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Retour sur la fin du festival castelroussin, des quatre jeunes pianistes qui ont suivi les classes de maîtres jusqu'au concert de l'Orchestre Royal de Chambre de Wallonie avec Vardan Mamikonian.

Le vainqueur du tout dernier Concours Van Cliburn a déçu, résumant son éloquence à un jeu certes grandiose et virtuose, mais manquant de courbes, de chant et d'atmosphères.

Après sa jeune élève Laure Cholé en première partie, le vétéran du piano a délivré une admirable intégrale des nocturnes de Chopin pour le premier concert de cette nouvelle série parisienne.

Si le pianiste trouve une sorte d’idéal de beauté intime qui convient très bien à certains aspects de son grand programme romantique, d'autres aspects de son jeu laissent perplexe...

Lors d'un récital Chopin-Tchaïkovski à la fois très ludique et très imagé, le pianiste russe a emmené le public de l'église de Saanen dans un monde de rêves.

L'élève et le maître ont livré deux interprétations des concertos de Chopin radicalement différentes en termes de technique pianistique mais égales en termes de hauteur d'inspiration.

Au festival bourguignon, le pianiste a livré un superbe récital mettant en miroir Chopin et Rachmaninov.

Chez George Sand, Michel Dalberto convainc davantage dans Ravel que dans Chopin, tandis que le jeune Malaisien Vincent Ong est à l'aise dans Schumann.

Admirable dans Tchaïkovski et Schubert, la jeune pianiste sino-canadienne a ébloui le public tourangeau dans Chopin, en seconde partie d'un récital qui restera dans l'histoire du festival.

L'ancien impétrant du Concours Chopin de Varsovie a donné un récital Beethoven-Schubert-Chopin captivant et frustrant, se montrant capable de franches réussites comme de fautes inexplicables.

Dans un programme conceptuel sous-titré « Prélude aux Préludes », le pianiste canadien a déçu, notamment dans des Préludes op. 28 de Chopin plus qu'approximatifs.

La légende vivante du piano s'est exclusivement consacrée à la musique de Chopin à l'occasion d'un récital exceptionnel.

Le piano orchestral de Clément Lefebvre trouve son plein accomplissement dans Liszt et dans les œuvres de jeunesse de Scriabine en seconde partie, après une première partie moins convaincante dans Debussy et Chopin.

Le musicien russe enchaîne des préludes fascinants par sa manière pianistique plus que par eux-mêmes. S'il se montre captivant dans Scriabine, Pletnev malmène tout de même notablement le texte de Chopin.

Dans un extraordinaire récital qui faisait la part belle à la musique de Chopin, Jean-Marc Luisada a défié les lois de la gravité.

Dans un programme pourtant prometteur car intelligemment agencé, le pianiste expose des lacunes pianistiques et rythmiques étonnantes pour un musicien de ce calibre.

Dans un auditorium plein à craquer, la jeune pianiste de 15 ans, révélation de la dernière édition de La Roque d'Anthéron, a prouvé que sa réputation n'était pas usurpée.

Le pianiste norvégien a livré un récital entre sobriété nordique (dans Grieg et Geirr Tveitt) et émotion romantique vibrante (Chopin).

Dans un récital qui associait Debussy à Schumann et Chopin, le pianiste argentin a fait étalage de son talent, associant connaissance intime des partitions, virtuosité, liberté, panache et bonheur de jouer.

Si le pianiste a l’art de concocter des programmes originaux, il se montre aussi curieusement imprévisible, capable de sublimes fulgurances comme d’inexplicables lourdeurs.

À l'Auditorium de Bordeaux, Lukas Geniušas impressionne dans les 27 études de Chopin par sa recherche d'une voix intime, épurée et raffinée.

Dans un programme exigeant mêlant Chopin, Scriabine, Saariaho, Liszt et Ravel, la pianiste géorgienne marque par la clarté de son jeu, son éloquence naturelle et une technique impressionnante.

La pianiste a associé les 24 Préludes op. 11 de Scriabine et les 24 Préludes op. 28 de Chopin, servis par un jeu très lisible bien que manquant parfois de passion.

Le pianiste croate a proposé un récital singulier, riche en trouvailles sonores – quitte à rendre certaines œuvres méconnaissables – et avec une technique fabuleuse – bien que sur le déclin.

Le lendemain d'un récital de Joseph Moog réincarnant le jeune Liszt, Vadym Kholodenko a proposé une soirée tout aussi brillante, défiant les lois de la gravité pianistique.

Cinq pianistes, 2h30 d'un récital XXL aux allures d'épopée noctambule : l'édition 2024 de Pianomania a fait plus que tenir ses promesses, même si tous les pianistes n'ont pas convaincu.

