1999 est particulièrement réussi. À déguster sans modération !

Une musique faussement simple, des mélodies ciselées avec une élégance et un raffinement extrêmes, une mise en scène "aux p’tits oignons", des interprètes formidables pour l'opérette de Reynaldo Hahn.

En ce temps de Pâques, le Messie de Haendel trouve toute sa place dans la Chapelle de la Trinité de Lyon. Si la réputation du chef Spinosi et de son ensemble Matheus est à présent faite, le choeur de chambre Mélisme[s] relève véritablement la soirée qui, côté orchestre, a toutefois mis un peu de temps pour entrer dans la partition.

Après Montpellier et presque en même temps que Lille, l'Opéra de Lyon offre une version d'Idoménée de Mozart. Pouvoir, amour, violence, dette, divinité, pardon et abdication donnent un livret qui n'est pas des plus simples et que la mise en scène de Martin Kušej n'aide pas à comprendre...

A l’Opéra royal de Versailles, l'ode-symphonie Christophe Colomb de Félicien David se voyait ressuscitée par Les Siècles sous la baguette de François-Xavier Roth. Un voyage dépaysant, passionnant, mené d'une main de maître et servi par des interprètes convaincus.

Marie-Eve Signeyrole inszeniert am MTadW erneut ein Stück mit starkem Fokus auf cineastische Elemente und sorgt damit für wenig Überraschung.

Hamlet lives! Ambroise Thomas' operatic take on The Bard has a particularly French ending but that doesn't spoil this terrific revival in Paris. 

A disappointing new production by David Marton at Opéra de Lyon. 

It is unlikely that anyone went home from this soul-inspiring performance without that famous "Ode" ringing in his or her head.

Christoph Waltz setzt auf blanken Ernst statt Komik – doch ein gutes Solistenensemble, ein solides Orchester und ein Schachzug verhindern eine Falstaff-Enttäuschung.

Cologne Opera's staging of Ravel's two comedies needed a stronger directorial response to the performance space, but the musical rewards compensated.

René Jacobs conducted the Freiburg Baroque Orchestra in an outstanding performance of Mozart's Idomeneo as part of Lincoln Center's Mostly Mozart Festival

A lush programme of Fauré, Stravinsky, and Poulenc is let down by Minkowski's erratic conducting, but is partially redeemed by two of France's fastest rising singers.

Die Festwochen präsentieren unter der musikalischen Leitung von Marc Minkowski Achim Freyers Inszenierung des Beethoven-Klassikers.

René Jacobs feiert das 10-jährige Bestehen des Theater an der Wien mit einem atemberaubenden konzertanten Idomeneo.

Operalia is a curious beast among voice competitions. Step onto the stage, belt out your aria and, before you’ve barely had time to acknowledge the applause, the next contestant shuffles along the conveyor belt. A one-shot saloon. 

Come for the singing, enjoy the music and bring your sunglasses: this psychologically charged Idomeneo at the Theater an der Wien is not to be missed.

Josep Pons strode purposefully onto the Barbican stage to conduct the BBC Symphony Orchestra in a performance of Haydn’s “Clock” Symphony. The first movement opened by way of an Adagio laden with a suitable sense of portent, the layers of writing for the strings being clearly articulated to bring this out.

Ambroise Thomas’s Hamlet has riled and infuriated ever since its 1868 première, though for many it is merely an object of derision: one 1869 correspondent to the satirical magazine Punch admits not having seen the work but nevertheless disparages it as ‘Omelette’, a musical ‘burlesque’, and pillories Thomas’s fondness for drinking songs with the lines ‘To drink or not to drink? That is now the que