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Le vénérable chef s'est montré bouleversant dans la Pastorale et la Septième de Beethoven avec l'Orchestre de Paris qu'il n'avait plus dirigé depuis plus de trente-cinq ans.

L'« operatorio » de Dusapin remporte un beau succès, grâce à la science orchestrale du compositeur, l'incarnation d'une belle distribution et une mise en scène efficace en noir et blanc.

Créé cet été pour commémorer le 150e anniversaire de la naissance de Ravel et pour la première fois mis en scène, l'opéra de Lazkano est surtout réussi sur le plan musical.

Raphaël Pichon dirige merveilleusement son ensemble dans un intelligent programme intitulé « Veillée », consacré à la musique sacrée des compositeurs ayant participé à la formation du grand Johann Sebastian Bach.

La phalange qui fête ses dix ans d'existence a remporté un triomphe dans un programme original et ô combien enthousiasmant, en belle compagnie – avec Sheku et Isata Kanneh-Mason, Tai Murray et Roderick Cox.

Dans le rôle de Hunding, Stephen Milling a fait forte impression lors d'un premier acte de La Walkyrie qui a donné envie d'en entendre davantage...

La compagnie dirigée par Simon-Pierre Bestion a proposé un spectacle singulier à la fois dans sa programmation (transcriptions d'Arvo Pärt, Philip Glass et Jehan Alain) et sa mise en scène, pour un résultat mitigé.

En associant Unsuk Chin, Tristan Murail et Steve Reich, Pierre Bleuse a proposé un concert d'ouverture passionnant, dirigé avec une telle fluidité que les partitions ont été interprétées sans difficulté apparente.

Pour leur première au nouveau festival de la Philharmonie, l'orchestre maison et le chef finlandais ont échoué à retranscrire toute la diversité expressive d'un programme pourtant séduisant sur le papier.

Le festival lancé sur le modèle des Prom's londoniens a connu une soirée inaugurale réjouissante, avec notamment une Deuxième Symphonie de Sibelius à marquer d'une pierre blanche.

Sur des œuvres de Schubert et Stravinsky interprétées en live, la troupe australienne Circa incarne une humanité en souffrance mais solidaire dans un spectacle plein de beauté et très actuel.

Le chef finlandais a abusé d'artifices dans Le Tombeau de Couperin comme dans la Symphonie avec orgue de Saint-Saëns. Yunchan Lim s'est en revanche montré irrésistible dans Rachmaninov.

Dans la Deuxième Symphonie de Berwald et la Première de Brahms, le vénérable chef suédois et la formation parisienne ont subjugué le public de la Philharmonie de Paris.

Pour le Requiem de Fauré, Raphaël Pichon a réuni la même dream team que pour le Requiem allemand de Brahms quelques mois plus tôt : Pygmalion, Sabine Devieilhe et Stéphane Degout. Pour un même succès !

Dans un récital consacré à Schubert et Liszt, le pianiste tire des sonorités irréelles de son instrument, mais parfois au détriment du discours musical du compositeur.

Le chef d'orchestre s'est montré très inspiré dans un programme riche et varié à la Philharmonie, avec Lisa Batiashvili, François Leleux et Thierry Escaich en invités de marque.

Le chef finlandais a intelligemment dirigé un programme à la trajectoire nettement dessinée, de la noirceur de Brahms à la révélation lumineuse de Sibelius. 

À la tête d'un Orchestre de Paris sur instruments modernes et d'un chœur du Concert d'Astrée trop léger, le chef finlandais a livré une lecture décousue du chef-d'œuvre de Bach.

Dans la tragédie lyrique de Poulenc, la soprano et cheffe subjugue, parvenant à tirer de l'orchestre un son luxuriant tout en incarnant à la perfection l'universalité de la souffrance amoureuse.

Dans cette œuvre monumentale, le jeune pianiste coréen confirme sa maîtrise pianistique exceptionnelle et impressionne par son jeu mûrement réfléchi, malgré un manque de structure générale.

Esa-Pekka Salonen et Benjamin Millepied ont uni musique et danse dans un beau programme où le Rituel in memoriam Bruno Maderna de Pierre Boulez a pris une dimension supplémentaire.

Avec ses complices fidèles du Collegium Vocale Gent et de l'Orchestre des Champs-Élysées, le chef belge a proposé une interprétation de plus en plus convaincante du chef-d'œuvre de Beethoven.

Le pianiste étatsunien a livré un Concerto pour piano n° 4 de Beethoven sobre et concentré, avant que la cheffe ne déchaîne les forces de l'Orchestre de Paris dans Wagner.

La création française d'After the Fall, concerto pour piano de John Adams, a laissé une impression mitigée, au contraire du reste du programme, formidablement convaincant sous la baguette du chef estonien.

