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Marc Minkowski a dirigé une version mémorable de l'ouvrage de Bizet, avec des Musiciens du Louvre au diapason et un quatuor de chanteurs de haut vol.

Le metteur en scène imagine une mise en abyme qui montre ses limites. Sur le plan musical c'est en revanche une réussite, de Nathalie Stutzmann à la baguette à Stéphanie d'Oustrac dans le rôle-titre.

Au festival pensé par Nicolas Dufetel et Alexandre Kantorow, les concerts se suivent, ne se ressemblent pas mais procurent les mêmes émotions fortes.

Le metteur en scène ancre l'œuvre dans un contexte historique fort, au début de la guerre civile espagnole. Pour une expérience spectaculaire plus que convaincante, parfaitement incarnée par une distribution excellente.

La patte du metteur en scène est bien visible dans cette production vivante, physique bien qu'en définitive très consensuelle. La distribution joue parfaitement le jeu, les premiers comme les seconds rôles.

Pour célébrer le compositeur de Carmen décédé voici 150 ans, le Palazzetto Bru Zane exhume un diptyque qui s'avère inégal : Le Docteur Miracle porte bien son nom, compensant l'échec de L'Arlésienne.

L'art du duo est à l'honneur au Théâtre des Champs-Élysées dans le cadre de TranscenDanses, avec des pièces courtes mais intenses de Mats Ek, Samantha Lynch, Akram Khan et Sharon Eyal.

La soprano et le ténor ont brillé de mille feux dans un programme qui aurait gagné à davantage de réflexion dans la conception, et malgré un orchestre parfois à la peine.

Reprenant le manuscrit autographe de l'ouvrage, faisant fi des modifications opérées ensuite par Bizet et Guiraud, le chef flamand propose une version passionnante du célèbre opéra, avec l'aide d'interprètes exemplaires.

La transposition de l'opéra de Bizet dans les mines de charbon stéphanoise par Laurent Fréchuret déçoit, tandis que le plateau vocal connaît des fortunes diverses.

Remplaçant Marianne Crebassa dans la version de concert proposée par l'Opéra de Rouen à Paris, la mezzo a ébloui l'assistance, bien secondée par un orchestre et un chef au sommet de leur art.

Si la mise en scène, les décors et les costumes déçoivent, le plateau vocal, la direction musicale et les danseurs de cette nouvelle production toulousaine font forte impression.

Sous des températures caniculaires, l'orchestre dirigé par Jérémie Rhorer a proposé une version très poétique de Harold en Italie avec Paul Zientara dans le rôle-titre, avant une Symphonie de Bizet rafraîchissante.

Si la mise en scène d'Andreas Homoki déçoit tant elle est incompréhensible, la performance de Gaëlle Arquez dans le rôle-titre et les couleurs de l'Orchestre des Champs-Élysées dans la fosse méritent le détour.

Remplaçant Amadi Lagha dans le rôle de Don José, Jean-François Borras fait forte impression tandis qu'Héloïse Mas interprète une Carmen prudente mais au timbre très séduisant.

La mise en scène de Martin Kušej accentue le caractère sombre du célèbre opéra de Bizet, dans lequel le duo de chanteurs français se distingue.

Après une première partie peu de circonstance, le Concert de Noël de l'Orchestre Philharmonique de Radio France a bénéficié de la joie contagieuse de la contralto québécoise dans un répertoire très évocateur...

La mise en scène du siècle dernier est toujours d'une mordante actualité, portée par une distribution charismatique. La première Carmen parisienne de Gaëlle Arquez, en particulier, est une superbe réussite.

Carmen est à l'affiche en ce mois de décembre à l'Opéra national du Rhin à Strasbourg, dans une production où brille l'étoile Stéphanie d'Oustrac.

Belle redécouverte à Tours de La Pricesse jaune (de Saint-Saëns) et Djamileh (de Bizet) grâce au Palazzetto Bru Zane.

La production de Paul-Emile Fourny fait enfin ses débuts à l’Opéra de Massy, avec un duo principal qui ne manque pas de qualités mais peine à trouver l'alchimie qu'exige l'œuvre de Bizet.  

Fidèles au Festival Radio France Occitanie Montpellier, la soprano et le chef d'orchestre proposent une soirée d'anthologie en clôture de l'édition 2021.

Dix ans après la disparition du chorégraphe français Roland Petit, formé à l’école de danse de l’Opéra de Paris, l’institution lui rend hommage dans un programme en trois parties.

Privé au dernier moment de son Hamlet l’an dernier en raison de la pandémie, la maison liégeoise se rattrape dans un concert filmé de belle qualité, malgré la prestation inégale des chanteurs. 

Réunis pour une soirée de gala exceptionnelle, les adhérents de l’association UNISSON ont proposé, d’une seule voix, un concert mettant en avant des œuvres lyriques d’une grande diversité. 

Deuxième jour au Festival Muse&Piano du musée nordiste où, de Clément Lefebvre le matin à Luis Fernando Pérez le soir, d'extraordinaires interprétations ont été livrées par des artistes en état de grâce.

