En direct, Vidéo: Rechercher des critiques de musique classique, opéra et ballet | Fauré

François Dumont, Shani Diluka, Éric Le Sage, Juliette Journaux et Vincent Mussat se sont succédé sur la scène de Radio France pour un marathon riche et contrasté.

Pour son dernier concert en tant que directeur musical de l'Orchestre Philharmonique de Radio France après dix ans de mandat, le chef finlandais a dirigé un programme étrange, bigarré et peu festif.

Au festival pensé par Nicolas Dufetel et Alexandre Kantorow, les concerts se suivent, ne se ressemblent pas mais procurent les mêmes émotions fortes.

Si le Quatuor op. 8 de Kurt Weill n'a pas entièrement convaincu, les Zaïde ont livré un diptyque Fauré-Vierne passionnant, avec le pianiste Tristan Raës en guest star.

Pour le Requiem de Fauré, Raphaël Pichon a réuni la même dream team que pour le Requiem allemand de Brahms quelques mois plus tôt : Pygmalion, Sabine Devieilhe et Stéphane Degout. Pour un même succès !

En deux soirées, le festival de musique de chambre deauvillais a montré ce qui fait sa singularité : mélange des générations d'artistes, richesse des répertoires, excellence de l'interprétation.

Dans un extraordinaire récital qui faisait la part belle à la musique de Chopin, Jean-Marc Luisada a défié les lois de la gravité.

Dans un programme pourtant prometteur car intelligemment agencé, le pianiste expose des lacunes pianistiques et rythmiques étonnantes pour un musicien de ce calibre.

Le duo a immergé le public dans un salon de la Belle Époque, faisant preuve d'un art remarquable de la diction, des couleurs et des atmosphères.

Le duo complice a proposé un programme à deux faces, l'une germanique, l'autre française, avec de très beaux moments (Haydn, Mozart, Hahn) sans toutefois convaincre dans tous les répertoires.

Programme-fleuve et effectifs pléthoriques ont livré un étonnant hommage à Gabriel Fauré, peu en accord avec le style du compositeur. Avec des moments extrêmement convaincants néanmoins.

Le récital d'Aline Piboule comme le concert de l'Ensemble Aedes uniquement accompagné de l'orgue ont proposé une double confrontation Fauré-Liszt pleine d'intensité et de surprises.

Kazuki Yamada, l'Orchestre National du Capitole de Toulouse et le Chœur Philharmonique de Tokyo ont livré un Requiem de Fauré plein de douceur et de ferveur contenue dans la sublime basilique Saint-Sernin.

Cinq pianistes, 2h30 d'un récital XXL aux allures d'épopée noctambule : l'édition 2024 de Pianomania a fait plus que tenir ses promesses, même si tous les pianistes n'ont pas convaincu.

Après d'intéressantes raretés de la fin du XIXe siècle français, le chef du Concert Spirituel a dirigé une belle version du chef-d'œuvre fauréen dans l'église de Saint-Jean-de-Luz.

Sur des instruments différents, les deux pianistes ont proposé une lecture inégale des chefs-d'œuvre de Fauré, avec une très belle équipe rassemblée par Renaud Capuçon (Anna Agafia Egholm, Paul Zientara, Stéphanie Huang).

Sur le très ancien site de l'Abbaye de l'Escaladieu, Nicolas Stavy a proposé un récital passionnant consacré aux deux maîtres incompris, rarement aussi bien servis.

Dans la Salle Louise du superbe Domaine Pommery, le duo s'est montré particulièrement éloquent dans un programme qui allait de Schubert à Fauré en passant par le méconnu Frank Bridge.

Le programme « Proust, mots et musique » s'est avéré un bien curieux mélange, qui a malheureusement laissé la musique en général et le violoncelliste Steven Isserlis en particulier sur la touche.

La cheffe française a dirigé de belle manière un programme constitué de raretés, depuis des mélodies de Fauré peu connues dans leur version orchestrale jusqu'aux Sept dernières paroles du Christ en croix de César Franck.

Au seuil de l'année du centenaire de la mort de Fauré, le pianiste canadien a livré un récital exceptionnel, aussi riche en sonorités que naturel dans la conduite du discours.

Le duo a interprété l'intégrale de la musique pour violoncelle et piano du compositeur français en un unique récital captivant, qui restera dans les mémoires.

Retour sur le passionnant programme de ce concert-lecture donné par le comédien (et chanteur) en compagnie du pianiste Bruno Rigutto.

Dans le cadre des Nuits du Piano, le musicien russe tisse des liens inattendus entre des œuvres qu'il parvient à entourer d'une magie sonore singulière.

Les académiciens de l'Orchestre de Paris ont conclu leur stage d'été avec brio dans un programme qui mettait en avant la fougue de la jeunesse, dirigés par Sora Elisabeth Lee et Klaus Mäkelä.

