En direct, Vidéo: Rechercher des critiques de musique classique, opéra et ballet | Ensemble vocal

L'œuvre d'Honegger a fait son âge, malgré l'investissement d'une belle distribution (le Chœur de Radio France, Les Apaches, Lambert Wilson...) et l'ajout d'une création intelligente et sensible d'Othman Louati.

Tout le long d'un programme imaginé avec la complicité de la compositrice Diana Soh, le quatuor vocal montre un goût appréciable pour la spatialisation, transportant le public à défaut de toujours le convaincre.

Dans Les Quatre Saisons comme dans Mozart, le violoniste-chef du Concert de la Loge montre sa capacité à donner toute leur éloquence et leur souffle vital à des partitions (trop) souvent entendues.

Dans le cadre imprévu du Palais des Congrès de Souillac, Félicien Brut, Lucienne Renaudin Vary et Thibaut Garcia ont enchanté le public, avant le concert plein de recueillement de Tenebrae avec La Sportelle.

L'adaptation de l'opéra de Britten par Ted Huffman et Oliver Leith est un bijou musical et théâtral, porté par une équipe d'artistes exceptionnels.

Deux concerts radicalement différents se succédaient en 24h au festival monégasque : d'abord les Vêpres de Monteverdi à la Cathédrale, puis la Seconde école de Vienne en quatuor au One Monte-Carlo.

En clôture de la cinquième édition du festival Via Aeterna, le chœur britannique a livré une performance forte du Path of Miracles de Joby Talbot.

Pour trois représentations, le Staatsoper Unter den Linden hisse le drapeau du baroque en affichant la désormais célèbre mise en scène de Didon et Énée par la chorégraphe allemande Sasha Waltz. 

Pour ce premier concert de l'année 2022, le Théâtre du Capitole proposait un retour aux sources avec un concert entièrement dédié à Monteverdi et à ses madrigaux, entre canti guerrieri et canti amorosi.

Le Festival de Royaumont présente en deux concerts « Voix Nouvelles » les recrues de son Académie 2021 : un florilège passionnant où jeunes compositeurs et compositrices rivalisent d’imagination !

Pour retrouver, dans le spectacle de l'Opéra Comique, la toute-puissance du mythe fondateur d'Orphée, c'est du côté de la musique qu'il faut se tourner, la mise en scène n'en proposant qu'une mise en images un peu trop sage...

Sabine Devieilhe, Cyrille Dubois, Alexis Kossenko et tous les artistes de cette production font honneur à Rameau dans cette production immortalisée au Théâtre des Champs-Elysées.

Le drame de Charpentier est saisi en un long plan séquence d'une cinquantaine de minutes. Une narration visuelle très réussie, malheureusement desservie par une réalisation musicale qui manque de sens.

Les ensembles A Nocte Temporis du ténor Reinoud van Mechelen et Vox Luminis de la basse Lionel Meunier joignent leurs forces salle Gaveau dans un superbe programme 100% Charpentier.

Outre le plaisir d'une œuvre rarement donnée, la soirée du Théâtre des Champs-Élysées a permis de couronner l'art de Roberto Tagliavini et de consacrer Amartuvshin Enkbat comme l'un des meilleurs barytons actuels.

Malgré l’acoustique inadaptée de l'Auditorium de Radio France, le charisme de Leonardo García Alarcón a su transformer le cadre du concert en une cérémonie musicale généreuse, parsemée d'improvisations audacieuses.

Les Rencontres musicales de Vézelay se sont achevées sur une Messe en si de référence, dirigée par un Václav Luks particulièrement inspiré.

Aux Rencontres musicales de Vézelay, l'ensemble Graindelavoix s'attaque à la reconstitution d'un office consacré à saint Antoine, pour un résultat d'ensemble peu convaincant.

On reste un peu sur sa faim avec cette Passion selon Saint Matthieu dans laquelle l’extrême clarté de la narration ne laisse pas assez de place à la spiritualité.

Odyssud accueillait l’ensemble baroque Les Ombres pour un concert dans l’église Saint-Pierre de Blagnac, autour des Leçons de ténèbres pour le Mercredi Saint de François Couperin.

C’est à Saint-Roch, vaste nef de la capitale parisienne, que l'ensemble Vox Luminis et le Café Zimmermann ont entamé une tournée consacrée à la Passion selon saint Jean.

Dans le cadre de sa collaboration avec le Festival d’Automne à Paris et le Théâtre du Capitole, le Théâtre Garonne de Toulouse programme cette année Kopernikus, un rituel de mort, opéra en deux parties de Claude Vivier.

La nouvelle production de L'Heure espagnole à l'Opéra de Lyon, magnifiquement portée par la vidéo, rend hommage à Ravel en même temps qu'au vaudeville, au music-hall et à la comédie musicale. Succès garanti !

Au festival de Royaumont, l'ensemble Graindelavoix s'est lancé dans l'interprétation des trois cycles des Offices des ténèbres, de Carlo Gesualdo. Une performance de théâtre sacré dans un cadre exceptionnel.

