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À la tête de l’ensemble Le Consort, Théotime Langlois de Swarte dirige un programme autour des Quatre Saisons de Vivaldi avec clarté et extrême brillance.

Tissant un passionnant fil rouge entre des pièces de Scelsi et le Stabat Mater de Pergolèse, Castellucci recompose un livre d’images et de musique grâce à des tableaux vivants saisissants.

Dans un programme intégralement consacré au prêtre roux, la mezzo-soprano et son ensemble ont associé simplicité et virtuosité, forte présence scénique et humilité.

Après d'intéressantes raretés de la fin du XIXe siècle français, le chef du Concert Spirituel a dirigé une belle version du chef-d'œuvre fauréen dans l'église de Saint-Jean-de-Luz.

Entre le concert de l'ensemble Os Músicos do Tejo, la messe mozartienne du dimanche matin, la soirée symphonique en plein air et les concerts de musique de chambre, tous les goûts sont à Marvão !

À la tête de son fidèle Cercle de l'Harmonie, d'une superbe Audi Jugendchorakademie et d'un quatuor de solistes en belle forme, le chef a magnifiquement servi l'œuvre monumentale de Beethoven.

Sous la direction inspirée de Sébastien Daucé, l'Ensemble Correspondances a livré au public des Rencontres musicales de Vézelay une lecture exceptionnelle du cycle de Dietrich Buxtehude.

Sous des températures caniculaires, l'orchestre dirigé par Jérémie Rhorer a proposé une version très poétique de Harold en Italie avec Paul Zientara dans le rôle-titre, avant une Symphonie de Bizet rafraîchissante.

Le récital d'Eva Zaïcik avec Les Épopées restera dans les annales beaunoises, de même que la version de concert très incarnée de Didon et Énée par les Arts Florissants.

Jean-Christophe Spinosi et l’Ensemble Matheus reprennent l’œuvre de Vivaldi avec une distribution resplendissante : Carlo Vistoli fait le ravissement général dans le rôle-titre.

Après son disque Baritenor, le chanteur américain surprend et impressionne encore en interprétant sur scène le programme de son album Contra-Tenor, tour de force vocal qui n'oublie pas la musicalité.

À quelques mètres du mouvement social, l'Ensemble Matheus et son chef ont livré un remarquable concert intégralement consacré à Mozart.

Splendide musique dans le Dafne d'Antonio Caldara; les trois magiciennes baroques Médée, Armide et Circé interprétées par la mezzo-soprano française.

Les Épopées, sous la baguette de Stéphane Fuget, offrent à Marie-Nicole Lemieux une première incursion dans le monde du baroque français avec une certaine réussite.

Dans le cadre des « 13 du 13 » programmés par Rodolphe Bruneau-Boulmier, Paolo Zanzu et Anna Reinhold confirment les lignes de forces d’un style à la fois historiquement informé et intensément original.

Joyce DiDonato tient littéralement le Théâtre des Champs-Élysées sous son charme au cours d'un spectacle dédié à la Nature, parvenant à rendre cohérent un programme à la disparité assumée.

Cantate participative, petit-déjeuner en musique, concert sous les étoiles, bal tzigane et répertoires rares étaient au menu du festival foisonnant organisé par la Cité de la Voix.

Clôturant l'édition des 20 ans de l'Académie Baroque Internationale du Festival du Périgord Noir, deux concerts ont permis d'apprécier la haute qualité de cette structure pédagogique.

Parrainé la Neue Bachgesellschaft de Leipzig, l'incontournable festival dirigé par Vincent Morel a connu deux premières journées intéressantes, dotées d'une belle programmation mais inégales dans la réalisation.

Véritable star de cette soirée « Royal Haendel », Le Consort vole la vedette à Eva Zaïcik dont le somptueux instrument manque d’audace.

Très belle version concertante de L'Olimpiade de Vivaldi au Théâtre des Champs-Élysées, portée par un Jean-Christophe Spinosi survolté et une magnifique distribution. 

Accompagné du Gabetta Consort, le contre-ténor déploie une santé vocale de feu dans un récital consacré principalement à des airs de Vinci et Haendel.

Portées par l'enthousiasme contagieux des quatre musiciens du Consort, virtuoses et complices, les sonates en trio de Vivaldi et Reali apparaissent comme des chefs-d'œuvre à redécouvrir de toute urgence. 

L'opéra de Monteverdi bénéficie d'une distribution superlative et d'un ensemble instrumental stupéfiant. Un concert qui fera date.

L'opéra était présenté dans une version de concert passionnante, avec un très grand Il Pomo d'Oro et une distribution excellente en tout point.

Au festival Bach en Combrailles, Elena Andreyev éblouit dans le second volet de son intégrale Bach et Les Récréations brillent en quatuor.

Dans un programme entièrement consacré à Telemann, Les Timbres confirment qu'ils sont l'un des plus beaux ensembles de chambre baroques.