Avec l'intégrale des Études de Chopin, le pianiste franco-canadien a proposé un récital merveilleusement intelligent et sensible.

Très attendu, le concert du tandem Pappano-LSO, qui marquait les débuts du mandat du maestro à la direction musicale de la phalange britannique, a surpris par son aspect compact et brouillon.

Pour son premier récital en France, la jeune Américaine a proposé un programme très intelligemment construit et interprété, de Mozart à Beethoven en passant par les Impromptus de Chopin entrecoupés de courtes pièces.

Le trio a invité une belle équipe de copains (Théo Fouchenneret, Edgar Moreau, Grégoire Vecchioni, Paul Zientara, Shuichi Okada) lors d'un programme « 1842 » parfois alambiqué mais formidablement défendu.

En solo ou avec ses confrères pianistes, la jeune Sophia Liu est la révélation du jour au festival rocassien. Retour sur une journée riche en émotions, avec une fabuleuse soirée mozartienne.

Le jeune pianiste israélien a fait forte impression dans un récital aussi maîtrisé qu'inspiré, conclu dans une géniale transcription de Tzigane de Ravel.

Sur le très ancien site de l'Abbaye de l'Escaladieu, Nicolas Stavy a proposé un récital passionnant consacré aux deux maîtres incompris, rarement aussi bien servis.

Aux Thermes de Barèges, la pianiste tarbaise a proposé un récital inégal, très convaincant dans Mozart comme dans le fameux Quinzième Prélude à la « goutte d’eau » de Chopin, mais nettement moins accompli par ailleurs.

Bien loin du jeune musicien très prometteur qu'il était dans son album Chopin-Liszt de 2011, le pianiste russe déçoit lors d'une soirée déconcertante à plus d'un titre.

Retour sur un dimanche au Festival de la Grange de Meslay, avec deux jeunes pianistes (Marie-Ange Nguci et Masaya Kamei) qui ont laissé une impression mitigée.

La pianiste montre qu'elle peut déployer un jeu éblouissant, des doigts sûrs, véloces et fulgurants, mais elle peine à défendre les singularités des œuvres au programme (Barber, Chostakovitch, Chopin).

Le programme « Proust, mots et musique » s'est avéré un bien curieux mélange, qui a malheureusement laissé la musique en général et le violoncelliste Steven Isserlis en particulier sur la touche.

Le petit festival de piano organisé par Vanessa Wagner dans le bel auditorium en bois clair du Musée des impressionnismes de Giverny a mis à l'honneur quatre pianistes remarquables.

Le piano formidable d'Alexandre Kantorow n'a pas suffi à compenser le ronron orchestral de la phalange dirigée par Cristian Măcelaru, peu éloquente également après l'entracte dans les extraits de Roméo et Juliette de Prokofiev.

Le pianiste a intelligemment interprété les opus 3 et 9 du compositeur, des pièces méconnues qui montrent les origines du style de Strauss et annoncent sa production à venir.

Le jeune pianiste israélien a proposé un programme intégralement « studieux », de Chopin à Liszt en passant par Rachmaninov, pour un résultat techniquement impeccable mais artistiquement inabouti.

Après le triomphe de ses récitals consacrés à Rachmaninov l'an passé, le pianiste russe triomphe à nouveau avenue Montaigne dans un programme qui s'aventure jusque chez Wagner.

Dans un récital qui allait de Chopin à Prokofiev en passant par Liszt, le pianiste a proposé un parcours d'une intelligence rare et un jeu pianistique souverain.

Dans Chopin comme dans Schubert, le pianiste a impressionné par ses capacités nous poussant jusqu'à des hallucinations auditives.

Âgé de 18 ans, le pianiste ex-enfant prodige et bardé de prix de concours internationaux a le parcours d'un vétéran, mais son récital a montré ses limites actuelles. 

Entre la venue surprise de Federico Gad Crema et le triomphe d'Arthur Hinnewinkel, les jeunes talents invités à clôturer cette semaine de festival à Gstaad ont fait forte impression.

Le chef finlandais dirige ses troupes avec talent mais se laisse aussi griser par la dimension spectaculaire d'Une vie de héros. Concerto inégal avec Daniil Trifonov, belle création française d'Anna Thorvaldsdottir.

Premier prix du Concours Chopin, le pianiste produit une impression mitigée : d'une agilité impressionnante et d'une pulsation irrésistible dans certaines pièces, il se montre trop présent ou trop banal dans d'autres.

Avec trois œuvres datées des années 1960 et 1970, l’Opéra de Paris fait redécouvrir le répertoire de Jerome Robbins, emblématique de la danse néoclassique, entre minimalisme et paillettes, avec une touche d’humour.