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Deux concerts radicalement différents se succédaient en 24h au festival monégasque : d'abord les Vêpres de Monteverdi à la Cathédrale, puis la Seconde école de Vienne en quatuor au One Monte-Carlo.

Pour les quinze ans de leur collaboration, le contre-ténor et l'ensemble de Christina Pluhar explorent tout le potentiel émotionnel des mélodies baroques européennes autour d'un programme porté sur l'amour.

Le metteur en scène suisse frappe très fort en se livrant comme rarement sur ses craintes géopolitiques, dans une production qui fait de l'œuvre de Monteverdi un fascinant manifeste d’ascétisme, d’austérité, d’aridité.

Le récital d'Eva Zaïcik avec Les Épopées restera dans les annales beaunoises, de même que la version de concert très incarnée de Didon et Énée par les Arts Florissants.

La belle performance instrumentale de l'ensemble ne suffit pas à faire oublier les limites de la mise en espace et de la direction d'acteur, qui font parfois tourner l'œuvre de Monteverdi à la caricature.

Le contre-ténor et ses complices ont livré un concert de haut vol, s'aventurant aussi bien dans des danses endiablées que dans des pages bouleversantes...

La mise en scène ultra sexualisée du chef-d'œuvre de Monteverdi est gênante de naïveté et de kitsch, en parfait décalage avec la direction musicale de Raphaël Pichon.

Avec son ensemble Europa Galante, le violoniste et chef d'orchestre italien impressionne par la justesse de ses choix, tandis que Sara Mingardo incarne une admirable Pénélope.

Paul Agnew tire le meilleur de ses Arts Florissants au Festival d’Ambronay, dans les madrigaux audacieux de Schütz comme dans quatre plus classiques Cantates de Bach.

Sous la direction sensuelle de Leonardo García Alarcón et dans une mise en scène survitaminée de Ted Huffman, les jeunes étoiles de la distribution proposent une incarnation formidable de l'opéra de Monteverdi.

En ouverture des festivités rémoises, l'ensemble dirigé par Simon-Pierre Bestion brille par la richesse de ses idées musicales, tandis que les chorégraphies et autres idées scénographiques frisent avec un new age surprenant.

Vincent Dumestre, son ensemble et les jeunes chanteurs de l'Académie de l'Opéra national de Paris proposent une version puissante de l'œuvre de Monteverdi.

Pour ce premier concert de l'année 2022, le Théâtre du Capitole proposait un retour aux sources avec un concert entièrement dédié à Monteverdi et à ses madrigaux, entre canti guerrieri et canti amorosi.

L'opéra de Monteverdi bénéficie d'une distribution superlative et d'un ensemble instrumental stupéfiant. Un concert qui fera date.

Pour retrouver, dans le spectacle de l'Opéra Comique, la toute-puissance du mythe fondateur d'Orphée, c'est du côté de la musique qu'il faut se tourner, la mise en scène n'en proposant qu'une mise en images un peu trop sage...

En compagnie de William Christie et ses Arts Florissants, la mezzo Lea Desandre et le contre-ténor Jakub Józef Orliński ont réservé une soirée délectable avec leur programme très original.   

Au Voces8 Centre, la célèbre soprano entraîne son auditoire dans un voyage de toute beauté, allant de la poésie mystique médiévale aux chants de l’holocauste.

Malgré l’acoustique inadaptée de l'Auditorium de Radio France, le charisme de Leonardo García Alarcón a su transformer le cadre du concert en une cérémonie musicale généreuse, parsemée d'improvisations audacieuses.

L'Orfeo de Monteverdi fait l'objet d'un travail d’équipe millimétré entre Emiliano Gonzalez Toro, Mathilde Etienne et Thomas Dunford, pour un résultat merveilleux.

L'Opéra Royal de Versailles donne Il ritorno d'Ulisse in patria de Monteverdi, dans la production créée en 1998 par William Kentridge. Les marionnettes font toujours leur effet mais la vidéo laisse parfois dubitatif.

Le Festival de Froville vient d'accueillir quatre talentueux instrumentistes placés sous la direction de Leonardo García Alarcón. Leur prestation a constitué un véritable écrin pour la voix et la présence sur scène de la soprano Mariana Florès.

L’un de ces concerts où qualité musicale, expressivité, spatialité intelligente et sens aigu du texte s’intriquent à la perfection

Clôturant cette triologie Monteverdi, Le Couronnement de Poppée nous démontre une nouvelle fois l'alchimie palpable entre les solistes, l'orchestre des English Baroque Soloists et Sir John Eliot Gardiner, qui composent ensemble une fresque des passions humaines aussi réjouissante que complexe.

Premier volet de la trilogie Monteverdi programmée à la Philharmonie en ce début de saison, cet Orfeo dirigé par Sir John Gardiner s'avère aussi envivrant musicalement que vocalement.

Aurait-on mieux pu entamer cette année 2017 qui marque le 450ème anniversaire de la naissance de Monteverdi que par cette merveilleuse exécution de ce deuxième opéra (et premier chef-d’oeuvre) de l’histoire de la musique au Palais des Beaux-Arts ?

