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Après le Quatuor Ébène, c’est au tour du Quatuor Modigliani de s’installer pour trois ans en résidence à Radio France, dont les instances de programmation artistique, au vu des ensembles invités, ont visiblement pris la mesure de l’affinité de l’acoustique de son auditorium avec le répertoire chambriste.

François Dumont, Shani Diluka, Éric Le Sage, Juliette Journaux et Vincent Mussat se sont succédé sur la scène de Radio France pour un marathon riche et contrasté.

Le flûtiste a délivré une formidable interprétation du Concerto pour flûte n° 1 de Mozart, avant un Songe d'une nuit d'été peu mémorable sous la direction de Riccardo Minasi.

Après une Symphonie « Jupiter » admirable et un concerto de Chostakovitch subtil, le clou de cette soirée de fête aura été la création du Concert pour orchestre d'Éric Tanguy.

Pour son dernier concert en tant que directeur musical de l'Orchestre Philharmonique de Radio France après dix ans de mandat, le chef finlandais a dirigé un programme étrange, bigarré et peu festif.

Le pianiste espagnol associe Falla, Debussy, Albéniz et Granados, fait se répondre et même s'annoncer leurs œuvres dans un programme magnifiquement agencé et remarquablement interprété.

Le violoncelliste-chef se démultiplie au milieu d'un Philhar' en effectif réduit et auteur d'une belle performance athlétique dans un programme exigeant, malgré des temps faibles compréhensibles.

Après un premier concert Brahms-Dvořák décevant, John Eliot Gardiner a récidivé, plombant un Philhar' méconnaissable dans la Symphonie n° 7 de Dvořák. Alexandre Kantorow a fait ce qu'il a pu, en vain.

Dans le Premier Concerto de Brahms, Alexandre Kantorow s'est montré passionnant mais peu fusionnel avec le Philhar' et un John Eliot Gardiner qu'on a connu plus inspiré.

Si l'altiste a brillé dans le Concerto de Walton, le reste du programme a paru trop incongru pour permettre à la jeune cheffe Marie Jacquot de se distinguer pour ses débuts à Radio France.

Après avoir laissé une impression mitigée dans Ravel et Chausson, la pianiste russe a livré une version d'anthologie des Treize Préludes op. 32 de Rachmaninov.

Les deux chefs ont remplacé efficacement le directeur musical de l'Orchestre Philharmonique de Radio France dans un programme Gordon-Chostakovitch qui a laissé une impression mitigée.

La création mondiale de la Ballade pour violon et orchestre d'Éric Tanguy est une superbe réussite, avant des Variations Enigma heureusement plus poétiques que pompeuses.

Dans Beethoven et dans Tchaïkovski comme dans la création savoureuse de leur ex-partenaire Raphaël Merlin, les quartettistes ont montré l'étendue de leur talent et de leur expressivité.

Consacrée à la musique de la compositrice autrichienne, l'édition 2025 du festival a proposé une pléiade de créations d'esthétiques variées, de l'énergie folle de Christophe Bertrand au bruitisme de Margareta Ferek-Petrić.

Le chef allemand a peiné à donner à la Neuvième Symphonie de Dvořák son urgence dramatique, un manque qui s'est fait sentir dès la Symphonie n° 35 « Haffner » de Mozart en première partie.

Après une première partie dominée par le piano saisissant de Nikolaï Lugansky, le chef finlandais s'est davantage épanoui dans une symphonie qui aurait pu néanmoins gagner en intensité.

Vilde Frang a brillé dans le Concerto pour violon de Schumann, avant de laisser l'Orchestre Philharmonique de Radio France et Leonidas Kavakos prendre la lumière dans la Symphonie n° 3 de Beethoven.

Le futur directeur musical de l'Orchestre Philharmonique de Radio France a largement déçu en ce début d'année, proposant une exécution prosaïque du chef-d'œuvre de Beethoven.

Le National et son directeur musical ont proposé un programme festif rappelant que Vienne n'est pas seulement la patrie des Strauss mais aussi le creuset d'une quantité de traditions populaires d'Europe centrale.

Le soir de l'officialisation de sa nomination en tant que futur directeur musical de la formation, le chef a montré l'étendue de ce qu'il pouvait apporter à l'orchestre dans une formidable Septième de Bruckner.

Entre une pièce de Clara Iannotta, un concerto de Chostakovitch et une symphonie de Schubert, le concert s'est avéré hétéroclite et parfois déroutant mais la qualité des interprètes l'a emporté.

Si le violoncelliste s'est montré inspiré dans le Premier Concerto de Chostakovitch, Andrés Orozco-Estrada est passé à côté d'un concert qui n'a pas proposé la fête attendue.

L'orchestre et son directeur musical ont livré une interprétation puissante de la Deuxième Symphonie de Mahler, avec Karen Cargill en invitée d'honneur.

De Haydn à la Grande Fugue beethovénienne en passant par Britten, le quatuor français a livré une démonstration de virtuosité collective pour ouvrir son ultime année en résidence à Radio France.

