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Portée par des musiciens et un chef hautement inspirés, la Neuvième Symphonie de Mahler s'est transformée en expérience humaine, vitale, bouleversante.

Dans des lieder de Gustav Mahler et Richard Strauss, les deux chanteurs se sont montrés complices, quitte à faire disparaître la part de tristesse et de mélancolie propre à cet univers poétique.

Iván Fischer et le Budapest Festival Orchestra envoûtent la Grange au Lac avec Mahler : Kindertotenlieder bouleversants et Cinquième Symphonie incandescente dans l’écrin des Rencontres Musicales d’Évian.

Dans des circonstances émouvantes, l'Orchestre Symphonique de la Monnaie, les chœurs de la maison bruxelloise et l'alto Nora Gubisch ont livré une interprétation mémorable de cette œuvre-fleuve.

À la tête des forces associées de l'Orchestre Symphonique de la Monnaie et du Belgian National Orchestra, le chef évite l'écueil d'une flamboyance superficielle dans cette œuvre aux effectifs monumentaux.

La violoncelliste suisse d'origine argentine a bouleversé le public toulousain dans Schelomo d'Ernest Bloch, avant que le directeur musical de l'ONCT ne joue la carte des contrastes exacerbés dans la Première Symphonie de Mahler.

Nikolaj Szeps-Znaider dirige l'Orchestre national de Lyon avec une grande économie de moyens, mais il obtient précisément ce qu’il veut : une interprétation profonde, riche et sensible.

Après une première partie dominée par le piano saisissant de Nikolaï Lugansky, le chef finlandais s'est davantage épanoui dans une symphonie qui aurait pu néanmoins gagner en intensité.

Invité pour la première fois par la phalange parisienne, le chef britannique a dirigé une Cinquième de Mahler bien organisée mais qui a manqué de consistance pour être exaltante.

L'orchestre et son directeur musical ont livré une interprétation puissante de la Deuxième Symphonie de Mahler, avec Karen Cargill en invitée d'honneur.

Pour son premier concert en tant que directeur musical de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse, le chef finlandais a fait forte impression, enchaînant prélude de Tristan et symphonie de Mahler avec la même inspiration.

Remplaçant son compatriote Mikko Franck initialement annoncé, le chef finlandais a proposé une lecture parfois froide et un peu artificielle du monument mahlérien, avec de vrais moments forts toutefois.

Très attendu, le concert du tandem Pappano-LSO, qui marquait les débuts du mandat du maestro à la direction musicale de la phalange britannique, a surpris par son aspect compact et brouillon.

Pour son premier concert de la saison, l'ensemble dirigé par Pierre Bleuse a choisi une thématique mettant à l'honneur Michael Jarrell en tant que compositeur et en tant qu'arrangeur.

La direction de la cheffe finlandaise apporte des notes florales à l'œuvre de Mahler, dessinant les mille et un détails d'un jardin japonisant.

À la tête de l'Orchestre symphonique de la Radio bavaroise, le chef britannique a dirigé une interprétation singulière de la plus pessimiste des symphonies mahlériennes, la Sixième dite « Tragique ».

Lors de deux soirées de clôture grandioses, le futur chef principal de l'orchestre anglais a créé un ascenseur émotionnel rarement vécu de mémoire de spectateur.

Retour sur les derniers récitals de l'édition 2024 du festival, qui symbolisaient l'esprit d'une manifestation restée fidèle à ses principes.

L'Orchestre Philharmonique de Radio France a proposé son premier concert avec son académie en place cet été au festival montpelliérain, dans un programme intégralement consacré à Gustav Mahler.

Le directeur artistique du festival alsacien a convié « son » orchestre bruxellois pour un concert d'ouverture exalté et exaltant, avec le baryton français en invité d'honneur dans Mahler.

Au-delà du soin apporté à la texture sonore, cette Cinquième de Mahler donnée à la Philharmonie impressionne par les risques pris, allant jusqu'au point de rupture... et le dépassant parfois.

Rarement la Nuit transfigurée de Schönberg aura semblé si dramatique ! Si l'interprétation de l'ensemble du programme aurait pu gagner en suggestivité, l'orchestre et le chef ont proposé une soirée hautement expressive.

Malgré un excellent Andrew Staples, l'orchestre historiquement informé et son chef fondateur François-Xavier Roth ont proposé une lecture bien peu inspirée du chef-d'œuvre de Gustav Mahler.

Déception à la Philharmonie où la phalange suédoise et son chef principal n'ont pas réussi à rendre toute l'expressivité ni tous les mystères de l'œuvre de Richard Strauss.

Sous la direction taillée au cordeau de Jaap van Zweden, l'orchestre a proposé une interprétation exceptionnelle d'un superbe programme, avec Alexandre Kantorow en invité de marque.