Au côté de quatre solistes de talent, l'Orchestre de Picardie et le Chœur de Chambre de Rouen proposaient à la Philharmonie une version de concert des Pêcheurs de perles.

La reprise des Pêcheurs de perles mis en scène par Bernard Pisani à l'Opéra de Toulon est un plaisir renouvelé. Reinoud Van Mechelen et Jérôme Boutillier brillent dans des rôles très attendus.

De Bizet à Ravel en passant par Gershwin, l'orchestre strasbourgeois a encore une fois mis en évidence ses qualités sous la direction de Marko Letonja, malgré un Francesco Tristano un peu léger.

L'Opéra Éclaté propose une version rajeunie de l'œuvre de Bizet, sous la direction dynamique de Gaspard Brécourt et dans la belle mise en scène d'Éric Perez et Olivier Desbordes.

Dans le cadre du Festival Ravel, l'Orchestre National Bordeaux Aquitaine, Paul Daniel et Marc Coppey ont investi une salle de pelote basque pour un programme entièrement consacré à la musique française.

Au Concert de Paris, les stars de la musique classique se sont succédées devant les caméras de télévision, sous la Tour Eiffel. Pour de beaux moments, malgré la lourdeur des paillettes du 14 juillet.

Figure emblématique de la chorégraphie contemporaine suédoise, Mats Ek est de retour à l’Opéra de Paris, quatre ans après l’annonce de son retrait de la scène artistique. Avec son ballet Carmen et deux nouvelles créations.

Le duo constitué par Jean-François Borras et Anita Rachvelishvili signe une performance de choix dans l'opéra de Bizet. Mise en scène et direction musicale laissent plus de motifs de satisfaction que de regrets.

Le Centre Lyrique Clermont Auvergne fête vingt années de passion et de combats pour faire vivre l'opéra et la musique en région. Et il ouvre la voix à plus d'un talent...

Une expérience aussi singulière que revigorante à Gaveau : 4 pianistes sur 4 pianos. Hélène Mercier, Ferhan Önder, Cyprien Katsaris et Janis Vakarelis nous font réentendre des tubes de la musique classique dans une complicité partagée.  

À l'Opéra de Leipzig, décors, lumières, costumes et orchestre prodigieux du Gewandhaus ont constitué un superbe écrin, enveloppant solistes et chœurs d'une Carmen très applaudie.

Pour sa première mise en scène à l'Opéra de Flandre, le FC Bergman joue sur la nostalgie de Pêcheurs de perles placés en maison de retraite. Une approche audacieuse qui ne manque pas d'émouvoir.

Genève s’offre une Carmen qui brûle les planches dans une mise en scène élégante sans en devenir aride.

Kazuki Yamada conviait Genève à fêter l’esprit français au travers de symphonies de Bizet et Saint-Saëns. Bravo aux musiciens pour cette belle soirée ! 

Les six jeunes violoncellistes de la promotion 2017-2018 de la Classe d'Excellence de Gautier Capuçon en concert à la Fondation Louis Vuitton: un récital convivial et chaleureux.

Malgré d'indiscutables mérites, la production de Carmen à l'Opéra de Québec a été ternie par la maîtrise plus que discutable du français par les deux principaux chanteurs et par les problèmes vocaux de Thiago Arancam.

La toute nouvelle production de Carmen proposée au Théâtre du Capitole relève d’un subtil mélange d‘innovation et de tradition.

#Be Classical. À rassembler de telle sorte une brochette de musiciens dont la distribution frise l’idéal, il y avait à la fois quelque chose du flash-mob et de la bande de copains.

La courte mais superbe saison que nous offrait Les Solistes à Bagatelle se clôturait ce weekend par quatre concerts inoubliables. Mais revenons à la journée de samedi, qui s'achevait avec le concert d' Arthur Ancelle et Ludmila Berlinskaïa. Qui,  à l’écoute de ce duo, sans doute le plus attachant de la scène française, demeurera insensible ?

Carmen de Bizet revient à Rome dans le magnifique parc des thermes de Caracalla.

L’opéra Les pêcheurs de perles accorde aux voix une palette aux couleurs délicates qui colorent les personnages d’une dimension intime. Malheureusement, cette représentation se démarque par un orchestre national de Lille trop présent et une interprétation parfois monolithique d’une partie des rôles principaux.

Carmen dans la mise en scène de Calixto Bieto, présentée actuellement à l'Opéra Bastille, dépeint une héroïne victime du machisme et d'un certain ordre moral conservateur, tout en affirmant sa nécessité d'indépendance et la légimité de ses désirs de liberté.

Une prise de rôle attendue et convaincante dans une production offrant un bel équilibre vocal. 

Vendredi 20 Janvier 2017, la finale du concours Paris Opera Competition récompensait de jeunes chanteurs lyriques se produisant devant un jury de professionnels, lors d'un concert-concours public au Théâtre des Champs-Elysées. Verdict.