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Raphaël Pichon dirige merveilleusement son ensemble dans un intelligent programme intitulé « Veillée », consacré à la musique sacrée des compositeurs ayant participé à la formation du grand Johann Sebastian Bach.

L'œuvre d'Honegger a fait son âge, malgré l'investissement d'une belle distribution (le Chœur de Radio France, Les Apaches, Lambert Wilson...) et l'ajout d'une création intelligente et sensible d'Othman Louati.

La compagnie dirigée par Simon-Pierre Bestion a proposé un spectacle singulier à la fois dans sa programmation (transcriptions d'Arvo Pärt, Philip Glass et Jehan Alain) et sa mise en scène, pour un résultat mitigé.

En résidence au festival depuis huit ans, l'ensemble espagnol a montré l'étendue de ses qualités dans un passionnant programme qui associait la musique de Palestrina à celle de son élève Tomás Luis de Victoria.

François Dumont, Shani Diluka, Éric Le Sage, Juliette Journaux et Vincent Mussat se sont succédé sur la scène de Radio France pour un marathon riche et contrasté.

Tout le long d'un programme imaginé avec la complicité de la compositrice Diana Soh, le quatuor vocal montre un goût appréciable pour la spatialisation, transportant le public à défaut de toujours le convaincre.

Dans Les Quatre Saisons comme dans Mozart, le violoniste-chef du Concert de la Loge montre sa capacité à donner toute leur éloquence et leur souffle vital à des partitions (trop) souvent entendues.

Dans le cadre imprévu du Palais des Congrès de Souillac, Félicien Brut, Lucienne Renaudin Vary et Thibaut Garcia ont enchanté le public, avant le concert plein de recueillement de Tenebrae avec La Sportelle.

Au côté d'un Jonathan Fournel étincelant dans le Concerto de Schumann, l'Orchestre national de Montpellier Occitanie a d'abord semblé sur la retenue sous la baguette de son directeur musical, avant de briller dans la Symphonie « du Nouveau Monde ».

Dans le Concerto pour clarinette de Mozart, le supersoliste de l'Orchestre National de France propose une interprétation confondante de beauté, qui fait presque oublier le reste du programme.

Pour son dernier concert en tant que directeur musical de l'Orchestre Philharmonique de Radio France après dix ans de mandat, le chef finlandais a dirigé un programme étrange, bigarré et peu festif.

Tissant un passionnant fil rouge entre des pièces de Scelsi et le Stabat Mater de Pergolèse, Castellucci recompose un livre d’images et de musique grâce à des tableaux vivants saisissants.

L’orchestre palois s'est déplacé non loin de sa base pour investir la cité médiévale de Lescar lors d'un programme de musique sacrée avec deux chanteuses invitées, Armelle Khourdoïan et Floriane Hasler.

La jeune musicienne russe a réservé au public de la Chapelle protestante un récital original et de haute tenue, associant aux suites de Bach des pièces modernes dans un jeu toujours convaincant.

Sous la direction à la fois incisive et accueillante de Raphaël Pichon, l'ensemble et le chœur livrent une interprétation exceptionnelle du monument de Bach, avec des solistes au sommet.

Pour l’ultime événement de leur saison, Les Arts Renaissants retrouvaient l’Auditorium Saint-Pierre des Cuisines pour un programme construit autour d’une idée historique, celle des « destins de reines ».

Dans un concert qui est allé crescendo, l’Orchestre symphonique national de la radio polonaise et sa cheffe Marin Alsop ont mis en lumière leur répertoire dans la capitale européenne.

Deux concerts radicalement différents se succédaient en 24h au festival monégasque : d'abord les Vêpres de Monteverdi à la Cathédrale, puis la Seconde école de Vienne en quatuor au One Monte-Carlo.

La réunion des maîtrises de Notre-Dame de Paris et de Radio France s'annonçait prometteuse ; malgré de très beaux moments, le concert a surtout été frustrant...

Associant Quarantième Symphonie et Requiem dans une version reconstituée par Masato Suzuki lui-même, l'ensemble japonais propose une interprétation puissante, rude et sans complaisance des chefs-d'œuvre de Mozart.

L'orchestre et son directeur musical ont servi un programme gastronomique et copieux, reliant dans un même geste Boulez, Debussy, Poulenc et Ravel.

Après plusieurs années d'exil forcé, la Maîtrise retrouve enfin sa cathédrale et inaugure son retour avec un programme de nature à combler ceux qui croient au Ciel comme ceux qui n'y croient pas.

Tandis que le chœur s'est montré exemplaire dans cette partition romantique chargée, Stéphane Degout et Sabine Devieilhe ont fait des solistes inspirés.

Le chanteur et chef baroque suisse d’origine chilienne était invité à diriger le Chœur de l'Opéra national du Capitole dans un programme intégralement sud-américain, comprenant notamment la Misa Criolla d'Ariel Ramirez.

Des forces orchestrales et chorales exemplaires, des solistes de premier plan et un chef inspiré : il n'a rien manqué à l'œuvre de Verdi, écoutée dans un silence religieux par une salle captivée.