Cinq pianistes, 2h30 d'un récital XXL aux allures d'épopée noctambule : l'édition 2024 de Pianomania a fait plus que tenir ses promesses, même si tous les pianistes n'ont pas convaincu.

Au sein d'un programme riche en évocations, le superbe concerto pour orgue Waves de Pascal Dusapin, magnifiquement porté par Olivier Latry, compense les limites de la direction d'Ariane Matiakh.

Si la direction d'Eva Ollikainen a déçu dans la Quatrième Symphonie de Brahms, la première partie du concert fut autrement plus réussie, avec un admirable Concerto K 503 de Mozart par Francesco Piemontesi.

Remplaçant son compatriote Mikko Franck initialement annoncé, le chef finlandais a proposé une lecture parfois froide et un peu artificielle du monument mahlérien, avec de vrais moments forts toutefois.

Une intéressante création mondiale de Tatiana Probst, des Nuits d'été enchanteresses sous la voix de Lea Desandre et une Symphonie alpestre parfaitement maîtrisée : c'était une belle rentrée pour le Philhar'.

Après un Concerto pour violon de Brahms décevant en compagnie de Julia Fischer, l'orchestre et son chef ont rayonné dans les Images de Debussy, et intéressé dans la rare Deuxième Symphonie d'Elsa Barraine.

Avec la classe de Meryl Streep en récitante et la coopération remarquable de toutes les forces vives de la Maison ronde, la création du compositeur et songwriter tient ses promesses.

Le piano formidable d'Alexandre Kantorow n'a pas suffi à compenser le ronron orchestral de la phalange dirigée par Cristian Măcelaru, peu éloquente également après l'entracte dans les extraits de Roméo et Juliette de Prokofiev.

Dans un programme 100% français qui représente pourtant le cœur de leur répertoire, l'orchestre et son directeur musical ont paru empruntés, au contraire d'un Seong-Jin Cho inspiré dans Saint-Saëns.

Le chef finlandais se révèle un guide exaltant dans sa fascinante intégrale des symphonies de son compatriote, nous obligeant à oublier toutes nos habitudes d’écoute et nos références discographiques.

Dans une version arrangée par Félix Roth pour onze instruments à vent et une contrebasse, le chef-d'œuvre de Mozart bénéficie d'une belle mise en place... mais guère plus.

Si Tarmo Peltokoski déçoit dans la grande fresque tirée du Ring de Wagner malgré un Philhar' en forme, Patricia Kopatchinskaja éblouit dans une œuvre difficile, le Concerto pour violon de Schönberg.

Au clavier comme à la baguette, le chef-pianiste montre de belles inspirations et une vraie capacité à modeler la sonorité d'un orchestre en forme.

Dans Borodine, Chostakovitch et Stravinsky, le Philhar', son directeur musical finlandais et la violoniste norvégienne invitée ont montré toute la richesse du répertoire russe.

Dans le Deuxième Concerto de Chostakovitch, le violoniste allemand fascine... et réussit à faire oublier la direction incompréhensible de Gemma New, qui parviendra à perdre l'ONF dans la Symphonie « Pastorale » de Beethoven.

Neuf ans après une rencontre mémorable, le chef anglais a retrouvé l'orchestre parisien le temps d'un concert très bien dosé par les interprètes malgré le volume des Planètes de Holst.

Avec leur nouveau violoncelliste Yuya Okamoto, le quatuor a montré qu'il n'avait rien perdu de sa virtuosité collective dans un programme qui a mis en avant leur incroyable polyvalence stylistique.

À la direction et au violon, Leonidas Kavakos associe la grâce (chez Mozart) et le drame (chez Prokofiev) dans un concert où la complicité avec Antoine Tamestit et le Philhar' a sauté aux oreilles.

Comme le veut la tradition instaurée en 2018, le Philhar' a commencé l'année avec la Neuvième Symphonie de Beethoven. Retour sur une exécution peu inspirée sous la baguette ronflante de Mikko Franck.

Le Philhar' propose un concert de Noël sans grand rapport avec la Nativité mais on ne s'en plaindra pas, tant son programme américain est passionnant sous la baguette de Robert Treviño.

Avec María Dueñas en invitée d'honneur, l'orchestre et son directeur musical ont proposé un concert en demi-teinte aux auditeurs de la Maison de la radio et de la musique.

Appelé à la rescousse en dernière minute, le chef a dirigé une belle version de concert du ballet, livré en (quasi) intégralité en guise de concert de Noël dans la Maison ronde.

Sur le fond comme sur la forme, le chef-d'œuvre inachevé de Mozart dirigé par Leonardo García Alarcón laisse sur sa faim, malgré l'implication des forces de l'Orchestre Philharmonique de Radio France.

En pèlerin humble et éloquent, le violoncelliste a fait merveille au côté d'un Orchestre Philharmonique de Radio France en grande forme sous la direction d'alchimiste de la cheffe australienne.

De Haydn à Schubert via un détour par Bartók, le quatuor français a proposé une véritable leçon de musique de chambre et d'interprétation.