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S'il s'est montré omniprésent voire étouffant dans le 23e Concerto pour piano de Mozart, le musicien russe a proposé une véritable résurrection de l'œuvre symphonique de Mendelssohn.

De Mendelssohn à Stravinsky en passant par Schubert et Ravel, en quatre mains ou à deux pianos, le duo hollandais a subjugué par son osmose impressionnante et son jeu idéal.

Réunis par La Belle Saison, les deux ensembles se sont parfaitement harmonisés dans un beau Quatuor de Bacewicz et un formidable Octuor de Mendelssohn... au risque de lisser les aspérités de La Nuit transfigurée.

Le violoniste allemand et l'orchestre de la capitale se sont montrés particulièrement fusionnels dans le Concerto d'Elgar, avec un excellent Dima Slobodeniouk officiant à la baguette.

Si le duo propose des sonates très abouties avec une belle fusion des timbres, on regrette l'absence de contraste marqué entre Mendelssohn et Brahms.

Martha Argerich joue avec des partenaires de longue date et de jeunes artistes qu’elle prend sous son aile, nous confirmant qu’elle est l’une des plus fabuleuses chambristes qui soit.

Tandis que le chœur s'est montré exemplaire dans cette partition romantique chargée, Stéphane Degout et Sabine Devieilhe ont fait des solistes inspirés.

Pour son premier récital à Bozar, la pianiste italienne a déployé sa sonorité toujours chatoyante et son art du chant littéralement envoûtant. Une soirée que le public n'est pas près d'oublier !

Le violoniste et chef d'orchestre a déçu dans un programme qui a cruellement manqué de narratif, de dialogue avec l’orchestre dans le concerto et de phrasé dans la symphonie.

En soliste dans le Concerto op. 64 comme à la baguette le reste du concert, le violoniste autrichien se place au service du discours romantique mendelssohnien, léger, ciselé, ardent.

Au Festival de Quatuors du Luberon, l'ensemble constitué de quatre musiciens de différents pays d'Europe a livré une interprétation inégale d'un programme qui allait de Roland de Lassus à Benjamin Britten.

Retour sur le premier concert symphonique de l'été au Gstaad Menuhin Festival, où la direction de Jaap van Zweden et le jeu de Janine Jansen ont fait merveille dans Mendelssohn et Bruckner.

Entre le concert de l'ensemble Os Músicos do Tejo, la messe mozartienne du dimanche matin, la soirée symphonique en plein air et les concerts de musique de chambre, tous les goûts sont à Marvão !

Le pianiste chinois a proposé un Concerto n° 2 de Saint-Saëns aux allures de « Offenbach chez Disney » ; quant au directeur musical de l'Orchestre de Paris, il a montré tout son art de la direction d'orchestre.

Au sein de la série de concerts organisés par Les Grands Interprètes, la phalange écossaise et son directeur musical ont fait forte impression en compagnie de la brillante violoniste Alina Ibragimova.

Le pianiste subjugue par la souveraine beauté de son jeu très personnel mais étonne parfois dans ses choix interprétatifs.

Après le triomphe de ses récitals consacrés à Rachmaninov l'an passé, le pianiste russe triomphe à nouveau avenue Montaigne dans un programme qui s'aventure jusque chez Wagner.

Dans la grande salle Pierre Boulez, le pianiste a proposé un programme passionnant, d'une grande intelligence mais limité par une technique pianistique et un imaginaire sonore particuliers.

Dans un programme « italien » qui associait la création française d'une œuvre de Glass à des partitions de Mendelssohn et Strauss, le chef et l'orchestre ont montré leur singularité.

Avec María Dueñas en invitée d'honneur, l'orchestre et son directeur musical ont proposé un concert en demi-teinte aux auditeurs de la Maison de la radio et de la musique.

Sous la direction d'Anna Sułkowska-Migoń et en compagnie de Patrick Gallois et Michel Lethiec, l'Orchestre Philharmonique de Nice célébrait le compositeur polonais qui aurait eu 90 ans ce mois. 

Dans un programme de musique symphonique très maritime, Philippe Jordan et l'Orchestre National de France ont montré une fois de plus la complicité qui les unit.

Kazushi Ono et le Brussels Philharmonic ont donné une version bien orageuse de la Symphonie « Italienne » de Felix Mendelssohn, tandis que Gautier Capuçon a livré une incarnation manquant de nuances dans Don Quixote.

Accompagné de l'Insula Orchestra, l'ensemble fondé et toujours dirigé par Laurence Equilbey a proposé un programme réjouissant qui a mis en avant les différentes facettes de l'œuvre de Mendelssohn.

Le jeune violoniste suédois a proposé une interprétation purement extraordinaire du Concerto de Mendelssohn, avant une convaincante Quatrième Symphonie de Brahms.

