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Pour fêter son 80e anniversaire, la grande dame du piano a choisi de partager la scène avec trois jeunes pianistes (Pavel Kolesnikov, Samson Tsoy et Mihály Berecz) lors de deux belles soirées au festival toulousain.

Le musicien russe a d'indéniables qualités pianistiques, mais on a cherché en vain l'esprit de la danse et du chant dans un programme qui pourtant l'appelait.

En associant Joséphine Baker dans un solo de Germaine Acogny et Pina Bausch avec son mythique Sacre du printemps, le TCE rend hommage à son histoire et à deux grandes artistes.

Tout le long d'un programme imaginé avec la complicité de la compositrice Diana Soh, le quatuor vocal montre un goût appréciable pour la spatialisation, transportant le public à défaut de toujours le convaincre.

Pour sa première au festival toulousain, le jeune Américain a fait passer son clavier par toutes les émotions, par toutes les couleurs, par tous les extrêmes, sans jamais trembler ni faillir.

Sur des œuvres de Schubert et Stravinsky interprétées en live, la troupe australienne Circa incarne une humanité en souffrance mais solidaire dans un spectacle plein de beauté et très actuel.

De Mendelssohn à Stravinsky en passant par Schubert et Ravel, en quatre mains ou à deux pianos, le duo hollandais a subjugué par son osmose impressionnante et son jeu idéal.

Esa-Pekka Salonen et Benjamin Millepied ont uni musique et danse dans un beau programme où le Rituel in memoriam Bruno Maderna de Pierre Boulez a pris une dimension supplémentaire.

Si l'altiste a brillé dans le Concerto de Walton, le reste du programme a paru trop incongru pour permettre à la jeune cheffe Marie Jacquot de se distinguer pour ses débuts à Radio France.

Si le chef finlandais fait preuve d'un léger excès de contrôle dans Le Tombeau de Couperin de Ravel, il dirige une formidable version de Petrouchka après l'entracte.

La phalange et son ancien directeur musical ont donné la Pastorale de Beethoven et Le Sacre du printemps de Stravinsky dans un beau concert qui aurait toutefois pu être plus porté sur la narration.

Dans un concert tout sauf orthodoxe, le chef gréco-russe est resté du bon côté de la ligne de crête entre le sublime et le mauvais goût.

Après une première partie originale aux côtés du pianiste Jean-Frédéric Neuburger, le chef ossète est monté en puissance au fil de la soirée, finissant avec une symphonie grisante.

La production de 2008 donne lieu à une belle reprise sous la direction impeccable de Susanna Mälkki, avec une distribution dominée par Ben Bliss dans le rôle de Tom Rakewell.

Sous la direction du compositeur et chef Tan Dun, la phalange chinoise a proposé un programme de concert hétéroclite, qui allait de Mozart à Stravinsky en passant par Ravel et Tan Dun lui-même.

Un programme original, un chef connu et apprécié, un orchestre de tout premier ordre : la venue des Wiener Philharmoniker ne manquait pas d'arguments ; la déception n'en fut que plus grande.

Le second concert de l'Orchestre Symphonique de la Monnaie a mobilisé moins de spectateurs, mais les absents ont eu tort, tant le programme britannique agencé par Alain Altinoglu méritait le déplacement.

Dans Beethoven et Chostakovitch, le Quatuor Modigliani se présente comme une force tranquille, aux qualités sonores et d'écoute peu communes. Beatrice Rana complète à merveille l'ensemble dans le Quintette de Chostakovitch. 

Bien loin du jeune musicien très prometteur qu'il était dans son album Chopin-Liszt de 2011, le pianiste russe déçoit lors d'une soirée déconcertante à plus d'un titre.

Si l'excellente surprise est venue de la clarinettiste Floriane Tardy qui a remplacé Martin Fröst sans broncher, l'ONCT a mis du temps à entrer dans un programme pourtant haut en couleur.

Dans Borodine, Chostakovitch et Stravinsky, le Philhar', son directeur musical finlandais et la violoniste norvégienne invitée ont montré toute la richesse du répertoire russe.

L'opéra de Ravel remporte son match face au ballet de Stravinsky Pulcinella, plutôt décevant, alors que l'inénarrable Stéphanie d'Oustrac remporte un triomphe dans le rôle de Concepción.

Stravinsky revisite Gesualdo, Sciarrino reprend Stradella et rend hommage à Barbara Hannigan, Pablo Heras-Casado dirige l'Orchestre philharmonique de Radio France et alterne interprétation remarquable et effets superflus.

Dans un programme 100% russe, le directeur musical de l'Orchestre de Paris et sa formation produisent un formidable jeu en technicolor, mais dont les teintes paraissent parfois excessivement rehaussées.

Le week-end de clôture du festival portugais dirigé par Christoph Poppen a fait la part belle aux jeunes interprètes, avec des résultats particulièrement enthousiasmants.

Si Klaus Mäkelä et l'Orchestre de Paris impressionnent fortement dans leur enchaînement du triptyque Oiseau de feu / Petrouchka / Sacre du printemps, le rapprochement film-musique ne convainc pas.

