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L'« operatorio » de Dusapin remporte un beau succès, grâce à la science orchestrale du compositeur, l'incarnation d'une belle distribution et une mise en scène efficace en noir et blanc.

La prise de rôle de Léa Desandre fait l’événement, tandis que la direction de Thomas Dunford marque une belle étape dans sa carrière de chef, avec un ensemble Jupiter aux effectifs renforcés.

Après une répétition ouverte au public, l'ensemble dirigé par Leonardo García-Alarcón a magnifiquement fêté ses 20 ans avec une belle interprétation d'Acis et Galatée de Haendel.

La mise en scène de Jetske Mijnssen déçoit, au contraire de la réalisation musicale proposée par une belle distribution réunie sous la direction intelligente de Sébastien Daucé.

À la tête d'une production qui mobilisait les étudiants en musique ancienne et en art lyrique de la Haute École de Musique de Genève, le chef helvético-argentin a présenté une œuvre alambiquée du compositeur vénitien.

Tissant un passionnant fil rouge entre des pièces de Scelsi et le Stabat Mater de Pergolèse, Castellucci recompose un livre d’images et de musique grâce à des tableaux vivants saisissants.

L'opéra fait son entrée au répertoire de l’Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie, dans une belle mise en scène et avec une distribution qui relève haut la main les nombreux défis mozartiens.

Dans son dernier opéra, le compositeur s'aventure vers la contemplation, tandis que le metteur en scène n'hésite pas à aller à l'encontre de la partition...

La mise en scène de l'opéra de Haendel s'avère poussive, mais Les Talens Lyriques et le plateau vocal donnent satisfaction sous la direction de Christophe Rousset.

La mise en scène par Laurent Pelly vient réparer un manque : le chef-d’œuvre onirique et féérique de Britten n'avait encore jamais été donné dans l’opéra de la capitale vaudoise.

L'adaptation opératique du film d'Ingmar Bergman ne se distingue certes pas par l'originalité de sa musique mais n'en demeure pas moins une réussite, dotée d'une grande profondeur psychologique.

Le troisième opéra de Bruno Mantovani dépeint le pacte faustien de cinq grands écrivains français avec le régime nazi. Une création marquante, dotée d'une musique formidablement théâtrale.

Le duo complice a proposé un programme à deux faces, l'une germanique, l'autre française, avec de très beaux moments (Haydn, Mozart, Hahn) sans toutefois convaincre dans tous les répertoires.

C’est plus qu’un oratorio à écouter ou un ballet à admirer que nous offrent les artistes réunis pour l’occasion : il s’agit d’un véritable voyage ésotérique, entremêlant sensoriel et symbolique.

Le dernier opéra de George Benjamin (créé à Aix-en-Provence en 2023) remporte un triomphe mérité, emmené par une Marianne Crebassa au sommet de son art.

Pour les quinze ans de leur collaboration, le contre-ténor et l'ensemble de Christina Pluhar explorent tout le potentiel émotionnel des mélodies baroques européennes autour d'un programme porté sur l'amour.

Dans la salle rénovée de La Cité Bleue, le chef suisse-argentin a proposé un programme « Opus Infinitum » d'une rare intelligence, formidablement interprété.

Le metteur en scène signe un maelstrom débridé, volontiers fantasque, où fusionnent l’art et le sport, les performances vocale et athlétique, le chant et la danse.

Le programme « Proust, mots et musique » s'est avéré un bien curieux mélange, qui a malheureusement laissé la musique en général et le violoncelliste Steven Isserlis en particulier sur la touche.

Le metteur en scène suisse frappe très fort en se livrant comme rarement sur ses craintes géopolitiques, dans une production qui fait de l'œuvre de Monteverdi un fascinant manifeste d’ascétisme, d’austérité, d’aridité.

La création française de l'opéra du compositeur britannique restera LE temps fort de la saison pour la Grande Boutique, la musique, la mise en scène et la distribution s'accordant à merveille.

Si l'oratorio de Carissimi donné en ouverture du concert n'était pas indispensable, Il Pomo d'Oro et Joyce DiDonato ont ensuite donné une formidable version de concert de l'opéra de Purcell.

À la tête de l’Accademia Bizantina, le chef livre une belle lecture d'extraits de l'opéra de Haendel. La distribution inégale est dominée par Sophie Rennert, magistrale dans le rôle-titre.

Des choix de tempos de Kazuki Yamada au manque de subtilité et de précision de l'Orchestre National de France, l'œuvre de Carl Orff n'a pas bénéficié de l'inspiration espérée.

Sous la direction précise et dynamique de François-Xavier Roth, l'unique opéra du compositeur hongrois, proposé dans une nouvelle version française, est servi par une distribution excellente.