À l’invitation de l’Orchestre de Pau Pays de Béarn, Ibrahim Maalouf est revenu avec succès au répertoire classique, mais la rencontre avec la cheffe allemande Johanna Malangré a manqué de synergie.

Les académiciens de l'Orchestre de Paris ont conclu leur stage d'été avec brio dans un programme qui mettait en avant la fougue de la jeunesse, dirigés par Sora Elisabeth Lee et Klaus Mäkelä.

La symphonie emblématique du compositeur de La Côte-Saint-André a bénéficié de l'engagement d'un bel Orchestre National de France, malheureusement émoussé par la direction de Thomas Hengelbrock.

Des sonates de Schumann par les frères Fouchenneret à la révélation Arthur Hinnewinkel, l'Août musical de Deauville continue de présenter au public des concerts originaux et des artistes de talent.

À Évian, Liya Petrova et Victor Julien-Laferrière ont fait honneur à la programmation de Philippe Bernhard, et Elim Chan a dirigé une Mer d'anthologie à la tête de l'Orchestre national de Lyon.

Le Ballet de l’Opéra de Paris reprend la chorégraphie shakespearienne de George Balanchine de 1962, pourvue pour l’occasion d’une nouvelle mise en scène et en costumes signée Christian Lacroix.

Hugh Wolff et le Belgian National Orchestra naviguent brillamment dans Mozart, Berlioz et Mendelssohn mais se révèlent vraiment avec les Rückert Lieder de Mahler aux côtés de Véronique Gens.

Au Klarafestival, les univers de Mendelssohn et de Berlioz s'entremêlent avec bonheur grâce à Reinoud Van Mechelen et au Brussels Philharmonic sous la baguette de Thierry Fischer.

À la tête de son Orchestre de chambre de Paris, le chef et pianiste dirige un concert 100% Mendelssohn éblouissant, qui rend justice au génie du compositeur.

En ce dernier jour de la Biennale de quatuors à cordes de la Philharmonie, les Espagnols et les Autrichiens ont proposé une passionnante opposition de styles dans des œuvres du style classique.

Au Palais de la Musique et des Congrès, l'Orchestre et le Chœur philharmoniques de Strasbourg ont livré un Concert de Noël brillant sous la direction d'Aziz Shokhakimov.

Soliste, supersoliste et cheffe, la violoniste allemande fait merveille au Théâtre des Champs-Élysées dans son concert d’intronisation comme artiste associée à l’Orchestre de chambre de Paris.

Autour du soliste David Guerrier et du jeune chef James Salomon Kahane, l'Orchestre Symphonique de Mulhouse fait preuve de brio dans un programme qui mettait en avant ses vents.

Dans Les Hébrides comme dans la monumentale symphonie-randonnée de Richard Strauss, le maestro et l'Orchestre de Paris font forte impression.

Le jeune virtuose ne convainc pas dans un récital trop artificiel, malgré une nette amélioration à partir de la Sonate de Liszt.

La précision d'Aziz Shokhakimov magnifie Ravel et Beethoven quand Patricia Kopatchinskaja, pieds nus et survoltée, fait du Premier Concerto pour violon de Mendelssohn un moment inoubliable.

Elle s'était distinguée pendant le premier confinement en interprétant à elle seule l'Octuor de Mendelssohn : la violoniste suédoise Malin Broman retrouve son public et des partenaires pour un concert réjouissant.

Après le cycle de mélodies berlioziennes, Gardiner et son Orchestre Révolutionnaire et Romantique ont proposé un Songe d’une nuit d’été particulièrement incarné, sous la brise fraîche de La Côte-Saint-André.

Co-directeur artistique du festival haut-savoyard, le Quatuor Modigliani partage la scène de la Grange au Lac avec le jeune Quatuor Mona pour un concert complice.

Ce devait être la clôture d’une année consacrée à l’intégrale des quatuors de Mendelssohn : le concert des Van Kuijk est en fait l’un des premiers d'une série qui commence bien.

Rare lieu où des concerts publics ont encore lieu en Europe, Monte-Carlo accueillait Daniel Lozakovich et Cornelius Meister pour un programme romantique allemand de toute beauté.

Au TCE, Lars Vogt dirige son Orchestre de chambre de Paris dans une Symphonie n° 2 de Brahms délicatement chambriste, après un brillant Concerto pour violon de Dvořak par Christian Tetzlaff.

L'Orchestre de l'Opéra de Lyon et son directeur musical Daniele Rustioni sortent de la fosse pour un concert symphonique où l'interprétation des symphonies de Mahler et Mendelssohn ne convainc qu'à moitié. 

La phalange mulhousienne a donné une création française de Kareem Roustom avant une brillante Symphonie espagnole par Alexandra Soumm. La Symphonie « italienne » de Mendelssohn a moins convaincu.

Le pianiste canadien émerveille dans Bach avant de livrer un programme romantique libre et limpide.