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Le chef d'orchestre s'est montré très inspiré dans un programme riche et varié à la Philharmonie, avec Lisa Batiashvili, François Leleux et Thierry Escaich en invités de marque.

En deux soirées, le festival de musique de chambre deauvillais a montré ce qui fait sa singularité : mélange des générations d'artistes, richesse des répertoires, excellence de l'interprétation.

Vingt-cinq compositrices, vingt-six compositions en un concert, du piano seul au lied et à diverses formations de chambre, c'est une belle idée mais c'est aussi une source de frustration...

Avec notamment deux créations mondiales de Tobias Feierabend et José Manuel López-López, le concert d'ouverture du Festival Ensemble(s) a tenu ses promesses.

En pèlerin humble et éloquent, le violoncelliste a fait merveille au côté d'un Orchestre Philharmonique de Radio France en grande forme sous la direction d'alchimiste de la cheffe australienne.

Un violoncelle-rockstar, des fleurs qui dansent et un mystique soufi du XIIe siècle qui voyage dans le temps : l'EIC a offert une aventure aussi excentrique que passionnante au public de la Philharmonie.

Le week-end de clôture du festival portugais dirigé par Christoph Poppen a fait la part belle aux jeunes interprètes, avec des résultats particulièrement enthousiasmants.

À la tête de ses Musiciens de Saint-Julien, François Lazarevitch propose une intégrale des six concertos brandebourgeois qui ne manque pas de virtuosité mais a fortement tendance à courir.

Véritable star de cette soirée « Royal Haendel », Le Consort vole la vedette à Eva Zaïcik dont le somptueux instrument manque d’audace.

La mezzo-soprano et l'orchestre placé sous la direction précise de Kaspar Zehnder ont fait forte impression dans les dix Chants bibliques op. 99 de Dvořák.

Le chef finlandais retrouve l'orchestre qui l'a lancé et il le lui rend bien, dirigeant un Oiseau de feu d'anthologie et accompagnant Peter Mattei avec talent. Miklós Perenyi paraît plus à la peine dans Dutilleux.

Dans un programme entièrement consacré à Telemann, Les Timbres confirment qu'ils sont l'un des plus beaux ensembles de chambre baroques.

En direct sur sa chaîne YouTube, l'orchestre lillois montre sous la direction du hautboïste François Leleux qu'il n'a rien perdu de sa superbe malgré deux confinements.

L'Orchestre de Paris et la lauréate de La Maestra Rebecca Tong donnaient le premier concert sans public du reconfinement dans la grande salle Pierre Boulez. Une expérience forte et singulière.

Programme éclectique à la Philharmonie, mélangeant classique et contemporain, pour un concert tout en subtilités avec le vénérable Christoph von Dohnányi à la tête de l'Orchestre de Paris. 

Le second concert du cycle « Groupe des Six » à Radio France proposait un programme composite, dont les différents solistes se sont acquittés avec plus ou moins de bonheur. 

Malgré un programme particulièrement ambitieux et une Philharmonie à moitié vide, les Dissonances prouvent combien un orchestre sans chef peut dominer Wagner, Strauss et Schönberg...

Artiste en résidence à Radio France cette saison, le pianiste Bertrand Chamayou y donnait un concert-hommage à Beethoven avec Vilde Frang, Sol Gabetta et l'Orchestre Philharmonique de Radio France.

De Strauss à Rihm, la clôture du Festival Présences à Radio France est riche en émotions. Hilary Hahn joint son violon au hautbois d'Hélène Devilleneuve pour un Bach énergique !

La jeune star du violoncelle britannique, Sheku Kanneh-Mason, a fait des débuts mitigés avec l'Orchestre Philharmonique de Radio France. À la baguette, Santtu-Matias Rouvali laisse une impression comparable.

Concert « diVin » au Conservatoire de Mulhouse, où les musiciens de l'Orchestre Symphonique de Mulhouse ont enchanté le public, dans un programme d'œuvres des XXe et XXIe siècles.

L'ouverture de saison au Centre de musique de chambre de Paris propose un nouveau concert-spectacle : « Mozart vs Stadler : la grande partie ». Retour sur une soirée festive à la salle Cortot.

L'Orchestre de Radio-France s'invite à la Philharmonie pour un programme à l'accent américain, de Fauré à Bernstein en passant par Glass (création française du Double concerto) et Copland.

Kazuki Yamada conviait Genève à fêter l’esprit français au travers de symphonies de Bizet et Saint-Saëns. Bravo aux musiciens pour cette belle soirée ! 

Pour célébrer ses rares retrouvailles avec le Philharmonique de Radio France, Marek Janowski a concocté un programme dévoilant l'orchestre sous différentes coutures. 

L’Orchestre de la Suisse Romande, de retour de tournée en Amérique Latine, ravit le public genevois d une Troisième Symphonie de Mahler remarquable. Jonathan Nott aura convaincu le public que Mahler est de retour en terres genevoise par la grande porte.

Retour sur un concert aux forts échos politiques contemporains et conçu comme une manifeste pour la paix.

Remplaçant Julia Fischer, Ye-Eun Choi a fait ses débuts parisiens en compagnie de l’Orchestre National de France. La jeune violoniste coréenne est sans doute l'une des artistes les plus accomplies de la génération de demain.

