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La version proposée salle Favart revient aux intentions initiales d'Offenbach mais le texte parlé s'avère peu convaincant. Musicalement, Michael Spyres, souvent magistral, incarne un Hoffmann plein d'humanité.

La mise en scène de Michael Thalheimer, la direction musicale de Mark Elder, le décor, les lumières, la distribution : tout concourt ici à produire une soirée prodigieuse.

Le rare opéra de Charpentier bénéficie de l'incarnation proche de l'idéal d'Elsa Dreisig dans le rôle-titre, dans une mise en scène de Christof Loy qui joue habilement avec l'intrigue de cet ouvrage à la Zola.

La mise en scène de Jetske Mijnssen déçoit, au contraire de la réalisation musicale proposée par une belle distribution réunie sous la direction intelligente de Sébastien Daucé.

La mise en scène de Robert Icke est une cruelle déception, pas compensée par les qualités de la distribution et de la direction musicale de Simon Rattle.

La metteuse en scène allemande Karin Henkel présente le portrait d’une femme instrumentalisée par une société festive où seul l’argent et l’instrumentalisation des femmes règnent en maître.

Sous la direction de Laurence Equilbey, l'oratorio Le Paradis et la Péri fait l'objet d'une démarche singulière, avec mise en scène et vidéo. Malheureusement, la musique de Schumann en sort desservie.

Tissant un passionnant fil rouge entre des pièces de Scelsi et le Stabat Mater de Pergolèse, Castellucci recompose un livre d’images et de musique grâce à des tableaux vivants saisissants.

Après deux premiers volets signés Castellucci, Pierre Audi conclut la série dans la lignée de son Siegfried avec un opus simple et cohérent, magnifié par de superbes lumières et par la direction musicale d'Alain Altinoglu.

Vingt-cinq compositrices, vingt-six compositions en un concert, du piano seul au lied et à diverses formations de chambre, c'est une belle idée mais c'est aussi une source de frustration...

Le metteur en scène rassemble pêle-mêle toutes les luttes sociétales contemporaines dans une lecture riche et intelligente mais qui n'est pas exempte de naïveté et a tendance à phagocyter l'espace musical.

Après les deux premiers volets du Ring mis en scène par Romeo Castellucci, Pierre Audi prend le relais. La distribution est au rendez-vous, sous la baguette toujours formidable d'Alain Altinoglu.

Le chef et le metteur en scène reconstituent librement l'opéra de Jean-Philippe Rameau daté de 1733, sur un livret de Voltaire, dont la partition est perdue. Une proposition aussi puissante que pertinente.

Un quart de siècle après sa création à l’Opéra de Flandre, la mise en scène du chef-d'œuvre de Janáček par l'artiste canadien n'a rien perdu de sa poésie.

L’équipe du Komische Oper redonne des ailes aux beaux oiseaux de La Cage aux folles, dans la mise en scène de Barrie Kosky : un condensé d’humour, de bonne humeur et de contemporanéité.

Retour sur le deuxième volet de la Tétralogie bruxelloise, dans une mise en scène d'abord déconcertante puis superbe mais toujours prenante, rehaussée par l'interprétation musicale inspirée d'Alain Altinoglu. 

Même si certains procédés du metteur en scène italien restent incompréhensibles voire agacent, force est de constater que ses débuts dans la Tétralogie bruxelloise sont une réussite.

Projet mené par le compositeur Philip Venables et le metteur en scène Ted Huffman, The Faggots and their Friends Between Revolutions propose un patchwork musical virtuose et (trop) généreux.

La mise en scène éminemment poétique de Christoph Marthaler et la direction musicale hautement inspirée de Stefano Montanari magnifient le chef-d'œuvre de Gluck.

Belle réussite au niveau scénique de la nouvelle production cinéaste de Philippe Grandieux à Opera Ballet Vlaanderen.

Comique et extravagance olé olé sont les mots clés de cette production réjouissante signée Barrie Kosky et incarnée par une distribution aux multiples talents...

Malgré la direction décapante de Jérémie Rhorer, cette nouvelle production pâtit d'une distribution globalement peu à son avantage et d'une mise en scène tiède et littérale.

Dans une mise en scène épurée, Asmik Grigorian est la grande triomphatrice de la production ; sous la direction de Franz Welser-Möst, les Wiener Philharmoniker sont au meilleur de leur forme.

Sous la direction sensuelle de Leonardo García Alarcón et dans une mise en scène survitaminée de Ted Huffman, les jeunes étoiles de la distribution proposent une incarnation formidable de l'opéra de Monteverdi.

La production proposée au Grand Théâtre de Provence dans la mise en scène d'Andrea Breth vaut le détour pour l'interprétation de haut vol d'Elsa Dreisig, bien suivie par Ingo Metzmacher et l'Orchestre de Paris.