Après avoir entrepris d'interpréter l'intégralité des madrigaux entre 2011 et 2015, Les Arts Florissants menés par Paul Agnew poursuivent leur travail autour de l'oeuvre de Monteverdi en proposant une lecture de l'Orfeo enrichie par une distribution lumineuse, toute désignée pour le répertoire.

L’Opéra de Lyon reprend Monteverdi dans la mise en scène aixoise de Klaus Michael Grüber (2000)

Le plasticien et performeur Ben Vautier qui « aime le nouveau » se pose cette question existentielle : « si faire nouveau n’est plus nouveau, ne plus faire nouveau est-ce encore nouveau ? » Le Couronnement de Poppée de Monteverdi donné à l’Opéra de Vichy lui répond par l’affirmatif. 

C’est en 2002 que Philippe Jaroussky vient chanter pour la première fois au Festival de Froville : il n’a alors que 24 ans et sa carrière débute. Ce n’est plus le même Philippe Jaroussky que l’on retrouve à Froville en 2016, dont la maturité et la maîtrise vocale se sont affirmées durant ces années.

La musique de Monteverdi, par sa magnificence, mais aussi sa grande sérénité, nous a communiqué, ce soir-là, dans le contexte brûlant des attentats parisiens, un magnifique message de paix et d’espoir.

Le 8 novembre 2015, Sir John Eliot Gardiner interprète l'Orfeo de Monteverdi en version de concert dans la Galerie des Glaces. La qualité sans failles de The English Baroque Soloists, The Monteverdi Choir, et de chaque chanteur soliste a résulté en une interprétation qu'on pourrait qualifier de parfaite...en tout cas inoubliable.

Le deuxième concert du Festival d'Ambronay 2015 était donné par l’ensemble vocal Voces Suaves. Souvent a cappella, leur programme composé de polyphonies et de madrigaux a mis en valeur le travail précis de ces jeunes artistes. Un moment plein de grâce, propice à la contemplation.

Du 7 au 30 juin, la scène du Palais Garnier accueille Le Couronnement de Poppée, opéra de Monteverdi (1642), dans une version établie par le chef Rinaldo Alessandrini, assortie d’une mise en scène très poétique de Robert Wilson. Une production raffinée et élégante, néanmoins susceptible de décevoir les spécialistes de Monteverdi.

Les Arts Florissants livrent un septième recueil des Madrigaux de Monteverdi avec intuition et spontanéité au Musikfestspiele de Dresde.

In their Lammermuir Festival debut, I Fagiolini strike spiritual and musical gold with the Monteverdi Vespers... at least in the first half.

Preisgerecht hinterließen Hervé Niquet und sein Ensemble mit ihrer frühbarocken Messrekonstruktion um die Renaissanceopulenz Striggios abermalige Wirkung.

Zur Deutschlandpremiere ihres Concerto-delle-donne-Programms verdrehte einem Margret Kölls Damengruppe tatsächlich, wie einst an Italiens Höfen, den frühbarockmusikbegeisterten Kopf.

Zum 25-jährigen Bestehen des Barockorchesters durfte Marcons Repertoireklassiker einer Monteverdi-Rekonstruktion nicht fehlen; und zurück in den Niederlanden präsentierte sich dieser mit dem Vokalensemble großartig.

Eine Interpretation Fugets, die mit bewährten, vor allem auch instrumentalen Höhen, aber nun zugleich misslichen vokalen Einschränkungen beim Dortmunder Doppeldebüt nicht an vorherigen Ulisse heranreichte.

The superstar countertenor revisit the site of one of their early successes, with hits from Monteverdi and the court of Louis XIII. It makes for an extraordinary evening.

Wenn sich vom ersten bis letzten Ton Gänsehaut einstellt, dann huldigen die Künstler ihrer Klasse, der Faszination des Komponisten und einer unsterblichen Welt.

At this year's Musikfest Berlin, the Collegium Vocale Gent and Philippe Herreweghe perform a programme inspired by Arcadia, in what could might as well be a pastoral concept album.

The junior English and Norwegian companies brought contrasting works, showcasing a great abundance of young talent.

Terrific music making with a light directorial touch brings mixed results to Monteverdi's 1643 masterpiece. 

Die Starsängerin Magdalena Kožená und das La Cetra Barockorchester unter Andrea Marcon sorgten im neobarocken Stadttheater für Festspiel-Feeling.

Agierte das Spezialistencontinuo unter Petrou als affektverbreitender Gestalter Monteverdis revolutionär-herrlicher Klänge, trug auch der ganz überwiegend stimmige Sängercast diese gelungene Produktion über reflektierte Widersprüche, Vernunft und opportunistische Gleichgültigkeit.

Von Zürich ist vor fünfzig Jahren die Monteverdi-Renaissance ausgegangen. Nun knüpfen Evgeny Titov und Ottavio Dantone mit ihrer Orfeo-Produktion an diese Ruhmestat an. Und grenzen sich gleichzeitig von ihr ab. 

Well defined performances of Monteverdi madrigals are sung with I Fagiolini’s customary ease and involvement.