Un événement rare : Christiane Karg accompagnée par Mahler lui-même grâce à un enregistrement Welte-Mignon, et une Quatrième Symphonie de Mahler de haut vol.

Retour sur la création française du Sieidi du finlandais Kalevi Aho sous la baguette alerte de Marzena Diakun.

Le Grand Théâtre propose les fastueuses « Szenen aus Goethes Faust ». Le Faust de Markus Werba domine un plateau de solistes de très belle tenue.

Séduisant rapprochement de styles divergents, mais surtout de timbres inaccoutumés, ce choix d’œuvres audacieux met à l’honneur des instruments aussi inhabituels que le basson ou le cor, brouille les harmonies familières.

Concert de l’ONF en faveur du Sidaction sous la baguette de Kirill Karabits, remplaçant Semyon Bychkov. Un résultat à l’expressivité rare, aussi animé que savamment nuancé.

Les quatre-vingt-treize musiciens des Dissonances ont participé à une performance extrême: interpréter le Sacre du printemps sans chef d'orchestre. Retour sur cet événement qui a enthousiasmé la Philharmonie.

Yuja Wang et le Mahler Chamber Orchestra inaugurent leur tournée européenne à la Fondation Louis Vuitton. Un programme audacieux qui confronte l’esthétique néoclassique de Stravinsky avec le romantisme à fleur de peau de Chopin, en les plaçant dans l’héritage de Mozart et de Beethoven.

On aurait pu craindre, le temps d’une Maurerische Trauermusik nous confirmant l’inadéquation de l’acoustique du TCE à l’effectif symphonique classique, que le choix de l’économie et de la joliesse, au détriment de l’émotion et de la profondeur, ne vienne blanchir la dureté d’un programme composé de véritables chefs-d’œuvre.

Marquée à la fois d’un désir de lignagevet d’un profond souhait de modernité, la musique d’un Messiaen, d’un Stravinsky ou d’un Fauré posent inévitablement problème à tout interprète voulant rendre compte de la part éthique d’une esthétique.

Le programme, 100% Bach, prévu à l’ouverture, fait ainsi à la fois vibrer les tuyaux de l’impressionnante réplique de l’orgue d’Arnstadt et résonner, entre prélude et fugue, les vocalises des cantates dans l’église de Pontaumur.

Belle idée, pour attester à qui en douterait encore, de la place toute particulière de Nino Rota dans la musique du XXème siècle, que d’adjoindre à ces pages cinéphiliques celles de la pièce de concert Divertimento concertante pour contrebasse et orchestre. 

Tabea Zimmermann aura offert au Victoria Hall la création d’un concerto du genevois Michael Jarrell de toute beauté, ainsi qu’un Debussy ourlé de mille couleurs sous la direction d’un Pascal Rophé inspiré. On aura regretté un Stravinski un peu en deçà et décousu qui aura certainement fait les frais de la préparation de la création.

Représentant rêvé de la culture symphonique française, Mikko Franck sait ce que ses meilleures heures doivent avant tout à son goût de l’ailleurs.

Fêter ses septante ans ? Pour Philippe Herreweghe, c’est un prétexte rêvé pour une tournée en Flandre, aux Pays-Bas et en Italie. Retour sur le concert au Concertgebouw de Bruges.

Le défilé d’orchestres étrangers dans la capitale ne faiblit pas, et après Berlin, Chicago et Londres, la Philharmonie nous offrait cette semaine Munich.

Mercredi soir, nous fûmes cueillis par la Maestria d’un chef superlatif dont le talent à la baguette est éblouissant. Bravo Monsieur Petrenko !

Singulier duel que celui proposé par l’Orchestre National de Lyon : Pierre-Laurent Aimard rencontrait le violoniste baroque et chef Riccardo Minasi dans un programme articulant autour du Quatrième Concerto de Beethoven la première et la dernière des symphonies de Haydn. 

Ce goût prononcé pour le flou, le tendre, n’a plus aucun secret pour Myung-whun Chung. Si bien que la promesse d’un programme 100% brahmsien pour son retour au Philhar' avait de quoi enthousiasmer, et fut abondamment tenue.

L’Orchestre de Chambre de Genève captivé par le hautbois d’Alexei Ogrintchouk, aura vécu une exaltation passionante qui ne durera malheureusement que le temps d’une danse Martinienne et Marcellesque ! Subsistent de nombreux points positifs qui donnent beaucoup d’espoir au renouveau de cet orchestre. 

On a entendu vendredi dernier le Philhar’ dans sa forme des grands jours ! Programme compact mais astreignant, magnifié par un pupitre de bois particulièrement soigneux.

Belle idée que de ne pas cantonner le Cantor à ses seules pages sacrées ! On sait William Christie soucieux de mettre en avant la sensualité et la vitalité de Bach, souvent réservées au seul baroque français.

Difficile de reprocher à cette entrée en matière une quelconque prévisibilité. Loin des passages obligés, du « grand » répertoire et des pages viennoises auxquelles s’attelle plus volontiers le Philharmonique en ce mouvementé début de saison, l’ONF se restreint avec ce concert d’ouverture à la musique française.