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Dans un programme Chopin-Debussy-Mozart-Szymanowski agencé curieusement, le musicien polonais échoue à convaincre malgré des qualités pianistiques indubitables.

L'orchestre et la cheffe se distinguent dans une version de concert où la distribution n'a pas été à la hauteur de l'événement.

Cette production signée Daniel Jeanneteau voit enfin le jour, deux ans après sa date de création initiale, reportée en raison de la crise sanitaire. Une réussite sur tous les plans.

Une, deux, quatre puis huit mains se sont retrouvées sur les pianos de La Scala Paris pour célébrer une musicienne singulière, dans un concert aux allures de réjouissant feu d'artifice.

François-Xavier Roth et sa fameuse formation historiquement informée se sont offert en guise de cadeau d'anniversaire un programme riche, coloré et poétique.

Sous la direction de Stanislav Kochanovsky, l'Orchestre de Paris laisse une impression mitigée, la grande beauté des bois ne masquant pas des déséquilibres dans Beethoven et une forme de retenue dans Brahms.

Mettant à l'honneur plusieurs œuvres rares, ce programme des Berliner Philharmoniker dirigés par le chef français nous plonge dans un univers mélancolique illuminé par la performance de la violoniste allemande. 

Sous la direction du chef finlandais, l'œuvre monumentale d'Olivier Messiaen a eu du mal à retenir l'intérêt, après une belle prestation d'Axelle Fanyo et de l'Orchestre de Paris en première partie.

Grand et inoubliable, le récital de Cristian Budu s'est montré digne de Nelson Freire. La veille, Alexandre Kantorow a également montré qu'il était à ranger parmi les géants du piano.

Ce 14 juillet, la Ferme de Saint-Maurice a résonné de la poésie et de l'éclat de pièces de Debussy, Liszt, Bartók et Ravel, en clôture du Festival de Bellerive.

Le violoncelliste a délivré une performance hautement spectaculaire, aux côtés d'un Orchestre National de France dont les individualités ont brillé, sous la direction inégale de Cristian Măcelaru.

À Évian, Liya Petrova et Victor Julien-Laferrière ont fait honneur à la programmation de Philippe Bernhard, et Elim Chan a dirigé une Mer d'anthologie à la tête de l'Orchestre national de Lyon.

Le pianiste argentin affronte les difficultés par la face nord dans un récital audacieux qui marque également par la profondeur de ses pages lentes.

Des quatre finalistes rescapés des 330 candidatures initiales, le chef allemand et son confrère estonien ont été les plus convaincants – mais l'un d'eux méritait sans doute le Premier Prix, qui n'a pas été attribué...

Dirigés par le chef colombien Andrés Orozco-Estrada, on retrouve les musiciens de la Staatskapelle de Berlin et Renaud Capuçon pour la création de Layal, pour violon et orchestre du Toulousain Benjamin Attahir.

Le violoniste américain brille dans l'ingrate Symphonie espagnole de Lalo. Excellent dans Manoury, l'Orchestre National de France et son directeur musical ne résolvent pas tous les mystères de La Mer de Debussy.

C'est un public peu nombreux mais chanceux qui a assisté aux premiers pas des Rencontres Clés au Château d'Augerville, tout jeune festival porté par l'enthousiasme de David Grimal et de ses partenaires.

Dans un programme très bien conçu, Kensho Watanabe dirige un Orchestre Métropolitain de Montréal en belle forme. Karina Gauvin s'illustre dans des lieder d'Alma Mahler.

À la Philharmonie de Paris, Martha Argerich et Nelson Goerner ont montré qu'ils avaient, à l'instar de Nelson Freire à qui ils rendaient hommage, « The real thing ».

Accompagné ou non du splendide Pavel Haas Quartet, Boris Giltburg fait merveille dans Debussy, Ravel et Franck.

L’unique opéra de Debussy surprend agréablement, la qualité de la distribution et de la mise en scène de Patrice Caurier et Moshe Leiser compensant largement la réduction de l'orchestre au seul piano en accompagnement.

Sous la direction d'Iván Fischer et avec la complicité de l'altiste Tabea Zimmermann, l'orchestre hongrois a livré un concert mémorable, alliant intelligence de la programmation et excellence de l'interprétation.

Le pianiste allemand interprète un programme français passionnant mais les grincements incessants des fauteuils dans le public ont altéré sa concentration et empêché l'expérience d'atteindre les sommets auxquels elle était promise.

Si l'habillage pianistique proposé par Beatrice Rana est somptueux, il n'est pas toujours des plus appropriés... et le maniérisme de la musicienne finit par agacer.

La production mise en scène par Éric Ruf et dirigée par François-Xavier Roth s'avère un très beau spectacle, comportant des partis pris audacieux qui ne convainquent cependant pas toujours.