Après un Concerto pour clarinette de Mozart rendu hyper expressif par le jeu de Martin Fröst, l'Orchestre de Paris et Lahav Shani ont livré une Sixième de Mahler nuancée mais quelque peu ennuyeuse.

L'Everest de la musique symphonique a été gravi avec succès par des musiciens, des choristes et des solistes au sommet de leur forme, galvanisés par la direction inspirée et subtile de Daniel Harding.

Une soirée riche en couleurs et en textures, même si la Première Symphonie de Mahler a parfois souffert d'un excès de décibels, après un Concerto d'Adams engagé mais pas tout à fait convaincant.

Le chef britannique a fait de cette Symphonie « Tragique » un véritable cheval de bataille. Pour la tournée inaugurale de son mandat à la tête de l'orchestre munichois, il en livre une interprétation sidérante.

Invité à conclure l'édition 2023 du festival roumain, le chef finnois et l'orchestre hollandais ont proposé un diptyque de concerts contrastés, dont une mémorable Troisième Symphonie de Mahler a constitué le sommet.

La Neuvième Symphonie de Mahler était ô combien appropriée pour marquer la fin du mandat de Simon Rattle à la tête de la phalange londonienne. Retour sur un concert exceptionnel.

À la tête d'un Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino doté d'une belle palette chromatique, Zubin Mehta a proposé une interprétation pleine de sagesse de la Deuxième Symphonie de Mahler. 

Au grand complet (49 chanteurs !), le chœur dirigé par Léo Warynski a proposé une sacrée odyssée aux spectateurs des Rencontres musicales de Vézelay, jusqu'à l'immense Concerto pour chœur d'Alfred Schnittke.

Dans le site romain d’Ammaia, au pied de la citadelle de Marvão, l'orchestre portugais et son chef ont livré une interprétation exceptionnelle de la Cinquième Symphonie de Mahler.

En deux concerts, le jeune chef finlandais et futur directeur musical de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse a montré l'étendue de son talent et de sa complicité avec la phalange toulousaine.

En ouverture d'une édition 2023 synonyme de retour à la vie après trois éditions annulées, le nouveau directeur artistique a dirigé un splendide programme à la tête de l'Orchestre Symphonique de la Radio de Francfort.

Bien accompagné par l'Orchestre National du Capitole de Toulouse et Tugan Sokhiev, le pianiste autrichien a intelligemment placé son style singulier au service du discours de Beethoven.

Si la création mondiale de l'œuvre de Camille Pépin a en partie tenu ses promesses avec Renaud Capuçon en soliste, la Première Symphonie de Mahler a laissé de marbre.

Quinze ans après le décès de Maurice Béjart, l’Opéra de Paris remet à l’honneur le chorégraphe dans un triptyque magnifiquement défendu par les danseurs du Ballet.

En ouverture du Klarafestival, la cheffe opte pour une approche assez mesurée et une sobriété qui évitent le piège du sentimentalisme mais privent Messiaen et Mahler d'une part de leur puissance expressive.

À la Philharmonie, la phalange bavaroise et sa sonorité typiquement germanique « à l'ancienne » ont proposé une très belle Sixième Symphonie de Mahler, avec à la baguette un Lorenzo Viotti survolté.

Deux ans après le décès de Patrick Dupond, l'hommage prit la forme d'une somptueuse soirée de gala, avec le défilé du Ballet et l'interprétation de trois œuvres emblématiques du parcours du danseur.

À la Philharmonie de Paris, la phalange alsacienne et son directeur musical ont donné une extraordinaire interprétation de la Troisième Symphonie de Gustav Mahler.

Hors de tout système, la direction de Myung-whun Chung donne toutes ses dimensions à l'œuvre mahlérienne interprétée par un excellent Orchestre Philharmonique de Radio France.

Pleine d'effets, de pétarades de trombones, de sifflements acérés de la petite harmonie, de contrebasses sauvages, la Deuxième Symphonie de Mahler proposée à la Philharmonie a cependant manqué de cohésion.

Le metteur en scène propose une vision dépouillée et ô combien poétique de l'œuvre de Mahler, interprétée dans la fosse par le Klangforum Wien dans la transcription de Reinbert de Leeuw.

La formation dirigée par François-Xavier Roth associait Schönberg et Berg à la Première Symphonie de Mahler, dans un programme livré avec plus de précision que de souffle.

À la tête d'un orchestre en grande forme, le chef finlandais dirige la Deuxième Symphonie de Mahler comme un grand architecte, son souci du détail ne compromettant jamais la cohérence de l’ensemble.

La phalange tchèque, qui avait créé l'œuvre en 1908 avec le compositeur à la baguette, propose une interprétation mitigée de cette partition gigantesque.

Joyce DiDonato tient littéralement le Théâtre des Champs-Élysées sous son charme au cours d'un spectacle dédié à la Nature, parvenant à rendre cohérent un programme à la disparité assumée.