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Dans « L'Archiduc » de Beethoven et plus encore dans le Trio de Tchaïkovski, les trois artistes pourtant bien différents ont donné un formidable sentiment de plénitude et d'osmose.

Trio de Ravel et Concerto de Schumann avec Lucas Debargue, double récital de Beatrice Berrut et Florian Noack, Concerto n° 2 de Brahms avec Jonathan Fournel : retour sur un festival à la programmation riche et variée.

La phalange qui fête ses dix ans d'existence a remporté un triomphe dans un programme original et ô combien enthousiasmant, en belle compagnie – avec Sheku et Isata Kanneh-Mason, Tai Murray et Roderick Cox.

De Haydn aux Quatuors « Razoumovski » de Beethoven, le Quatuor Modigliani a livré un formidable concert en crescendo, pour le début d'une résidence à suivre avec attention dans la maison ronde...

Dans une atmosphère encore estivale, l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et Kazuki Yamada ont livré un concert réjouissant, avec Pablo Ferrández en invité d'honneur dans Don Quichotte de Strauss.

Impressionnant de cohésion et d'exactitude, le Quatuor Diotima a interprété une pièce d'aujourd'hui, rendu hommage à une œuvre centenaire puis célébré Ravel, né il y a 150 ans.

En cette fin d'été, le Quatuor Hernani propose une diversité de climats et une puissance collective qui forcent l'admiration, jusque dans un Concert de Chausson intense avec Julien Dieudegard et Jonas Vitaud.

Dans Les Quatre Saisons comme dans Mozart, le violoniste-chef du Concert de la Loge montre sa capacité à donner toute leur éloquence et leur souffle vital à des partitions (trop) souvent entendues.

Avec Léa Hennino et Jean-Baptiste Fonlupt en guests stars, l'ensemble a livré un concert exceptionnel, dont une brillante création de Camille Pépin.

En hommage à Stephan Podor, ancien maire d’Irancy disparu en janvier dernier, les musiciens du festival ont proposé un concert de musique de chambre réjouissant.

Œuvre signée Sivan Eldar mais en réalité véritable performance collégiale comprenant improvisation des artistes et participation du public, The Nine Jewelled Deer propose une expérience forte, autant intime que collective.

Pour son dernier concert en tant que directeur musical de l'Orchestre Philharmonique de Radio France après dix ans de mandat, le chef finlandais a dirigé un programme étrange, bigarré et peu festif.

Du Quatuor Fidelio au duo Pritchin-Emelyanychev, le week-end d'ouverture du festival tourangeau a fait la part belle au répertoire chambriste, avec plus ou moins de bonheur.

Au festival pensé par Nicolas Dufetel et Alexandre Kantorow, les concerts se suivent, ne se ressemblent pas mais procurent les mêmes émotions fortes.

La vénérable formation allemande a fait très forte impression dans la Septième Symphonie de Bruckner sous la direction de Tugan Sokhiev, après avoir accompagné une Sol Gabetta admirable dans Chostakovitch.

Si le Quatuor op. 8 de Kurt Weill n'a pas entièrement convaincu, les Zaïde ont livré un diptyque Fauré-Vierne passionnant, avec le pianiste Tristan Raës en guest star.

La jeune formation a montré l'étendue de ses qualités lors d'un concert qui marquait la sortie de son premier album, consacré en partie à la musique russe.

Le violoncelliste-chef se démultiplie au milieu d'un Philhar' en effectif réduit et auteur d'une belle performance athlétique dans un programme exigeant, malgré des temps faibles compréhensibles.

La jeune musicienne russe a réservé au public de la Chapelle protestante un récital original et de haute tenue, associant aux suites de Bach des pièces modernes dans un jeu toujours convaincant.

En deux soirées, le festival de musique de chambre deauvillais a montré ce qui fait sa singularité : mélange des générations d'artistes, richesse des répertoires, excellence de l'interprétation.

Dans un récital au (trop) long cours, le duo a souvent semblé déséquilibré, le violoncelle d'Edgar Moreau manquant de caractère au côté du piano somptueux et virtuose de Nelson Goerner.

Deux concerts radicalement différents se succédaient en 24h au festival monégasque : d'abord les Vêpres de Monteverdi à la Cathédrale, puis la Seconde école de Vienne en quatuor au One Monte-Carlo.

La violoncelliste suisse d'origine argentine a bouleversé le public toulousain dans Schelomo d'Ernest Bloch, avant que le directeur musical de l'ONCT ne joue la carte des contrastes exacerbés dans la Première Symphonie de Mahler.

Dans Beethoven et dans Tchaïkovski comme dans la création savoureuse de leur ex-partenaire Raphaël Merlin, les quartettistes ont montré l'étendue de leur talent et de leur expressivité.

Aux côtés de Gidon Kremer, Maxim Rysanov et Gautier Capuçon pour un florilège de sonates, le pianiste russe a magnifiquement servi la musique de Chostakovitch.