Remplaçant au pied levé sa consœur qui avait fait une mauvaise chute dans la rue, Mao Fujita a repris à l'Opéra de Riga son programme du récital de la veille.

À Royaumont, le jeu évocateur de Maroussia Gentet rassemble les images suscitées par les œuvres d'un compositeur d'hier, Debussy, et de ceux d'aujourd'hui, de Gérard Pesson à Giulia Lorusso.

Dans l'église de La Grave, le pianiste et le violoncelliste se promènent avec aisance entre des styles variés, de Beethoven à Manoury et Meïmoun en passant par le trop rare Maurice Emmanuel.

Le Festival Radio France Occitanie Montpellier rayonne bien au-delà de la seule préfecture de l'Hérault, comme le montre ce superbe concert du Quatuor Ellipsos à Villeveyrac.

Expérience sensorielle et émotionnelle rare de reconnaître un thème de jazz connu se glisser dans une harmonie « française » à la couleur plus modale que tonale.

Malgré quelques temps forts, en particulier la reprise brillante de Herman Schmerman, la soirée « Etoiles de l’Opéra » laisse un avant-goût mitigé sur l'avant-scène du Palais Garnier.

Le directeur musical de l'Orchestre Philharmonique de Radio France échoue à structurer l'œuvre debussyste et à assister Bertrand Chamayou, brillant dans Ravel comme dans les études de Yann Robin.

Dans un programme Tchaïkovski, Debussy et Ravel, le violoniste Gil Shaham donne son premier concert public depuis le début de la crise sanitaire, tandis que Paavo Järvi retrouve l'orchestre dont il a été directeur musical.

Dernière des trois journées du Festival Muse&Piano au Louvre-Lens, avec une passionnante classe de maître et des récitals toujours aussi admirables...

L'ennuyeuse Symphonie n° 2 de Saint-Saëns n'a pas contribué au succès de ce concert de rentrée à Radio France, animé seulement par l'arrivée du pianiste britannique. 

Heureux de retrouver le public, le duo Devieilhe-Thauraud livre un récital aussi excitant que bouleversant à travers les grands compositeurs de mélodie française.

Un concert dont la diversité des genres musicaux inscrits au programme est assez stupéfiante, de Haydn et Beethoven à Queen.

Qui de mieux que John Adams pour diriger un concert américain ? L'Orchestre Philharmonique de Radio France s'est associé au fameux compositeur pour un concert prometteur mais finalement frustrant, notamment dans la création du jour.

Le pianiste emporte son auditoire dans un récital ensorcelant, avec cet effacement dans la présence qui est le secret des maîtres.

Si la direction quelque peu verticale de Lawrence Renes ne convainc pas totalement, les musiciens de l'ONL ont livré une admirable performance musicale dans un programme entièrement vingtiémiste.

Le maestro russe était invité à la Philharmonie pour diriger la formation maison dans un programme franco-russe (Debussy-Stravinsky) aux allures de confrontation de styles.

Concerto, symphonie, œuvres pour deux pianos ou cordes seules : voici le programme éclectique offert par Martha Argerich et l'Orchestre de chambre Franz Liszt dirigé par Gábor Takács-Nagy en cet après-midi de Fête des Lumières à Lyon.

Belle découverte que celle du jeune Russe Ivan Bessonov ! Retour sur son récital à la Fondation Vuitton, dans un beau programme construit autour de Bach, Debussy, Rachmaninov, Tchaïkovski et... Bessonov lui-même. 

L'Opéra de Dijon reprend le Pelléas qu'Éric Ruf avait proposé à Paris en 2017 : une vison très sombre de l'œuvre, portée par une excellente distribution.

Programme entre romantisme allemand et musique française à l’Auditorium de Lyon, avec l’Orchestre National de Lyon dirigé par Karl-Heinz Steffens.

Stéphane Degout et Cédric Tiberghien proposaient aux Bouffes du Nord un riche programme, mêlant mélodie et lied pour une soirée riche en contrastes. 

Le Club musical de Québec a offert une exaltante ouverture de saison avec un récital Baudelaire mettant en vedette la contralto chérie des Québécois Marie-Nicole Lemieux et le comédien chevronné Raymond Cloutier. 

La saison s'est ouverte sur un concert réjouissant. Au côté de l'Orchestre Philharmonique dirigé par Mikko Franck, Nikolai Lugansky a délivré une interprétation éblouissante du Concerto pour piano n° 2 de Prokofiev.

Après un temps d'adaptation, l'Orchestre de Paris et Pablo Heras-Casado se sont accoutumés l'un à l'autre et ont livré de très belles interprétations, notamment celle du troisième concerto pour violon de Péter Eötvös, joué par Isabelle Faust.

Programme 100% français ce soir pour le Quatuor Modigliani dans le cadre du Gstaad Menuhin Festival.