En direct, Vidéo: Rechercher des critiques de musique classique, opéra et ballet | Mikhail Timoshenko

Exhumé au disque en 2018 par le Palazzetto Bru Zane, le dernier opéra de Gounod bénéficie d'une première mise en scène depuis plus de 140 ans, avec une belle réalisation musicale.

Malgré une distribution de haut vol – dont la révélation Alexander Roslavets, stupéfiant dans le rôle-titre –, cette production de l'opéra de Moussorgski laisse sur sa faim.

L’œuvre titanesque de Moussorgski était proposée dans une mise en scène d'Olivier Py qui tente l’actualisation avec plus ou moins de réussite. La distribution et la direction musicale ne basculent jamais dans la caricature.

La mise en scène d'Anna Bernreitner place l'opéra mozartien dans un univers de bande dessinée et de dessin animé qui rend l'ouvrage passionnant pour les novices comme pour les inconditionnels de La Flûte.

Sans transposer trivialement l’opéra de Puccini directement dans la contemporanéité, le duo de metteurs en scène offre une superposition de temporalités qui viennent enrichir la représentation.

Le très grand Wozzeck de Bastille ne se contente pas de faire écho à l'actualité : il brille surtout par une esthétique glaçante et une équipe mémorable.

Présentée à Garnier en 2018, la mise en scène fascinante d'Ivo van Hove est parfaitement adaptée à la nef de Bastille. Nicole Car se distingue dans une distribution remarquable.

Retour à Garnier pour Don Giovanni. La production de Ivo van Hove manque de dynamisme, mais est merveilleusement servie par un casting d'admirables jeunes talents.

Nouvelle production à l'Opéra Bastille, avec le Simon Boccanegra de Calixto Bieito. Une plongée dans les idées noires du personnage principal, magnifiquement interprété par Ludovic Tézier.

Boris Godounov pour la première fois à Bastille dans sa version originale de 1869. Casting excellent, mais la transposition dans l'époque moderne souffre de dissonances avec le livret et la musique de Moussorgski.

Fallait-il condamner la simplicité de l’intrigue à tant de simplisme esthétique ? Retour sur Un bal masqué où l’expressivité, les nuances et l’ambiguïté seront à rechercher chez les interprètes. 

Mise en abyme du drame qui conduira Rigoletto à vivre errant comme un défunt, cette production mise en scène par Claus Guth et portée par une distribution vocale très juste s'avère tout aussi saissisante qu'étonnantament lumineuse dans ce qu'elle révèle pourtant de plus sombre des affects humains.

Stéphane Lissner, en souhaitant honorer la musique chère à Boulez a eu raison de vouloir rappeler que le mésestimé Wozzeck demeure une œuvre musicale majeure de ce début de XXème siècle, ainsi qu’un mythe littéraire et politique vibrant d’actualité.

Près de deux cent cinquante ans après leur dernière représentation, Les Fêtes d’Hébé reviennent sur la scène parisienne. 

Nouvelle production de l'Académie de l'Opéra de Paris à l'amphithéâtre de l'Opéra Bastille, Owen Wingrave s'avère très solide musicalement et nous offre de belles surprises sur le plan vocal, bien que l'œuvre si rarement jouée de Britten soit abordée de manière quelque peu inégale.

It's not without flaws, but the latest revival of Richard Jones' beautiful production of Puccini's beloved Parisian tale has drama aplenty.

The Armenian soprano sweeps all before her in a delightfully controlled, touching performance, enhanced by a voice that would melt the stoniest of hearts. 

Mariame Clément wants her cake and eats it in a thought-provoking production that explores Mozart’s opera through Leporello’s perspective.

Philippe Herreweghe und sein Collegium Vocale Gent verzaubern das Berliner Publikum mit Mozarts c-Moll-Messe.

Despite distancing, the members of Collegium Vocale Gent filled the Queen Elisabeth Hall with an impressively cohesive sound, transparent and powerful at the same time. 

The Royal College of Music, Paris Opera Academy and Versailles Baroque Music Centre take on the ambitious task of bringing Rameau opéra-ballet to a London audience.