Réunis par La Belle Saison, les deux ensembles se sont parfaitement harmonisés dans un beau Quatuor de Bacewicz et un formidable Octuor de Mendelssohn... au risque de lisser les aspérités de La Nuit transfigurée.

Si le duo propose des sonates très abouties avec une belle fusion des timbres, on regrette l'absence de contraste marqué entre Mendelssohn et Brahms.

La violoniste Manon Galy a fait son retour dans sa ville natale avec son Trio, pour une soirée Schubert-Brahms contrastée.

Pour ouvrir les festivités du centenaire de la naissance de Pierre Boulez, Pierre Bleuse et l'Ensemble intercontemporain ont livré entre autres une version mémorable du rare Répons.

Martha Argerich joue avec des partenaires de longue date et de jeunes artistes qu’elle prend sous son aile, nous confirmant qu’elle est l’une des plus fabuleuses chambristes qui soit.

Vingt-cinq compositrices, vingt-six compositions en un concert, du piano seul au lied et à diverses formations de chambre, c'est une belle idée mais c'est aussi une source de frustration...

Avec Victor Julien-Laferrière venu remplacer Bruno Delepelaire initialement invité, le Quatuor Ébène a parfois semblé chercher ses marques, malgré de nombreux passages formidablement accomplis.

Habité par son personnage, la violoniste, chanteuse, compositrice et comédienne livre une performance de premier choix avec des partenaires au diapason.

Entre une pièce de Clara Iannotta, un concerto de Chostakovitch et une symphonie de Schubert, le concert s'est avéré hétéroclite et parfois déroutant mais la qualité des interprètes l'a emporté.

Dans un programme imaginé comme une véritable invitation à voyager, le compositeur-chef d'orchestre a montré tous ses talents de conteur pour le dernier concert de sa résidence parisienne.

Si le violoncelliste s'est montré inspiré dans le Premier Concerto de Chostakovitch, Andrés Orozco-Estrada est passé à côté d'un concert qui n'a pas proposé la fête attendue.

Pour le cinquantième anniversaire de leur formation, les Arditti sont restés fidèles à eux-mêmes, avec trois nouvelles créations mondiales et une interprétation magistrale de Grido d’Helmut Lachenmann.

De Haydn à la Grande Fugue beethovénienne en passant par Britten, le quatuor français a livré une démonstration de virtuosité collective pour ouvrir son ultime année en résidence à Radio France.

Avec notamment deux créations mondiales de Tobias Feierabend et José Manuel López-López, le concert d'ouverture du Festival Ensemble(s) a tenu ses promesses.

Avec Bruno Philippe en soliste et Emilia Hoving à la baguette, la phalange a donné un beau programme qui incluait une création mondiale et le rare Pelléas et Mélisande de Sibelius.

À la tête de l'orchestre du festival et avec ses complices du Scharoun Ensemble de Berlin, le violoniste et chef a proposé une belle lecture des œuvres brahmsiennes, loin des habitudes karajanesques.

Renouvelés par l'arrivée de Charlotte Saluste-Bridoux (ex-membre du Quatuor Confluence), les Chiaroscuro ont livré une très belle lecture du Quatuor K.421 de Mozart avant de montrer leurs limites dans Beethoven.

Constitué de quatre musiciennes de l'Opéra de Paris, l'ensemble a conclu de fort belle manière la 49e édition du Festival de Quatuors du Luberon, avec la complicité du pianiste Guillaume Sigier.

Julien Dieudegard, Louis Rodde et Paloma Kouider ont formidablement mis en valeur le Trio op. 17 de Clara Schumann lors du week-end de clôture du Festival de Quatuors du Luberon.

Au Festival de Quatuors du Luberon, l'ensemble constitué de quatre musiciens de différents pays d'Europe a livré une interprétation inégale d'un programme qui allait de Roland de Lassus à Benjamin Britten.

Le trio a invité une belle équipe de copains (Théo Fouchenneret, Edgar Moreau, Grégoire Vecchioni, Paul Zientara, Shuichi Okada) lors d'un programme « 1842 » parfois alambiqué mais formidablement défendu.

Sur des instruments différents, les deux pianistes ont proposé une lecture inégale des chefs-d'œuvre de Fauré, avec une très belle équipe rassemblée par Renaud Capuçon (Anna Agafia Egholm, Paul Zientara, Stéphanie Huang).

Entre le concert de l'ensemble Os Músicos do Tejo, la messe mozartienne du dimanche matin, la soirée symphonique en plein air et les concerts de musique de chambre, tous les goûts sont à Marvão !

Le Festival Radio France Occitanie Montpellier multiplie les récitals qui sont autant de mondes offerts aux spectateurs, depuis une série de suites de Bach jusqu'à la musique russe du siècle dernier.

Le second concert de l'Orchestre Symphonique de la Monnaie a mobilisé moins de spectateurs, mais les absents ont eu tort, tant le programme britannique agencé par Alain Altinoglu méritait le déplacement.