Pendant trente ans, Alain Lompech, né en 1954, a été critique musical et journaliste au Monde de la musique puis au Monde, dont il a été chef des pages « Art et Spectacles » puis chef d'édition, tout en tenant la chronique « Jardins » du quotidien. Il a produit de nombreuses émissions sur France Musique, station dont il a été le directeur adjoint et chef des programmes, et où il est l'un des membres réguliers de « La Tribune des critiques de disques ». Il publie chaque mois des critiques de disques dans le mensuel Diapason. Alain Lompech a publié le premier volume des Grands pianistes du XXe siècle, chez Buchet-Chastel, et travaille à la rédaction du deuxième volume.
Une, deux, quatre puis huit mains se sont retrouvées sur les pianos de La Scala Paris pour célébrer une musicienne singulière, dans un concert aux allures de réjouissant feu d'artifice.
À la Philharmonie de Paris, la phalange alsacienne et son directeur musical ont donné une extraordinaire interprétation de la Troisième Symphonie de Gustav Mahler.
Intime et sévère dans Schubert, élégant et chantant dans Albéniz, noble et abrupt dans Liszt, Sunwook Kim a livré un intéressant récital avenue Montaigne.
Le pianiste transforme en joyau le mal-aimé Concerto n° 2 de Tchaïkovski. L'Orchestre de Paris a rendu en seconde partie un bel hommage à Philippe Aïche, son violon solo décédé à l'automne 2022.
Tout entier soumis au texte déchirant de Schubert, le pianiste laisse à la musique le pouvoir d'émouvoir et brise le cœur des auditeurs après une interprétation d'anthologie.
Dans le Concerto de Robert Schumann, la pianiste britannique privilégie la tendresse et l'intimité aux élans et à la fébrilité. Le LSO rend ensuite justice à la mal-aimée Symphonie n° 3 de Rachmaninov.
Dans son récital dominical consacré à Robert Schumann et Johannes Brahms, la jeune pianiste manifeste un don assez incroyable pour le piano mais semble parfois s'écarter de l'essentiel.
La Coréenne de Salzbourg remporte le premier prix à l'issue d'une finale lors de laquelle le jeune Nikolay Biryukov, 14 ans, s'est distingué dans le Concerto de Robert Schumann.
Exécuter en une soirée les deux cahiers des Études du compositeur est un exploit physique et psychique ! Salle Gaveau, Louis Lortie triomphe des nombreux défis de la partition.
Le pianiste de vingt-cinq ans marque les esprits dans Chopin et Liszt mais laisse les ravéliens sur leur faim dans des Miroirs trop uniformément élégants.
Dans Clara Schumann, Busoni, Franck et Ravel, les mains de l'artiste britannique trompent la mécanique du piano, donnant lieu à un récital merveilleux de raffinement.
Dans le mal-aimé Concerto n° 4 de Rachmaninov au côté de Stephen Hough comme dans la Symphonie « Pathétique », l'Orchestre de l'Opéra de Rouen Normandie et son directeur musical impressionnent.
Entourée de Daniel Harding, Ian Bostridge, Christian Tetzlaff, Alban Gerhardt et Paul Lewis, la phalange parisienne a livré un concert exceptionnel, fidèle à la façon qu'avait Lars Vogt de faire la musique.
L'orchestre des jeunes de Salvador de Bahia, ville tant africaine qu'elle est brésilienne, fait sauter la Philharmonie avec l'énergie de musique brésilienne et de Beethoven.
Manifestation unique dans le paysage des concours internationaux, le Concours international de piano Edvard Grieg a couronné cette année la Japonaise Fuko Ishii au terme d'une semaine riche en événements.
Du grand répertoire interprété par Adam Laloum et Anne Queffélec, mais pas que : La Roque d'Anthéron a proposé une remarquable ouverture à la musique d'aujourd'hui, notamment à celle de Gérard Pesson.
Grand et inoubliable, le récital de Cristian Budu s'est montré digne de Nelson Freire. La veille, Alexandre Kantorow a également montré qu'il était à ranger parmi les géants du piano.
Des sonates de Schumann par les frères Fouchenneret à la révélation Arthur Hinnewinkel, l'Août musical de Deauville continue de présenter au public des concerts originaux et des artistes de talent.