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Pleinement respectueuse de l’esthétique de l’époque de la création de l’œuvre, la nouvelle production signée Michel Fau remporte un beau succès à Toulouse, avec une distribution, un orchestre et un chœur excellents.

La cheffe est apparue pour la première fois à la tête de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse, avec le violon virtuose de Bohdan Luts en invité d'honneur.

Si l'Orchestre National du Capitole de Toulouse a étalé sa somptueux pâte sonore, c'est bien la pianiste argentine qui a une nouvelle fois impressionné dans le Concerto pour piano n° 1 de Beethoven.

S'il s'est montré omniprésent voire étouffant dans le 23e Concerto pour piano de Mozart, le musicien russe a proposé une véritable résurrection de l'œuvre symphonique de Mendelssohn.

La violoncelliste suisse d'origine argentine a bouleversé le public toulousain dans Schelomo d'Ernest Bloch, avant que le directeur musical de l'ONCT ne joue la carte des contrastes exacerbés dans la Première Symphonie de Mahler.

Remplaçant Tarmo Peltokoski au pied levé, le chef allemand a magnifiquement dirigé un programme qui tissait un parallèle très juste entre Mozart et Strauss. Avec Siobhan Stagg en invitée d'honneur.

Retour sur un programme en forme de rencontre inspirante entre Ravel et de Falla, dans une ville française imprégnée de culture espagnole, Toulouse, accueillant un chef et un pianiste ibériques !

Décors et chorégraphie apportent du rythme à une production réglée au millimètre, dans la mise en scène d'Olivier Py comme dans la fosse sous la baguette de Chloé Dufresne.

Avec le formidable chœur Orfeón Donostiarra et un Orchestre National du Capitole de Toulouse au mieux de sa forme, le chef finlandais commence en beauté sa prometteuse intégrale Vaughan Williams.

Pour passer de 2024 à 2025, l'orchestre toulousain et son directeur musical ont choisi la fameuse symphonie de Beethoven... qui a malheureusement souvent pâti de trop d'empressement et de sècheresse.

Le troisième opéra de Bruno Mantovani dépeint le pacte faustien de cinq grands écrivains français avec le régime nazi. Une création marquante, dotée d'une musique formidablement théâtrale.

Le pianiste russe a livré en deux concerts une interprétation duelle, entre une langueur confinant à la mollesse et des passages vivaces au caractère très affirmé.

La venue du chef allemand, pourtant habitué du Capitole de Toulouse, a suscité davantage d'interrogations que de satisfaction dans un programme Mozart-Bruckner.

Kazuki Yamada, l'Orchestre National du Capitole de Toulouse et le Chœur Philharmonique de Tokyo ont livré un Requiem de Fauré plein de douceur et de ferveur contenue dans la sublime basilique Saint-Sernin.

Pour son premier concert en tant que directeur musical de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse, le chef finlandais a fait forte impression, enchaînant prélude de Tristan et symphonie de Mahler avec la même inspiration.

Pour les 50 ans de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse, son futur directeur musical a dirigé une Neuvième Symphonie d'Anton Bruckner d'anthologie.

Si l'excellente surprise est venue de la clarinettiste Floriane Tardy qui a remplacé Martin Fröst sans broncher, l'ONCT a mis du temps à entrer dans un programme pourtant haut en couleur.

Si le Deuxième Concerto pour piano de Franz Liszt a bénéficié d'une interprétation sans faille sous les doigts du pianiste britannique, le reste du programme a déçu sous la direction de Robert Treviño.

La cheffe française a dirigé de belle manière un programme constitué de raretés, depuis des mélodies de Fauré peu connues dans leur version orchestrale jusqu'aux Sept dernières paroles du Christ en croix de César Franck.

Deux ans après un rendez-vous manqué sur fond de guerre en Ukraine, le désormais ex-directeur musical de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse était de retour pour la Symphonie « Leningrad » de Chostakovitch.

Le metteur en scène nippon situe l'opera seria de Mozart dans un Japon stéréotypé, entre ère d'Edo et Seconde Guerre mondiale. L'interprétation musicale est plus heureuse.

Le violoncelliste norvégien fait corps avec le Deuxième Concerto de Chostakovitch. À la tête de la phalange toulousaine, Petr Popelka marque également les esprits dans Dvořák et Prokofiev.

Pour la première fois invitée à diriger la phalange toulousaine, Nathalie Stutzmann laisse une impression mitigée, très positive dans la Troisième Symphonie de Brahms mais moins convaincante dans le reste du programme. 

L’œuvre titanesque de Moussorgski était proposée dans une mise en scène d'Olivier Py qui tente l’actualisation avec plus ou moins de réussite. La distribution et la direction musicale ne basculent jamais dans la caricature.