Un King Arthur musicalement porté par Leonardo Garcia Alarcon enthousiaste, galvanisant ses musiciens et un plateau de solistes de qualité. On aura néanmoins pu regretter un plateau de comédiens plus hétéroclites.

Éblouissantes interprétations des Siècles, au milieu d'un rituel qui aurait bien plu à Monsieur Croche.

Cette adaptation par Ezra Pound de deux pièces de théâtre nô, devient dans les mains de Kaija Saariaho un véritable manifeste d’épure théâtrale et de poésie musicale.

C’est une légende vivante qui s'invite à la fondation Louis Vuitton ce weekend : le compositeur Steve Reich en personne, pionnier des courants de la musique minimaliste et de la musique répétitive.

L’un de ces concerts où qualité musicale, expressivité, spatialité intelligente et sens aigu du texte s’intriquent à la perfection

Quatrième opera de Vivaldi, Arsilda regina di Ponto revit dans un spectacle international et dans une mise en scène néoclassique qui donne aux personnages une réelle profondeur psychologique. A découvrir de toute urgence pendant l’itinérance de l’œuvre !

Aurait-on mieux pu entamer cette année 2017 qui marque le 450ème anniversaire de la naissance de Monteverdi que par cette merveilleuse exécution de ce deuxième opéra (et premier chef-d’oeuvre) de l’histoire de la musique au Palais des Beaux-Arts ?

L’opéra Les pêcheurs de perles accorde aux voix une palette aux couleurs délicates qui colorent les personnages d’une dimension intime. Malheureusement, cette représentation se démarque par un orchestre national de Lille trop présent et une interprétation parfois monolithique d’une partie des rôles principaux.

Dans sa quatrième et dernière co-production de la saison avec le Festival d’Ambronay, l’Auditorium de Lyon dévoile une splendide page d’oratorio de Michelangelo Favelli grâce à la fervente baguette de Leonardo García Alarcón.

Près de deux cent cinquante ans après leur dernière représentation, Les Fêtes d’Hébé reviennent sur la scène parisienne. 

L’Opéra de Lyon reprend Monteverdi dans la mise en scène aixoise de Klaus Michael Grüber (2000)

Le plasticien et performeur Ben Vautier qui « aime le nouveau » se pose cette question existentielle : « si faire nouveau n’est plus nouveau, ne plus faire nouveau est-ce encore nouveau ? » Le Couronnement de Poppée de Monteverdi donné à l’Opéra de Vichy lui répond par l’affirmatif. 

C'est à une véritable expédition musicale en Amérique latine, menée par le talentueux chef Leonardo Garcia-Alarcon, que les musiciens de la Capella Mediterranea, du Chœur de Chambre de Namur et de l’ensemble Clématis nous ont convié.

Métamorphoses ingénieuses d’un classique pour enfants : quand le génie de Colette et de Ravel rencontre l’animation enchanteresse de Grégoire Pont

Une tragédie magnifiquement interprétée qui oppose amour et devoir dans un dilemme typiquement cornélien.

Leonardo Garcia Alarcón a offert ce mercredi 29 juin une interprétation exemplaire du Diluvio universale, chef d’œuvre de Falvetti, témoignant d'une maîtrise parfaite des ressorts dramatiques de cet oratorio hors du commun, et communiquant au public leur complicité et leur plaisir de jouer ensemble. Une grande leçon de musique … et de théâtre !

La mise en scène colorée de Jeanne Candel, entre Jérôme Bosch et Bertolt Brecht, s’associe à la direction joyeuse de Karine Locatelli.

La direction de Vincent Renaud et le talent d’une jeune équipe lyrique font finement redécouvrir Viktor Ullmann

Bien sage interprétation du Carnaval et la Folie de Destouches présenté par l'ensemble Les Ombres à Montpellier. 

Les chanteurs de Leipzig mettent au swing les Musicales de Rouen-Vallée de Seine 

Dernière oeuvre jouée à l'Opéra-Comique avant la fermeture de la salle pendant deux ans, l'opérette Les Mousquetaires au couvent de Louis Varney est interprétée par une distribution de choix dans une mise en scène signée Jérôme Deschamps.

La mise en scène fondée sur le second degré permet une distanciation que la pureté de la musique et des chants n’instauraient pas.

Le 16 mai, Carolyn Sampson et l'Ex Cathedra Consort and Baroque Orchestra donnaient un programme construit autour de la figure de Marie Fel, grande soprano du 18ème siècle. Un hommage tout à fait intéressant malgré une interprétation un peu monochrome.

Après vingt ans de succès international, une émouvante fin de parcours à la tournée d'Officium par le Hilliard Ensemble et le saxophoniste norvégien Jan Garbarek. 

Chorégraphié en 2001 par la chorégraphe flamande Anne Teresa de Keersmaeker, Rain est une exploration scientifique de l’articulation entre musique et danse qui s’inscrit dans la continuité des ses premiers travaux. La pièce est présentée par le Ballet de l'Opéra de Paris cet automne.