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Sous la direction de Laurence Equilbey, l'oratorio Le Paradis et la Péri fait l'objet d'une démarche singulière, avec mise en scène et vidéo. Malheureusement, la musique de Schumann en sort desservie.

Après sa création à La Monnaie en 2019, l'ouvrage de Pascal Dusapin et Frédéric Boyer fait ses débuts à l'Opéra-Comique. Un succès qui mériterait de dépasser le cercle des habitués de l'art lyrique.

Remplaçant Marianne Crebassa dans la version de concert proposée par l'Opéra de Rouen à Paris, la mezzo a ébloui l'assistance, bien secondée par un orchestre et un chef au sommet de leur art.

Si la mise en scène d'Andreas Homoki déçoit tant elle est incompréhensible, la performance de Gaëlle Arquez dans le rôle-titre et les couleurs de l'Orchestre des Champs-Élysées dans la fosse méritent le détour.

Accompagné de l'Insula Orchestra, l'ensemble fondé et toujours dirigé par Laurence Equilbey a proposé un programme réjouissant qui a mis en avant les différentes facettes de l'œuvre de Mendelssohn.

Avec sa Cappella Mediterranea et le chœur accentus, le chef argentin a transporté le public au XVIIe siècle, au cœur des cérémonies religieuses de la ville éternelle.

Sous la direction du chef finlandais, l'œuvre monumentale d'Olivier Messiaen a eu du mal à retenir l'intérêt, après une belle prestation d'Axelle Fanyo et de l'Orchestre de Paris en première partie.

Avec son Insula Orchestra et son chœur accentus, Laurence Equilbey est à la baguette d'un splendide concert Haendel où se distingue également la soprano Chiara Skerath.

Pene Pati et Perrine Madoeuf, arrivés quelques heures avant le lever de rideau pour remplacer les titulaires malades, font triompher Roméo et Juliette à l'Opéra Comique.

Première production à bénéficier de la nouvelle plateforme « Normandie Lyrique et Symphonique », la Tosca de David Bobée vaut le détour pour sa mise en scène saisissante comme pour son trio vocal principal.

Au Théâtre des Champs-Élysées, la Compagnie 14:20, familière des arts du cirque et de la magie, propose une vision éminemment originale du Freischütz. Mais dans ce spectacle atypique, la magie est également vocale.

Pari réussi à l'Opéra Comique pour cette réjouissante réhabilitation de l'opéra d'Adolphe Adam. Mise en scène luxuriante et interprètes de choix : une production à ne pas manquer.

Quasiment oublié depuis sa création en octobre 1854, La Nonne sanglante retrouve enfin les honneurs de la scène. Souhaitons-lui une très longue seconde vie !

L'Opéra-Comique réhabilite un ouvrage-phare du XIXe siècle, le Domino noir. Mise en scène génialement inventive et casting cinq étoiles pour une production à ne pas manquer.

Non content d’associer deux compositeurs unanimement appréciés par les mélomanes, avertis ou non, le programme fait montre d’une vraie intelligence, celle de faire la part belle à deux lectures plus personnelles que bêtement nationales de la spiritualité.

Une soirée haute en couleurs portées par des interprètes de grand talent pour fêter Noël.

L’Opéra de Rouen Haute Normandie ouvre sa saison lyrique avec Norma. Musicalement intéressante, cette production souffre néanmoins d'une mise en scène qui rencontre quelques limites dans son ambition.

Depuis leur intégrale Beethoven, qui avait obtenu à Paris un succès considérable, nous n’avions pas eu l’occasion de reparler des Berliner Philharmoniker. Ultime étape de leur tournée d’adieu avec Sir Simon Rattle, la Philharmonie accueillait de nouveau ce dimanche la phalange berlinoise.

La nouvelle Seine Musicale porte au nombre de trois le nombre d’auditoriums flambant neufs récemment inaugurés à Paris.

L’Opéra Rouen Normandie fait redécouvrir un trésor d’opéra comique oublié dans la mise en scène d’Arnaud Meunier de 2014, sous la direction musicale de Jean-Pierre Haeck.

L'intégrité de la musique de Beethoven a été atteinte par ce concert "symphoniconumérique" loin de servir son objectif de désacralisation de la musique classique. 

Incohérences scéniques et aplatissements du livret mettent en question la lecture du mythe proposée par la production normande.

Douglas Boyd dirigeait l’Orchestre de Chambre de Paris dans un Messie de belle tenue à la Philharmonie de Paris. On y était.

Jeudi 24 septembre, Laurence Equilbey dirigeait le chœur Accentus et Insula Orchestra dans un programme constitué des Vêpres solennelles de Mozart et du Magnificat de C. P. E. Bach. Deux grandes œuvres qui ont fait l’objet d’une interprétation tristement rigoureuse, où la technique étouffait l’émotion. 

Dans le cadre de la Biennale d'Art Vocal, le chef d'oeuvre sacré de Dvořák était surtout porté par un choeur Accentus et un quatuor de solistes superbes, l'orchestre de chambre de Paris sous la direction de Laurence Equilbey s'étant montré décevant.

Une musique faussement simple, des mélodies ciselées avec une élégance et un raffinement extrêmes, une mise en scène "aux p’tits oignons", des interprètes formidables pour l'opérette de Reynaldo Hahn.

Loin de la ringardise dans laquelle certains voudraient reléguer l’œuvre et le genre, Le Pré aux Clercs constitue un très beau moment de musique et de théâtre, plein de charme et d’humour.

Thomas Zehetmair assume une direction audacieuse non sans frôler la Chute.

Cette saison, l’Opéra Comique fête ses 300 ans. Intitulé « Si l’Opéra Comique m’était conté », le gala célébrant le tricentenaire de l'institution retraçait son histoire en donnant un aperçu des créations emblématiques du lieu. Une frise chronologique efficace et très bien servie.

La représentation s’est ouverte sur le défilé de l’école de danse et du ballet, cortège pompeux et bien hiérarchisé de danseurs qui progressent en rang les uns après les autres, en costumes académiques et tutus blancs. L’exercice soumet les étoiles de l’Opéra, qui saluent seuls, au jeu cruel de l’applaudimètre et n’est pas toujours le bon reflet de la qualité de leur performance.

Andreas Homoki's meta-staging in Paris' Opéra-Comique cannot detract from strong musical performances at the Edinburgh Festival, led by Gaëlle Arquez as a near-perfect Carmen.  

Gorgeous French music, polished choral singing and excellent soloists are marred by an overwhelmingly dark timbre and unsympathetic video.

Laurence Equilbey makes a convincing case for a younger, fresher Fidelio played on period instruments.

The elegance of the First Symphony served as a perfect curtain raiser for the mammoth, exultant Ninth.

A disappointing staging of Weber's supernatural opera by Compagnie 14:20 in Paris

Palazzetto Bru Zane, spurred on by the zealous advocacy of conductor François-Xavier Roth, has turned to Saint-Saëns' very first opera, Le Timbre d'argent.

Fehlende chorische Prägnanz stand im Gegensatz zu Wunderwerken von Sandrine Piau und dem Insula Orchestras bei Mozarts Confessore-Verspern und der Krönungsmesse.

With the brilliant chamber choir Accentus and the recently formed period orchestra Insula behind her, Laurence Equilbey knows how to immediately captivate and move the modern listener.