Sous la direction à la fois soignée, claire et ferme du chef britannique Ian Page, solistes, chœur et orchestre ont livré une interprétation à la fois énergique et sensible de l'œuvre de Haendel.

À la tête de son excellent ensemble Gli Angeli Genève, Stephan MacLeod a offert une interprétation particulièrement prenante du chef-d'œuvre de Johann Sebastian Bach.

Le récital d'Eva Zaïcik avec Les Épopées restera dans les annales beaunoises, de même que la version de concert très incarnée de Didon et Énée par les Arts Florissants.

Le quatrième opéra de Sir George Benjamin et Martin Crimp partage les meilleures qualités de leurs œuvres précédentes, mais propose en plus une fable inspirante et époustouflante.

La direction de Philippe Jaroussky et la mise en scène de Benjamin Lazar servent magnifiquement une œuvre riche en airs et en péripéties.

Dans cet oratorio napolitain, les chanteurs de l'Académie de l'Opéra de Paris ont réalisé de belles prouesses, sous la direction énergique et expressive de Thibault Noally.

La belle performance instrumentale de l'ensemble ne suffit pas à faire oublier les limites de la mise en espace et de la direction d'acteur, qui font parfois tourner l'œuvre de Monteverdi à la caricature.

Jean-Christophe Spinosi et l’Ensemble Matheus reprennent l’œuvre de Vivaldi avec une distribution resplendissante : Carlo Vistoli fait le ravissement général dans le rôle-titre.

La production a connu une première à l'arrière-goût d'inachevé, un préavis de grève ayant transformé la nouvelle production de Robert Carsen en version de concert – non sans qualités cependant.

Le contre-ténor et ses complices ont livré un concert de haut vol, s'aventurant aussi bien dans des danses endiablées que dans des pages bouleversantes...

La mise en scène ultra sexualisée du chef-d'œuvre de Monteverdi est gênante de naïveté et de kitsch, en parfait décalage avec la direction musicale de Raphaël Pichon.

Splendide musique dans le Dafne d'Antonio Caldara; les trois magiciennes baroques Médée, Armide et Circé interprétées par la mezzo-soprano française.

Avec son ensemble Europa Galante, le violoniste et chef d'orchestre italien impressionne par la justesse de ses choix, tandis que Sara Mingardo incarne une admirable Pénélope.

Grand succès de l'année 2019, l'opéra de Francesco Filidei et Joël Pommerat est de retour salle Favart avec la même réussite, tant sur scène que dans la fosse.

Les six cantates de l’Oratorio de Noël de Bach ont été données en deux veillées successives riches en surprises, depuis les tempos vifs du maestro jusqu'à l'identité même des solistes...

Difficile à incarner, l'oratorio de Haendel fait l'objet d'une lecture prudente de la part des Nouveaux Caractères et Sébastien d'Hérin, rehaussée par l'engagement d'un excellent quatuor de solistes.

Bien secondé par la formation menée par Julien Chauvin, le contre-ténor a donné un florilège d'œuvres rares, du Demofoon de Johann Adolf Hasse à l'Artaserse de Niccolò Jommelli.

Avec sa Cappella Mediterranea et le chœur accentus, le chef argentin a transporté le public au XVIIe siècle, au cœur des cérémonies religieuses de la ville éternelle.

Le contre-ténor polonais rencontre un succès mérité dans la mise en scène toujours magnifique de Robert Carsen. Si le chœur Balthasar Neumann impressionne, la direction de Thomas Hengelbrock déçoit quelque peu.

Paul Agnew tire le meilleur de ses Arts Florissants au Festival d’Ambronay, dans les madrigaux audacieux de Schütz comme dans quatre plus classiques Cantates de Bach.

Sous la direction sensuelle de Leonardo García Alarcón et dans une mise en scène survitaminée de Ted Huffman, les jeunes étoiles de la distribution proposent une incarnation formidable de l'opéra de Monteverdi.

En création mondiale au Festival d'Aix-en-Provence, Il viaggio, Dante du compositeur français échoue à transmettre la dimension poétique de l'œuvre originelle et bascule dans des ressorts psychologiques dignes d'une série TV.

Une bonne moitié du programme concocté par Orliński et Michał Biel consistait à faire découvrir des pages méconnues du répertoire polonais, auquel le duo a consacré un enregistrement cette année.

Le chef argentin donne à l’Orchestre Philharmonique de Radio France toutes les clés du style haendélien, produisant une interprétation remarquable du petit opéra en deux actes.

Le Festival de musique sacrée et baroque de Froville a inauguré sa 25e édition avec une éblouissante prestation de L'Arpeggiata, entre pages savantes et musiques populaires, éveillant des images traversant âges et traditions.