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Martin Helmchen a déployé tout son talent, Thomas Hengelbrock n'a pas manqué de bonnes idées dans Dvořák, mais il a manqué un souffle spécial dans un programme somme toute peu cohérent.

Le festival lancé sur le modèle des Prom's londoniens a connu une soirée inaugurale réjouissante, avec notamment une Deuxième Symphonie de Sibelius à marquer d'une pierre blanche.

Au côté d'un Jonathan Fournel étincelant dans le Concerto de Schumann, l'Orchestre national de Montpellier Occitanie a d'abord semblé sur la retenue sous la baguette de son directeur musical, avant de briller dans la Symphonie « du Nouveau Monde ».

Si Rudolf Buchbinder a déçu dans le Concerto pour piano n° 1 de Brahms, le chef principal du Luzerner Sinfonieorchester a mené une interprétation hédoniste singulière de la Symphonie « du Nouveau Monde » de Dvořák.

Si l'Orchestre National du Capitole de Toulouse a étalé sa somptueux pâte sonore, c'est bien la pianiste argentine qui a une nouvelle fois impressionné dans le Concerto pour piano n° 1 de Beethoven.

Après un premier concert Brahms-Dvořák décevant, John Eliot Gardiner a récidivé, plombant un Philhar' méconnaissable dans la Symphonie n° 7 de Dvořák. Alexandre Kantorow a fait ce qu'il a pu, en vain.

Dans le Premier Concerto de Brahms, Alexandre Kantorow s'est montré passionnant mais peu fusionnel avec le Philhar' et un John Eliot Gardiner qu'on a connu plus inspiré.

Le chef allemand a peiné à donner à la Neuvième Symphonie de Dvořák son urgence dramatique, un manque qui s'est fait sentir dès la Symphonie n° 35 « Haffner » de Mozart en première partie.

L'orchestre néerlandais a livré une démonstration dans une Huitième Symphonie d’Antonín Dvořák d'anthologie, après un concert Concerto « Jeunehomme » de Mozart particulièrement éloquent sous les doigts de Maria João Pires.

Au sein d'un programme riche en évocations, le superbe concerto pour orgue Waves de Pascal Dusapin, magnifiquement porté par Olivier Latry, compense les limites de la direction d'Ariane Matiakh.

Dans le Troisième Concerto de Bartók, soliste, chef et orchestre ont proposé une interprétation admirable et indissociable, avant une Symphonie « du Nouveau Monde » d'une très grande justesse.

Au sein du week-end de clôture du festival aixois, deux concerts ont joliment mis à l'honneur la jeune génération de la musique de chambre aux côtés de Gil Shaham et Renaud Capuçon.

La fameuse phalange tchèque et le violoncelliste espagnol Pablo Ferrández ont livré un passionnant programme 100% Dvořák, dont une Huitième Symphonie interprétée avec une fraîcheur et une joie communicatives.

Le violoncelliste se fait chef le temps d'une Septième Symphonie de Dvořák riche en couleurs, avec un Orchestre de chambre de Paris en belle forme dans Haydn.

Le violoncelliste norvégien fait corps avec le Deuxième Concerto de Chostakovitch. À la tête de la phalange toulousaine, Petr Popelka marque également les esprits dans Dvořák et Prokofiev.

Dans un programme qui sortait des sentiers battus et avec un soliste-surprise (Stephen Waarts remplaçant au pied levé Christian Tetzlaff), le BNO et son chef associé ont suscité l'enthousiasme.

Avec clarté et sensibilité, l'Orchestre philharmonique de Radio France et Sakari Oramo ont livré un beau programme dont le sommet est resté les pièces de la compositrice finlandaise avec Anu Komsi.

La mise en scène de Clarac et Delœil échoue à transmettre toute la force du chef-d'œuvre de Dvořák et ne facilite pas la tâche des chanteurs. L'orchestre et le chef sauvent l'honneur.

Pas aidé par la direction emphatique et statique de Myung-whun Chung, le lauréat du Concours Van Cliburn n'a pas su déployer son jeu dans le Concerto de Robert Schumann.

Invités à Paris pour la deuxième fois en moins de six mois, les Wiener Philharmoniker et Jakub Hrůša ont montré leur complicité et leur talent. Déception en revanche pour Igor Levit dans Brahms.

Après les admirables Cinq Éléments de Qigang Chen, le concert de l'Orchestre de Paris a perdu de sa superbe avec un concerto mozartien conventionnel et une symphonie de Dvořák bien mal servie.

Kazushi Ono embarque le Brussels Philharmonic, le Chœur de la Radio Flamande, le chœur Octopus et quatre vaillants solistes pour un intense Stabat Mater de Dvořák.

Tout entier soumis au texte déchirant de Schubert, le pianiste laisse à la musique le pouvoir d'émouvoir et brise le cœur des auditeurs après une interprétation d'anthologie.

Si le jeune violoniste suédois fait fort belle impression dans le Concerto de Tchaïkovski, Olari Elts déçoit à la tête de la phalange estonienne dans un programme étrangement pensé.

