En direct, Vidéo: Rechercher des critiques de musique classique, opéra et ballet | Sofi Jeannin

La réunion des maîtrises de Notre-Dame de Paris et de Radio France s'annonçait prometteuse ; malgré de très beaux moments, le concert a surtout été frustrant...

Une intéressante création mondiale de Tatiana Probst, des Nuits d'été enchanteresses sous la voix de Lea Desandre et une Symphonie alpestre parfaitement maîtrisée : c'était une belle rentrée pour le Philhar'.

Sous la direction précise et dynamique de François-Xavier Roth, l'unique opéra du compositeur hongrois, proposé dans une nouvelle version française, est servi par une distribution excellente.

Sous la direction de Mikko Franck, le Philhar' s'est attelé à un programme tour à tour désespéré, mélancolique et tragique qui s'est achevé sur une Symphonie « Pathétique » plus terrassante que jamais.

Retrouvant ses musiciens de Rotterdam, Yannick Nézet-Séguin triomphe de la redoutable Femme sans ombre de Strauss, aidé par un plateau de toute première classe.

La saison s'est ouverte sur un concert réjouissant. Au côté de l'Orchestre Philharmonique dirigé par Mikko Franck, Nikolai Lugansky a délivré une interprétation éblouissante du Concerto pour piano n° 2 de Prokofiev.

Au Concert de Paris, les stars de la musique classique se sont succédées devant les caméras de télévision, sous la Tour Eiffel. Pour de beaux moments, malgré la lourdeur des paillettes du 14 juillet.

Pour clôturer sa saison, la Philharmonie de Paris a réuni sur scène un casting idéal pour donner La Petite Renarde rusée de Janáček, mise en scène par Peter Sellars.

Concert Prokofiev/Mendelssohn à la Maison de la Radio. Un premier Prokofiev trop sage, un second qui ne manque guère d'allure, deux touchants motets de Mendelssohn, pour finir avec sa Symphonie n°5 remarquablement interprétée. 

On aurait pu craindre, le temps d’une Maurerische Trauermusik nous confirmant l’inadéquation de l’acoustique du TCE à l’effectif symphonique classique, que le choix de l’économie et de la joliesse, au détriment de l’émotion et de la profondeur, ne vienne blanchir la dureté d’un programme composé de véritables chefs-d’œuvre.

Marquée à la fois d’un désir de lignagevet d’un profond souhait de modernité, la musique d’un Messiaen, d’un Stravinsky ou d’un Fauré posent inévitablement problème à tout interprète voulant rendre compte de la part éthique d’une esthétique.

Cet oratorio, dont le livret de John Adams et Peter Sellars mélange habilement plusieurs langues semble symboliser l'universalité du langage musical. Interprété avec beaucoup de justesse par le LSO, il constitue une oeuvre majeure du compositeur américain.

Le Gloria de Poulenc et Daphnis et Chloé de Ravel : deux chef-d'oeuvres de la musique française que nous offrent les musiciens de l'ONF et du Chœur de Radio France dirigés par Bernard Haitink. Les mots d'ordre de ce concert sont la clarté, l'intelligibilité du propos au service d'une expressivité sincère et sans fards.

Le programme du concert de rentrée du Philar' semblait réglé comme du papier à musique. Dommage que la routine triomphe dans le Concerto, où Renaud Capuçon s’égare dans une gestuelle qui perd le public et oublie le compositeur.

Donner la Troisième Symphonie de Mahler dans la Basilique de Saint-Denis est une décision d’ampleur, pouvant charrier le meilleur comme le pire... Un concert en terra incognita qui fait éprouver la fantasque, terrifiante poésie qu’on peut extraire d’une acoustique hors norme.

Richesse de nuances tout à fait saisie par un Mikko Franck attentif, expressif mais toujours précis, et une distribution vocale enjouée – la sidérante Sabine Devieilhe en tête -  joignant volontiers le geste théâtral à l’envolée vocale, mais ne tirant jamais la couverture à soi.

Est-ce pour rendre justice à sa formation au Royal College of Music de Londres, que la jeune suédoise a privilégié pour ce programme reposant tout particulièrement entre ses mains une trop rare thématique britannique ? Ce choix d’œuvres, reconnues de toutes parts mais pas toujours jouées en France, témoigne en tout cas d’un goût certain.

Sous la baguette du génial Gustavo Dudamel, le Los Angeles Philharmonic offrait dimanche 20 mars la Troisième Symphonie de Mahler, accompagné par le Chœur et la Maîtrise de Radio France ainsi que par la mezzo-soprano Tamara Mumford. Une performance électrisante dont on se souviendra longtemps !

Le samedi 30 janvier 2016, La Ville Morte de Korngold était programmée à l'Auditorium de la Maison de la Radio. Marzena Diakun dirigeait un Orchestre Philharmonique de Radio France en pleine forme et une distribution vocale dominée par Camilla Nylund. Un délice.

Réjouissons nous : le concert de Noël du Philharmonique de Radio France est né.

Pour son premier concert en tant que directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le chef finlandais Mikko frappe fort. Vivement le suite….

Près de cinq cent exécutants amateurs et professionnels (dont deux cent cinquante enfants) étaient rassemblés sous la direction de François-Xavier Roth le 20 juin à la Philharmonie pour le colossal Te Deum, qui s'est révélé une vraie fête de la musique de Berlioz.

Lundi 14 juillet, l’ensemble Pulcinella d'Ophélie Gaillard partageait la scène de l’Opéra Comédie de Montpellier avec la Maîtrise de Radio France dirigée par Sofi Jeannin, dans un programme Scarlatti / Porpora. Un concert assez plaisant, fondé sur un répertoire somptueux.

La Symphonie no. 2 en ut mineur, dite « Résurrection » de Gustav Mahler, est sans aucun doute l’un des chefs d’œuvre du répertoire. Cette musique inspirée, contrastée, pensée et conçue telle une arche tendue de la mort à la résurrection est, pour les chefs qui s’y attèlent, un véritable défi.

After nearly axing the ensemble last year, the BBC celebrates 100 years of the BBC Singers with a rapturously received programme. 

Expertly delivered Rachmaninov from Sofi Jeannin and the BBC Singers, with wild virtuosic instrumental and vocal displays from Abel Selaocoe. 

Joey Roukens' Requiem ist eine abwechslungsreiche und tröstliche intime Komposition.

The BBC Singers sounded as ecstatically joyful in the first three parts of Bach's seasonal offering in Chelsea. 

New conductor Sofi Jeannin delights with her fresh thinking on choral concerts.