Si la mise en scène, les décors et les costumes déçoivent, le plateau vocal, la direction musicale et les danseurs de cette nouvelle production toulousaine font forte impression.

En deux concerts, le jeune chef finlandais et futur directeur musical de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse a montré l'étendue de son talent et de sa complicité avec la phalange toulousaine.

L'œuvre d’Arrigo Boito fait son entrée au répertoire toulousain dans une belle mise en scène de Jean-Louis Grinda, qui foisonne d'idées tout en restant au service du texte.

Bien accompagné par l'Orchestre National du Capitole de Toulouse et Tugan Sokhiev, le pianiste autrichien a intelligemment placé son style singulier au service du discours de Beethoven.

Rarement donnée sur les scènes lyriques, l'œuvre de Benjamin Britten bénéficie d'une belle interprétation musicale mais pâtit d'une mise en scène trop peu engagée pour en traduire le message aujourd'hui.

Donnée la dernière fois au Capitole en 2018, la production du metteur en scène et chorégraphe rencontre à nouveau le succès, avec une nouvelle distribution à la hauteur de l'enjeu.

Quinze ans après le succès de la mise en scène de Nicolas Joël, Tristan et Isolde revient au Théâtre du Capitole avec un plateau renouvelé mais non moins déjà connaisseur de Wagner...

Fruit d’une collaboration entre le Palazzetto Bru Zane et l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, la production restaurait le célèbre opéra-bouffe de Jacques Offenbach dans sa version initiale de 1866.

Sans transposer trivialement l’opéra de Puccini directement dans la contemporanéité, le duo de metteurs en scène offre une superposition de temporalités qui viennent enrichir la représentation.

Dans une nouvelle production qui a également valeur d'entrée au répertoire, l'œuvre de Dvořák bénéficie d'une mise en scène soignée et engagée, et d'interprètes tout aussi remarquables.

Artiste en résidence au festival L'Offrande musicale, Renaud Capuçon a offert une belle prestation de chef-violoniste, bien secondé par le jeune altiste Paul Zientara et l'ONCT en petit effectif.

Dernière production de la saison toulousaine, le Barbier mis en scène par Josef Ernst Köpplinger est un spectacle qui fourmille de détails réjouissants, défendu par une distribution en grande forme.

Le trio multigénérationnel situé au cœur de l'œuvre de Janáček se distingue malgré un déséquilibre entre la fosse et le plateau. Christian Carsten signe la reprise de la mise en scène de Nicolas Joël.

Pour ce premier concert de 2022, la pandémie n'a pas manqué de se rappeler à chacun. Au Parvis, l'ONCT, Aylen Pritchin et Maxim Emelyanychev ont dû réinventer le programme de la soirée !

Le Capitole accueille le chef-d’œuvre d’Alban Berg mis en scène par Michel Fau. Au sein de cette production de qualité, Stéphane Degout se distingue dans le rôle-titre.

Avec son orchestre sur scène, son plateau ensanglanté et son excellente distribution, l'Elektra haute en couleurs de Michel Fau vient clôturer la saison amputée du Théâtre du Capitole.

À Toulouse, le Théâtre du Capitole accueille à nouveau du public (non sans quelques aménagements) depuis le 23 mai, avec une belle Force du destin de concert, emmenée par Catherine Hunold.

Une première de l'année avec une œuvre fondamentale du répertoire, des changements notables qui marquent l'évolution du milieu musical : la reprise se fait sous de bons auspices, dans la mesure du possible, au Capitole.

Dans une production toulousaine de 2001, l’opéra de Donizetti revient sur les planches du Théâtre du Capitole et marque essentiellement par la belle composition du duo Paolo Fanale – Vannina Santoni.

Le célèbre opéra de Wagner était très attendu au Théâtre du Capitole, dans une production nouvelle et locale, menée par le metteur en scène toulousain Aurélien Bory et la baguette de Frank Beermann.

Tandem désormais rodé, Josep Pons et Javier Perianes se retrouvaient à Toulouse pour le premier concert de l’année aux côtés de l’ONCT. Une très belle rentrée, pleine d’optimisme.

Les voix du Seigneur sont parfois inintelligibles : une panne de surtitrage a accentué les légers manques d'une belle production toulousaine des Dialogues des Carmélites.

L'Orchestre National du Capitole, le chef américain Joseph Swensen et la violoniste Ye-Eun Choi ont défendu avec brio deux œuvres majeures du compositeur nordique.

L'orage qui s'est abattu sur La Côte-Saint-André n'a pas perturbé La Damnation de Faust. La direction attentive de Tugan Sokhiev a mis en avant une distribution de valeur.

Avec Werther, le Théâtre du Capitole revient à des tonalités connues mais non moins agréables. La mise en scène de Nicolas Joël, reprise par Frédérique Lombart, éclaire parfaitement cette oeuvre romantico-tragique.