Quinze ans après le décès de Maurice Béjart, l’Opéra de Paris remet à l’honneur le chorégraphe dans un triptyque magnifiquement défendu par les danseurs du Ballet.

Dans sa tentative de relier les œuvres de Stravinsky et Poulenc, le metteur en scène produit un spectacle déséquilibré, peu convaincant dans Le Rossignol avant de livrer d'irrésistibles Mamelles de Tirésias.

Pour leurs débuts avenue Montaigne, les deux frères se montrent particulièrement bien accordés et d'une élégance à toute épreuve, quitte à manquer parfois de variété dans les personnalités et les caractères.

En un week-end, l'orchestre londonien et son directeur musical ont parcouru un vaste et passionnant répertoire, aux allures de rétrospective de quarante ans de carrière du chef anglais.

Pour sa première venue au TCE, le jeune ensemble confronte deux monuments de Mozart et Bartók à trois miniatures de Stravinsky, laissant s'exprimer avec passion trois visions de la modernité.

L’École des Sables, centre de formation de danse contemporaine fondé au Sénégal par Germaine Acogny, interprète le mythique Sacre du printemps de Pina Bausch dans une tournée mondiale qui fait l’événement.

Des quatre finalistes rescapés des 330 candidatures initiales, le chef allemand et son confrère estonien ont été les plus convaincants – mais l'un d'eux méritait sans doute le Premier Prix, qui n'a pas été attribué...

Dirigés par le chef colombien Andrés Orozco-Estrada, on retrouve les musiciens de la Staatskapelle de Berlin et Renaud Capuçon pour la création de Layal, pour violon et orchestre du Toulousain Benjamin Attahir.

Au Théâtre des Arts, le pianiste britannique fait plus que rivaliser avec les versions de référence du Troisième Concerto de Prokofiev, et Ben Glassberg tire le meilleur de son orchestre.

Si l'habillage pianistique proposé par Beatrice Rana est somptueux, il n'est pas toujours des plus appropriés... et le maniérisme de la musicienne finit par agacer.

L'ovni violonistique Pekka Kuusisto et le pianiste-compositeur Thomas Adès ont livré un récital original et enlevé, imprévisible mais loin d'être incohérent.

Le chef finlandais retrouve l'orchestre qui l'a lancé et il le lui rend bien, dirigeant un Oiseau de feu d'anthologie et accompagnant Peter Mattei avec talent. Miklós Perenyi paraît plus à la peine dans Dutilleux.

Sous la direction du chef de l'Orchestre des Champs-Élysées, le Collegium Vocale Gent réalise une prestation époustouflante dans le Requiem de Fauré et la Symphonie de Psaumes de Stravinsky.

L’Ensemble Orchestral Contemporain se joint à l’Orchestre National d’Auvergne le temps d’un concert placé sous le signe du néo-classicisme, entre Stravinsky, Ravel et Prokofiev.

C'est un Orchestre Philharmonique de Radio France solide qui offre un concert entièrement dédié au XXe siècle sur Culturebox, avec l'excellente cheffe Mirga Gražinytė-Tyla.

Qui de mieux que John Adams pour diriger un concert américain ? L'Orchestre Philharmonique de Radio France s'est associé au fameux compositeur pour un concert prometteur mais finalement frustrant, notamment dans la création du jour.

Programme en forme de patchwork à l'Auditorium de Lyon, où Leonard Slatkin propose au public un programme mêlant Haydn, Stravinsky, Tchaïkovski et Clyne pour la création de Sound and Fury.

La première rencontre de l'Orchestre symphonique de Québec et des Violons du Roy a donné lieu à un renversant Sacre du printemps. Prestation sans faille du légendaire trompettiste Håkan Hardenberger.

Le maestro russe était invité à la Philharmonie pour diriger la formation maison dans un programme franco-russe (Debussy-Stravinsky) aux allures de confrontation de styles.

Dans le ballet des chefs pressentis pour le poste de directeur musical de l'Orchestre de Paris, François-Xavier Roth a montré ses atouts dans Petrouchka.

Au Théâtre des Champs-Élysées, Lahav Shani dirige brillamment son Orchestre philharmonique de Rotterdam. Dans le Concerto n° 4 de Rachmaninov, Freire a les doigts d'un jeune homme.

À l'Opéra de Nice, Hélène Grimaud réalise une superbe performance dans le Concerto en sol de Ravel et parvient à insuffler élégance et expression à l’orchestre philharmonique de la ville.

Les débuts du chef français Pierre Bleuse à l'Orchestre symphonique de Québec ne suscitent guère d'enthousiasme, même s'il fallait faire le détour pour entendre Blake Pouliot dans le redoutable concerto de Tchaïkovski.

Curieux programme pour le Philhar' : de Rameau, Bach, Mendelssohn et Stravinsky, c'est ce dernier qu'on retiendra. Au violon, Vilde Frang déploie une énergie phénoménale, soutenue par un orchestre enthousiaste.