Après son Requiem de 2019 au Festival d'Aix, Romeo Castellucci surprend cette fois-ci par son épure et l’humilité du geste dans une Deuxième Symphonie de Mahler remarquablement dirigée par Esa-Pekka Salonen.

À l'exception de la direction intéressante d'Antonino Fogliani à la tête de l'Orchestre de la Suisse Romande, il n'y a pas grand-chose à saluer dans cette production clinquante, dénuée de la moindre cohérence artistique.

La mise en scène de Robert Carsen reste trop littérale et la direction de Markus Poschner trop anguleuse pour la comédie lyrique de Strauss.

La production genevoise est d’abord un grand moment de théâtre, auquel s'ajoutent la direction musicale convaincante de Tomáš Hanus et une belle distribution, emmenée par une Corinne Winters impeccable.

Cette création-hommage à la Callas reprend les arias les plus célèbres de la chanteuse, habilement tissés entre eux par la musique de Marko Nikodijević et la présence de Marina Abramović.

Le metteur en scène allemand respecte le caractère propre à chaque partie du trittico puccinien, tout en tissant des liens subtils entre les œuvres.

Le remarquable ensemble vocal et instrumental dirigé par Lionel Meunier a charmé le public, éclairant avec autant de justesse que d’enthousiasme les nombreuses facettes du semi-opéra de Henry Purcell.

C'est la première mise en scène d'opéra du chorégraphe Angelin Preljocaj et ce coup d'essai est un absolu coup de maître, rehaussé par la direction de Leonardo García Alarcón.

Donné du 20 janvier au 2 février, le diptyque pensé par le Centre de Musique de Chambre de Paris ne manque ni de matière, ni de cohérence. 

Jean Cocteau rencontre Philip Glass à l'Opéra d'État hongrois, dans le cadre neuf de l'Eiffel Art Studios, et cette production des Enfants terribles se déroule à un tempo infernal !

Pour l'entrée au répertoire d'Anna Bolena à Genève, seul l'orchestre semble véritablement tirer son épingle d'un jeu belcantiste face à un plateau vocal et une proposition scénique en demi-teinte.

L'Opéra national du Rhin ouvre sa saison avec une pièce imaginée par Karl Ove Knausgård et Calixto Bieito, d'après des œuvres d'Edvard Grieg, mettant en lumière le talent de Mari Eriksmoen.

Vienne s'invite à Lyon pour ce concert de lancement de saison de l'Orchestre national de Lyon, avec aux commandes le nouveau directeur musical, l'étincelant Nikolaj Szeps-Znaider.

À Berlin, la nouvelle production du Rosenkavalier par André Heller fait un sans-faute, portée par un casting cinq étoiles.

Au Théâtre des Champs-Élysées, la Compagnie 14:20, familière des arts du cirque et de la magie, propose une vision éminemment originale du Freischütz. Mais dans ce spectacle atypique, la magie est également vocale.

Dans le cadre de sa programmation estivale, l'opéra comique de Berlin proposait une nouvelle production de Barbe-Bleue de Jacques Offenbach.

Akram Khan revient sur la scène contemporaine avec Until the Lions. Cette création marie de nouveau la danse contemporaine au kathak, danse traditionnelle du nord de l’Inde, dans une narration extraordinairement exaltante.

Hector Berlioz reprenant Shakespeare, Richard Brunel et Catherine Ailloud-Nicolas Hector reprenant Berlioz. La production choisit de revenir dans les dialogues parlés au plus près de l’oeuvre originale.

Un Verdi de toute beauté ! Avec Daniele Callegari à la baguette et Robert Carsen à la mise en scène.

Avec Work/Travail/Arbeid, Anne Teresa de Keersmaeker et la compagnie Rosas transposent Vortex Temporum, chorégraphie composée en 2013 pour la scène, en une exposition chorégraphique dans l’enceinte du Centre Pompidou.

L'Opéra National du Rhin nous livre sa version burlesque et crépusculaire de l'Affaire Makropoulus, l'avant-dernier opéra de Léos Janacek, avec Marko Letonja à la direction et Robert Carsen à la mise en scène. 

La mise en scène de Stefan Herheim scrute l’ambiguïté de la nymphe tchèque dans une éblouissante production.

A maximalist production of Pelléas et Mélisande at Geneva's Grand Théâtre shines, but tries a little too hard. 

Musikalisch war Daniele Gattis Falstaff eine Offenbarung und ein grandioser Einstieg als Chef an der Semperoper. Auch das Sängerensemble nötigte Bewunderung ab. Michielettos Personenführung diente der Komödie gut, blieb aber im szenischen Setting einigermaßen belanglos.

Schostakowitschs selten gespielte Operette erklingt in der Oper Graz als funkelndes Satirefeuerwerk zwischen süßem Klang und gesellschaftspolitischer Ironie.