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Pour son dernier concert en tant que directeur musical de l'Orchestre Philharmonique de Radio France après dix ans de mandat, le chef finlandais a dirigé un programme étrange, bigarré et peu festif.

Le chef finlandais a abusé d'artifices dans Le Tombeau de Couperin comme dans la Symphonie avec orgue de Saint-Saëns. Yunchan Lim s'est en revanche montré irrésistible dans Rachmaninov.

Avec Bruno Philippe en soliste et Emilia Hoving à la baguette, la phalange a donné un beau programme qui incluait une création mondiale et le rare Pelléas et Mélisande de Sibelius.

Après d'intéressantes raretés de la fin du XIXe siècle français, le chef du Concert Spirituel a dirigé une belle version du chef-d'œuvre fauréen dans l'église de Saint-Jean-de-Luz.

Le festival s'est achevé sur une belle première collaboration entre Les Siècles et Louis Langrée dans Daphnis et Chloé, avec Daniel Lozakovich en invité d'honneur dans le Concerto n° 3 de Saint-Saëns.

Le pianiste chinois a proposé un Concerto n° 2 de Saint-Saëns aux allures de « Offenbach chez Disney » ; quant au directeur musical de l'Orchestre de Paris, il a montré tout son art de la direction d'orchestre.

Les deux pianistes font preuve d'une synchronisation sans faille et d'une belle complicité dans un récital riche en évocations.

Le programme « Proust, mots et musique » s'est avéré un bien curieux mélange, qui a malheureusement laissé la musique en général et le violoncelliste Steven Isserlis en particulier sur la touche.

Dans un programme 100% français qui représente pourtant le cœur de leur répertoire, l'orchestre et son directeur musical ont paru empruntés, au contraire d'un Seong-Jin Cho inspiré dans Saint-Saëns.

Des Danses symphoniques de Rachmaninov légendaires et un Carnaval des animaux exceptionnel, lu par Annie Dutoit-Argerich : le concert de clôture des Sommets Musicaux aura tenu ses promesses !

Au côté de la fusée Kantorow, le chef finlandais se montre un accompagnateur exemplaire dans le Concerto n° 5 de Saint-Saëns, avant de faire parler son sens de la programmation après l'entracte.

Après un Lorenzo Gatto comme toujours d'une grande élégance dans le Troisième Concerto pour violon de Saint-Saëns, l'orchestre belge s'est distingué dans la pourtant complexe Symphonie n° 8 de Chostakovitch.

Le week-end de clôture du festival portugais dirigé par Christoph Poppen a fait la part belle aux jeunes interprètes, avec des résultats particulièrement enthousiasmants.

Plus entendue à Bruxelles depuis 1953, l'œuvre du compositeur de Samson et Dalila sort de l'oubli grâce à une belle distribution menée avec sensibilité par Alain Altinoglu.

Ce n'est pas tant à un concert mémorable qu'à une fête exceptionnelle, comme jaillie d'une époque révolue, que l'Orchestre des Champs-Élysées a convié les spectateurs de la Philharmonie.

La symphonie emblématique du compositeur de La Côte-Saint-André a bénéficié de l'engagement d'un bel Orchestre National de France, malheureusement émoussé par la direction de Thomas Hengelbrock.

Sous la direction idéale de Clemens Heil et avec la complicité virtuose de Claire Désert, l'Orchestre Symphonique de Mulhouse a montré son appétence pour le répertoire romantique.

Au TCE, Sébastien Rouland et son Saarländisches Staatsorchester proposent une soirée élégante mais sans ardeur autour de Sibelius et Saint-Saëns, à peine pimentée par le piano du théâtral Simon Ghraichy.

La Belle Saison a réuni les lauréats du Concours de Lyon et le Quatuor Zaïde pour un programme de musique de chambre puissante et raffinée – mais qui manque parfois de subtilité.

Les Zadig présentent un programme intégralement consacré à Saint-Saëns : à côté d'arrangements méconnus du compositeur, pas toujours convaincants, la formation impose une lecture fougueuse, sans être monolithique, du Trio n° 2.

Plutôt à l’aise dans un florilège de pièces à programme évocatrices de la mythologie grecque, l’Orchestre Pasdeloup est rejoint par François Dumont pour un Concerto n° 4 de Beethoven qui manque de relief.

Dans le cadre des commémorations entourant le centenaire du décès d'Albert Ier, l'OPMC a invité le violoncelliste norvégien pour un programme qui mettait en avant des compositeurs chers au prince.

Après un concerto très poétique aux côtés de David Kadouch, Stéphane Denève et son Brussels Philharmonic déploient des moyens titanesques (avec notamment une belle octobasse) dans la Symphonie fantastique.