Au Festival Radio France Occitanie Montpellier, le contre-ténor livre avec Il pomo d'oro un programme « Alleluja » plus convaincant dans ses pages lentes que dans ses traits virtuoses.

Le Concert de l'Hostel Dieu et quatre brillants chanteurs ont superbement illustré, sous la direction de Franck-Emmanuel Comte, les liens artistiques unissant les deux rives de la Manche au XVIIe siècle.

Au Festival de Pâques, Lea Desandre, Thomas Dunford et leur Ensemble Jupiter suscitent l'admiration dans leur programme 100% Vivaldi.

Trois ensembles et six clavecinistes ont proposé à Radio France une intégrale des concertos pour clavecin de Johann Sebastian Bach. Le projet a oscillé entre prises de risques décomplexées et miracle musical.

Soirée d'ouverture d'exception pour le Festival d'Ambronay qui voit briller l'Ensemble Jupiter de Thomas Dunford et Lea Desandre dans Vivaldi.

Le lyricophile James Gray fait ses débuts à l'opéra, avec une mise en scène des Noces de Figaro séduisante à l'œil mais un peu sage. 

La nouvelle production des Indes galantes à l'Opéra Bastille est exceptionnelle, de la distribution vocale à la chorégraphie de Bintou Dembélé. Mais le grand artisan est surtout le chef Leonardo Garcia Alarcón.

Organisée par le programme claviers de la Fondation Royaumont, une Nuit en deux temps a consacré l'art du clavecin de l'excellent Philippe Grisvard avant que Le Petit Trianon ne déçoive dans L’Offrande musicale.

Dans l'opéra de Haendel donné en version de concert, la mezzo-soprano règne sur la scène du Théâtre des Champs-Élysées. 

L'Orfeo de Monteverdi fait l'objet d'un travail d’équipe millimétré entre Emiliano Gonzalez Toro, Mathilde Etienne et Thomas Dunford, pour un résultat merveilleux.

Le Monsieur de Pourceaugnac du Théâtre de l'Eventail débarque à l'opéra de Clermont-Ferrand après un démarrage difficile : tout vient à point à qui sait attendre Molière et entendre Lully !

Annoncée comme un des sommets de la saison lyrique nationale, la recréation française de La finta pazza de Sacrati à l’Opéra de Dijon tient toutes ses promesses.

Superbement incarnée par Vannina Santoni, c’est une grande Violetta qui est née ce 28 novembre 2018 au Théâtre des Champs-Élysées.

Le metteur en scène canadien donne une version épurée et poignante de l'opéra de Gluck. Philippe Jaroussky, en Orphée, atteint des sommets d'expressivité.

Programme puis projet de plus grande envergure conçu par Joyce DiDonato après les attentats de novembre 2015 à Paris, ce récital repris cette saison dans "Les Grandes Voix" aux côtés de l'orchestre Il Pomo d'Oro dirigé par Maxim Emelyanychev résonne de façon significative avec l'actualité et propose de repenser la question de la paix autant que celle de l'expérience du concert.

Ce récital de la soprano italienne Patrizia Ciofi accompagnée par l’orchestre Il Pomo d’Oro dirigé par le chef russe Maxim Emelyanychev fut assurément l’une des plus exquises soirées dédiées à l’art vocal programmées cette saison à Philharmonie de Paris.

Une bien belle découverte avec ce « Giasone » de Cavalli sous la baguette de Leonardo Garcia Alarcon : un casting dominé par les voix de la Medea de Kristina Hammarström  et l’Isifile de Fristina Mkhitaryan, porté par la mise en scène piquante de Serena Sinigaglia, et mis en valeur par les fastes de la Capella Mediterranea. 

Il sera bien malaisé pour le spectateur de trouver dans ce morne tableau la ferveur conjuguée d’Eros et de Thanatos, ou encore, comme souhaité, le désespoir des années SIDA. Ni gaie, ni triste : la chair, ici, indiffère. 

On ne peut demeurer indifférent à cette Norma, qui a l’immense mérite d’innover et ce faisant, de démontrer que l’opéra est bel et bien un art vivant.

Création posthume de Francesco Cavalli Eliogabalo retrace le court règne de cet empereur romain dépravé et pervers dans une mise en scène carnavalesque et explicite.

La Capella Reial de Catalunya et Le Concert des Nations présentaient en miroir deux oeuvres méconnues et splendides : la Messe à deux chœurs et deux orchestres d’Henry Desmarest et la Missa Scala Aretina de Francesc Valls. Des redécouvertes absolument captivantes !

Valer Sabadus marque les esprits avec l’amplitude de sa voix et la beauté de ses aigus cristallins et lumineux… quasi célestes.

Lorsque le temps est gris et que la journée vous met en appétit, pourquoi ne pas s’offrir une ventrée de concerti ? Interprétés par le trio Martin-Alard-Rondeau et Les Folies Françoises, les concertos pour 2 et 3 clavecins de Bach sont un bouquet de chefs-d’œuvre, dont l'exécution complète est déjà en soi une rareté.