Sous le titre berliozien Des milliers de sublimités, le festival de La Côte-Saint-André proposait cette semaine une programmation riche et passionnante, à la fois ambitieuse et abordable.

Du grand répertoire interprété par Adam Laloum et Anne Queffélec, mais pas que : La Roque d'Anthéron a proposé une remarquable ouverture à la musique d'aujourd'hui, notamment à celle de Gérard Pesson.

Des tourments d'Adam aux chemins de la rédemption, l'Estonian Philharmonic Chamber Choir et le Symfonieorkest Vlaanderen ont donné un programme parfois trop lisse mais toujours d'une grande beauté.

Fragiles et assez peu inspirés dans la mélodie française, Mark Padmore et Simon Lepper se révèlent pleinement dans le répertoire anglais et américain.

Pour ce premier concert de 2022, la pandémie n'a pas manqué de se rappeler à chacun. Au Parvis, l'ONCT, Aylen Pritchin et Maxim Emelyanychev ont dû réinventer le programme de la soirée !

Le chanteur et le guitariste transforment un programme éclectique, de Dowland à Barbara, en récital palpitant.

Le pianiste allemand interprète un programme français passionnant mais les grincements incessants des fauteuils dans le public ont altéré sa concentration et empêché l'expérience d'atteindre les sommets auxquels elle était promise.

Marlis Petersen et Stephan Matthias Lademann ont offert au public de Bozar une passionnante expérience imaginaire et poétique, à travers un répertoire fin de siècle très émouvant.

Sous la direction du chef de l'Orchestre des Champs-Élysées, le Collegium Vocale Gent réalise une prestation époustouflante dans le Requiem de Fauré et la Symphonie de Psaumes de Stravinsky.

Dans un programme 100% français (Ravel, Fauré, Saint-Saëns), les deux solistes ont livré un récital de plus en plus incarné.

De Rameau à la composition contemporaine, le programme concocté par la soprano et cheffe d'orchestre fait la part belle au spleen et manque parfois d'éloquence.

Dès le premier lied, on retrouve ce timbre de velours sombre et de palissandre, si habile à peindre le clair-obscur de l’âme humaine.

Avec l’unique opéra de Gabriel Fauré Pénélope (1913), l'institution lyrique toulousaine démontre encore une fois ses capacités d'adaptation et l'excellence de ses productions.

Deuxième jour au Festival Muse&Piano du musée nordiste où, de Clément Lefebvre le matin à Luis Fernando Pérez le soir, d'extraordinaires interprétations ont été livrées par des artistes en état de grâce.

Heureux de retrouver le public, le duo Devieilhe-Thauraud livre un récital aussi excitant que bouleversant à travers les grands compositeurs de mélodie française.

Retour sur le récital du pianiste français Jean-Philippe Collard au Théâtre des Champs-Élysées, constitué d'un programme autour de Chopin, d'un très grand Fauré et d'un Granados remarquable. 

Avec un programme consacré aux œuvres religieuses, le Chœur de Radio France a interprété avec plus ou moins de justesse les partitions de compositeurs français, habilement dirigé par Martina Batič. 

Au TCE, le National manque de conviction pour défendre Fauré et Dutilleux. On retiendra plutôt un Stabat Mater de Poulenc transcendé par Emőke Baráth, touchée par la grâce.

Le Club musical de Québec a offert une exaltante ouverture de saison avec un récital Baudelaire mettant en vedette la contralto chérie des Québécois Marie-Nicole Lemieux et le comédien chevronné Raymond Cloutier. 

Stéphane Degout et Cédric Tiberghien proposaient aux Bouffes du Nord un riche programme, mêlant mélodie et lied pour une soirée riche en contrastes. 

Auréolé de son Premier Prix du Concours Tchaïkovski 2019, le pianiste Alexandre Kantorow revient à la Fondation Louis Vuitton pour notre plus grand plaisir dans un programme qui lui va comme un gant.

Pour son récital à l'église de Ciboure, dans le cadre du Festival Ravel, Jean-Frédéric Neuburger a fait le choix d'un programme colossal, pensant en contrepoint les œuvres de Chopin, Ravel et Manoury.

Une « Nuit du Piano » mémorable est venue couronner le week-end de clôture du Printemps des Arts de Monte-Carlo, avec trois pianistes passionnantes : Aline Piboule, Beatrice Berrut et Claire Désert.

À Venise, le Centre de musique romantique française organise un festival consacré aux musiciens dans la Grande Guerre. Le deuxième concert proposait des mélodies interprétées par Judith Fa et Damien Lehman.

Avec l'expérimenté Miguel da Silva, les jeunes solistes de la Chapelle musicale Reine Elisabeth proposent une redécouverte énergique et inspirée des œuvres d'Ysaÿe et Fauré, dont les similarités sont intelligemment soulignées.