C’est plus qu’un oratorio à écouter ou un ballet à admirer que nous offrent les artistes réunis pour l’occasion : il s’agit d’un véritable voyage ésotérique, entremêlant sensoriel et symbolique.

Le récital d'Aline Piboule comme le concert de l'Ensemble Aedes uniquement accompagné de l'orgue ont proposé une double confrontation Fauré-Liszt pleine d'intensité et de surprises.

À la Philharmonie de Paris, le maestro italien a montré sa maîtrise de l'œuvre de Verdi et fait briller les musiciens du National, dans une lecture splendide bien qu'un peu froide.

Dans la salle rénovée de La Cité Bleue, le chef suisse-argentin a proposé un programme « Opus Infinitum » d'une rare intelligence, formidablement interprété.

Pour leur premier concert de la saison, le chef et l'orchestre ont proposé une Eroica mémorable, après avoir accompagné l'excellente Lisa Batiashvili dans le Concerto pour violon de Tchaïkovski.

Pas d'opéra cette année au Festival Berlioz mais l'oratorio du compositeur éponyme, bien servi par les forces polonaises des chœur et orchestre du NFM de Wrocław placées sous la direction de Paul McCreesh.

Après d'intéressantes raretés de la fin du XIXe siècle français, le chef du Concert Spirituel a dirigé une belle version du chef-d'œuvre fauréen dans l'église de Saint-Jean-de-Luz.

La violoniste, également cheffe d’orchestre, metteuse en scène et performeuse pour l'occasion, a proposé un concert rare et précieux dans la belle église de Saanen.

C’est aux sons hispaniques et pyrénéens que sont dédiés les concerts des 5 et 6 août de la rencontre pradéenne de 2024 à l’Abbaye Saint-Michel de Cuxa.

En commençant son cycle Beethoven par la Sixième Symphonie, le jeune chef portugais à la tête de l'Orchestre Révolutionnaire et Romantique n'a pas choisi la facilité. Et pourtant...

Délocalisé pour l'occasion à la Philharmonie de Paris, l'Orchestre Philharmonique de Radio a convaincu dans un programme atypique, malgré la direction rigide et musclée de la cheffe lituanienne.

À la tête de l'Orchestre de Paris, le chef colombien propose une lecture énergique de l'œuvre de Carl Orff, au détriment des subtilités de la partition. Les solistes se distinguent.

Sous la direction de Fayçal Karoui, l'orchestre béarnais et son chœur ont livré un très beau programme qui mettait en dialogue plusieurs œuvres de Johannes Brahms avec une création d’Éric Saint-Marc.

Dans une version arrangée par Félix Roth pour onze instruments à vent et une contrebasse, le chef-d'œuvre de Mozart bénéficie d'une belle mise en place... mais guère plus.

À la tête de son fidèle Cercle de l'Harmonie, d'une superbe Audi Jugendchorakademie et d'un quatuor de solistes en belle forme, le chef a magnifiquement servi l'œuvre monumentale de Beethoven.

Des choix de tempos de Kazuki Yamada au manque de subtilité et de précision de l'Orchestre National de France, l'œuvre de Carl Orff n'a pas bénéficié de l'inspiration espérée.

Sur le fond comme sur la forme, le chef-d'œuvre inachevé de Mozart dirigé par Leonardo García Alarcón laisse sur sa faim, malgré l'implication des forces de l'Orchestre Philharmonique de Radio France.

Dans un programme 100% russe, le directeur musical de l'Orchestre de Paris et sa formation produisent un formidable jeu en technicolor, mais dont les teintes paraissent parfois excessivement rehaussées.

Le chef italien avait suscité l'enthousiasme dans La Création au Gstaad Menuhin Festival ; il s'avère tout aussi convaincant dans Les Saisons à Lucerne, en compagnie d'Il Giardino Armonico.

Au grand complet (49 chanteurs !), le chœur dirigé par Léo Warynski a proposé une sacrée odyssée aux spectateurs des Rencontres musicales de Vézelay, jusqu'à l'immense Concerto pour chœur d'Alfred Schnittke.

Sous la direction inspirée de Sébastien Daucé, l'Ensemble Correspondances a livré au public des Rencontres musicales de Vézelay une lecture exceptionnelle du cycle de Dietrich Buxtehude.

Malgré l'annulation de dernière minute d'un musicien souffrant, les artistes du Rosendal Chamber Music Festival ont livré un programme bouleversant de bout en bout.

L'orchestre et le chœur dirigés par Thomas Hengelbrock ont livré une belle interprétation mais trop peu contrastée et surprenante pour véritablement émouvoir.

Dans un programme original et somptueux, le jeune chef tchèque fait un retour remarqué auprès de l'Orchestre Philharmonique de Radio France.

La pianiste triomphe dans un Concerto en fa mineur de Chopin peu orthodoxe mais néanmoins admirable, sous la direction d'une Ariane Matiakh à l'écoute de la soliste.