À la tête de la phalange bordelaise, la jeune cheffe italo-turque dirige avec énergie et un agréable sens du partage un programme consacré à Saint-Saëns et Beethoven.

Des transcriptions d'œuvres de Saint-Saëns jusqu'aux improvisations à quatre mains, le talent et l'esprit de Nathanaël Gouin et Paul Lay ont illuminé le festival castelroussin.

Déception à Radio France où la disposition de l'orchestre et la direction peu subtile de Kazuki Yamada plombent la Symphonie de Chausson. Alexandre Kantorow sauve la soirée dans Saint-Saëns.

Belle redécouverte à Tours de La Pricesse jaune (de Saint-Saëns) et Djamileh (de Bizet) grâce au Palazzetto Bru Zane.

Dans un programme 100% français (Ravel, Fauré, Saint-Saëns), les deux solistes ont livré un récital de plus en plus incarné.

Plus donné au Théâtre Antique d'Orange depuis 1978, l'opéra de Saint-Saëns fait son retour avec un duo de rêve en Roberto Alagna et Marie-Nicole Lemieux.

Le festival « Les Coups de Cœur à Chantilly » du pianiste Iddo Bar-Shaï célèbre les 80 ans de la célèbre pianiste, avec Evgeny Kissin et Maxim Vengerov en guest stars.

De Rameau à la composition contemporaine, le programme concocté par la soprano et cheffe d'orchestre fait la part belle au spleen et manque parfois d'éloquence.

Ce programme 100% Saint-Saëns voit briller Les Siècles et François-Xavier Roth mais déçoit pour ce qui est des œuvres avec Renaud Capuçon et Bertrand Chamayou.

Réunis pour une soirée de gala exceptionnelle, les adhérents de l’association UNISSON ont proposé, d’une seule voix, un concert mettant en avant des œuvres lyriques d’une grande diversité. 

Malgré quelques temps forts, en particulier la reprise brillante de Herman Schmerman, la soirée « Etoiles de l’Opéra » laisse un avant-goût mitigé sur l'avant-scène du Palais Garnier.

L'ennuyeuse Symphonie n° 2 de Saint-Saëns n'a pas contribué au succès de ce concert de rentrée à Radio France, animé seulement par l'arrivée du pianiste britannique. 

Indisposée, Véronique Gens a eu bien du mal à venir à bout de ce programme de mélodies. La cohésion du duo qu'elle forme avec Susan Manoff lui a toutefois permis de livrer des interprétations d'une grande sensibilité.

Un scénario fréquent hier à l'Orchestre symphonique de Québec : un soliste – le violoncelliste Henri Demarquette – qui enchante, un chef – André de Ridder – qui déçoit.

Deux clans se sont opposés à l'occasion des dix ans du Centre de musique romantique française, sur la scène du Théâtre des Champs-Élysées. Retour sur un gala haut en couleur.

Le Festival Ravel a accueilli l'Orchestre Français des Jeunes, dirigé par Fabien Gabel. Berlioz, Saint-Saëns et Stravinsky ont suscité l'enthousiasme de l'auditoire réuni dans l'église de Saint-Jean-de-Luz.

Programme 100% français ce soir pour le Quatuor Modigliani dans le cadre du Gstaad Menuhin Festival.

Dans un programme allant de Schumann à Saint-Saëns en passant par Ravel, Bertrand Chamayou livre un récital fabuleux. De ceux qui installent un pianiste parmi les plus grands.

À la tête de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse, le jeune chef scandinave a livré une interprétation personnelle et intense d’œuvres phares du répertoire français, aidé par le violoncelliste István Várdai.

Les mélomanes de Québec ont eu droit à la crème de la crème avec deux des plus grands musiciens de notre temps, dans un programme livré avec fougue et un contrôle instrumental absolu.

Pendant près de trois heures, le prince des violonistes russes s'est livré à une démonstration de charme et d'humilité sans pareille. On s'incline ! 

À la Maison de la Radio, Neeme Järvi propose un Mahler original et captivant. Mais In Mo Yang manque de la douceur nécessaire pour défendre le Concerto n° 3 de Saint-Saëns.

Après sa tournée européenne, l’Orchestre national de Lyon fait son retour auprès de son public avec un programme mettant à l’honneur le majestueux orgue de l’Auditorium Maurice Ravel.

Au Septembre Musical de Montreux, Charles Dutoit galvanise les troupes de l’European Philharmonic of Switzerland et séduit le public par l’excellence de son interprétation.

Le duo Ludmila Berlinskaia – Arthur Ancelle a proposé un fastueux programme de compositions et d'arrangements pour deux pianos au festival Liszt en Provence.

Bon sang ! Mais pourquoi n'entend-on quasi plus jamais Le Tricorne, tout comme L'Amour sorcier de Manuel de Falla, d'ailleurs ?