Avec son directeur musical Joshua Weilerstein, la formation lilloise a livré un programme poignant qui associait Un survivant de Varsovie de Schönberg et la Symphonie n° 13 « Babi Yar » de Chostakovitch.

Si le chef finlandais fait preuve d'un léger excès de contrôle dans Le Tombeau de Couperin de Ravel, il dirige une formidable version de Petrouchka après l'entracte.

Dans un programme pourtant prometteur car intelligemment agencé, le pianiste expose des lacunes pianistiques et rythmiques étonnantes pour un musicien de ce calibre.

La phalange et son ancien directeur musical ont donné la Pastorale de Beethoven et Le Sacre du printemps de Stravinsky dans un beau concert qui aurait toutefois pu être plus porté sur la narration.

Le violoniste allemand et l'orchestre de la capitale se sont montrés particulièrement fusionnels dans le Concerto d'Elgar, avec un excellent Dima Slobodeniouk officiant à la baguette.

Invité pour la première fois par la phalange parisienne, le chef britannique a dirigé une Cinquième de Mahler bien organisée mais qui a manqué de consistance pour être exaltante.

Dans un programme constitué de trois œuvres russes du XXe siècle (de Chostakovitch, Rachmaninov et Prokofiev), il a manqué l'étincelle, le feu qui font les grandes soirées.

Sous la baguette d'un chef attentif aux équilibres et aux transitions, l'orchestre londonien brille et passe de Boulez à Benjamin puis Brahms en toute souplesse.

L'orchestre et son directeur musical ont servi un programme gastronomique et copieux, reliant dans un même geste Boulez, Debussy, Poulenc et Ravel.

Pour ouvrir les festivités du centenaire de la naissance de Pierre Boulez, Pierre Bleuse et l'Ensemble intercontemporain ont livré entre autres une version mémorable du rare Répons.

Vingt-cinq compositrices, vingt-six compositions en un concert, du piano seul au lied et à diverses formations de chambre, c'est une belle idée mais c'est aussi une source de frustration...

Avec la complicité d'une étincelante Sabine Devieilhe, l'orchestre et son ancien directeur musical ont associé Strauss II et Schönberg dans un passionnant concert à la croisée des XIXe et XXe siècles.

L'orchestre néerlandais a livré une démonstration dans une Huitième Symphonie d’Antonín Dvořák d'anthologie, après un concert Concerto « Jeunehomme » de Mozart particulièrement éloquent sous les doigts de Maria João Pires.

Dans un récital qui associait Debussy à Schumann et Chopin, le pianiste argentin a fait étalage de son talent, associant connaissance intime des partitions, virtuosité, liberté, panache et bonheur de jouer.

L'oratorio d'Arthur Honegger bénéficie de la direction intelligente d'Alain Altinoglu et d'un formidable casting de chanteurs et de comédiens, évitant le piège de la surenchère orchestrale et sonore.

Tandis que le chœur s'est montré exemplaire dans cette partition romantique chargée, Stéphane Degout et Sabine Devieilhe ont fait des solistes inspirés.

L’Ensemble intercontemporain et les étudiants du CNSMDP se sont rencontrés pour un concert monographique en deux parties aussi bien construit qu’interprété.

Dans un concert tout sauf orthodoxe, le chef gréco-russe est resté du bon côté de la ligne de crête entre le sublime et le mauvais goût.

Après une première partie de concert un peu déroutante en compagnie de Mitsuko Uchida, le chef finlandais et son orchestre ont livré une version d'anthologie du chef-d'œuvre de Berlioz.

L'œuvre de Bartók bénéficie de la direction éloquente du chef finlandais, dans une grande salle Pierre Boulez idéale pour cette partition.

Le violoniste a emporté le public dans un formidable Concerto de Khatchatourian, et le chef ouzbek a déployé ses talents de dompteur d'orchestre... au risque d'empêcher ses troupes de respirer.

Entrer dans l'œuvre bouillonnante de Heiner Goebbels, c’est voir son expérience d’écoute du concert se transformer. Retour sur un événement mémorable, porté par la virtuosité de l'Ensemble Modern Orchestra.

L'orchestre et le chef font mieux qu'éviter l'écueil de la monotonie dans un concert monographique passionnant, qui révèle toutes les couleurs de la musique de Johannes Brahms.

Si le pianiste a livré une interprétation superlative du Concerto de Schumann, l'orchestre québécois et son directeur musical ont été moins convaincants dans le reste du programme.

Dans un passionnant programme franco-américain inspiré par le jazz, l'orchestre, le chef et le soliste ont joué en osmose, avec une jubilation contagieuse.

Le pianiste croate a proposé un récital singulier, riche en trouvailles sonores – quitte à rendre certaines œuvres méconnaissables – et avec une technique fabuleuse – bien que sur le déclin.