Dans une nouvelle production qui a également valeur d'entrée au répertoire, l'œuvre de Dvořák bénéficie d'une mise en scène soignée et engagée, et d'interprètes tout aussi remarquables.

Entourée de Daniel Harding, Ian Bostridge, Christian Tetzlaff, Alban Gerhardt et Paul Lewis, la phalange parisienne a livré un concert exceptionnel, fidèle à la façon qu'avait Lars Vogt de faire la musique.

S'ils laissent perplexe dans Widmann ou dans Dvořák, malgré une Hilary Hahn au sommet de son art, les musiciens de l'Orchestre philharmonique de Rotterdam crèvent la scène dans Brahms, menés par Lahav Shani.

Somptueuse Lisa Batiashvili, éblouissant Yannick Nézet-Séguin : la Philharmonie de Paris s'offre une soirée étoilée avec le Philadelphia Orchestra et son chef canadien, nommé Officier de l'ordre des Arts et des Lettres.

Dans le cloître de l'abbaye de Silvacane, le Quatuor Takács a donné une interprétation engagée d'œuvres de Dvořák et Schubert.

Du grand répertoire interprété par Adam Laloum et Anne Queffélec, mais pas que : La Roque d'Anthéron a proposé une remarquable ouverture à la musique d'aujourd'hui, notamment à celle de Gérard Pesson.

Le violoncelliste a délivré une performance hautement spectaculaire, aux côtés d'un Orchestre National de France dont les individualités ont brillé, sous la direction inégale de Cristian Măcelaru.

Le Quatuor Modigliani et Frank Braley se mêlent au timbre de velours de Cyrielle Ndjiki Nya et accompagnent les danseurs Agnès Letestu et Vincent Chaillet dans un pas de deux plein de grâce.

Sous la direction d'Andris Nelsons, la phalange viennoise impressionne dans Chostakovitch et séduit dans Dvořák, dont la Symphonie n° 6 est sublime de douceur et de tendresse.

Pour son concert de fin de mandat, le directeur musical de l'Orchestre Symphonique Bienne Soleure a offert un concert personnel et séduisant au public biennois.

L'Orchestre National de France et le Chœur de Radio France proposent un Stabat Mater de Dvořák assez austère sous la direction de Christophe Eschenbach au Théâtre des Champs-Élysées.

Manfred Honeck réussit à galvaniser l'Orchestre National de France autour d'un programme Dvořák-Grieg particulièrement enlevé. 

La Moldau dirigée par Xian Zhang n’est pas une croisière tranquille où l’on prendrait à loisir des photos de paysages ; c’est un torrent joyeux qui nous emporte et nous charrie de tableaux en tableaux.

En ce dernier jour de la Biennale de quatuors à cordes de la Philharmonie, les Espagnols et les Autrichiens ont proposé une passionnante opposition de styles dans des œuvres du style classique.

Dans le cadre de la Biennale de quatuors à cordes, les Jérusalem revisitent leur Dvořák et proposent un Quatuor « Américain » et un Sextuor plus exubérants que jamais, avec Gary Hoffman et Miguel da Silva.

La violoniste et l'orchestre ont enthousiasmé le public de La Filature par leur interprétation d'une grande finesse des Quatre Saisons recomposées de Max Richter.

La mezzo-soprano et l'orchestre placé sous la direction précise de Kaspar Zehnder ont fait forte impression dans les dix Chants bibliques op. 99 de Dvořák.

Le chef ouzbek délivre une formidable interprétation de la Symphonie « du Nouveau Monde », après une première partie déjà remarquable, illuminée par Alexandre Kantorow.

Trente ans après la fondation de l'Orchestre des Champs-Élysées, Philippe Herreweghe fascine toujours par son aptitude à faire entendre des interprétations d'une parfaite clarté, malgré une gestique souvent mystérieuse. 

Fidèles au Festival Radio France Occitanie Montpellier, la soprano et le chef d'orchestre proposent une soirée d'anthologie en clôture de l'édition 2021.

Au Grand Théâtre de Provence, l'Orchestre National de France, son directeur musical et le violoniste Nikolaj Szeps-Znaider font une démonstration de virtuosité parfaitement dosée.

Au TCE, Lars Vogt dirige son Orchestre de chambre de Paris dans une Symphonie n° 2 de Brahms délicatement chambriste, après un brillant Concerto pour violon de Dvořak par Christian Tetzlaff.

Dans un concert en hommage à Patrick Davin, Alain Altinoglu invite Benoît Mernier pour César Franck et termine en beauté avec un Symphonie du Nouveau Monde tempétueuse.

Un concert dont la diversité des genres musicaux inscrits au programme est assez stupéfiante, de Haydn et Beethoven à Queen.

Le Chicago Symphony Orchestra et Riccardo Muti ont montré tout leur savoir-faire dans une soirée Wagner-Hindemith-Dvořák éclatante – quoique parfois clinquante.

Pour l'entrée de l'œuvre de Dvořák au répertoire de l'Opéra National du Rhin, la metteuse en scène Nicola Raab fait une proposition virtuose où la vidéo se taille la part du lion.