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Pour son dernier concert en tant que directeur musical de l'Orchestre Philharmonique de Radio France après dix ans de mandat, le chef finlandais a dirigé un programme étrange, bigarré et peu festif.

Les deux chefs ont remplacé efficacement le directeur musical de l'Orchestre Philharmonique de Radio France dans un programme Gordon-Chostakovitch qui a laissé une impression mitigée.

Le futur directeur musical de l'Orchestre Philharmonique de Radio France a largement déçu en ce début d'année, proposant une exécution prosaïque du chef-d'œuvre de Beethoven.

L'orchestre et son directeur musical ont livré une interprétation puissante de la Deuxième Symphonie de Mahler, avec Karen Cargill en invitée d'honneur.

À la Philharmonie de Paris, le maestro italien a montré sa maîtrise de l'œuvre de Verdi et fait briller les musiciens du National, dans une lecture splendide bien qu'un peu froide.

Pour son premier concert en tant que directeur musical de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse, le chef finlandais a fait forte impression, enchaînant prélude de Tristan et symphonie de Mahler avec la même inspiration.

Remplaçant son compatriote Mikko Franck initialement annoncé, le chef finlandais a proposé une lecture parfois froide et un peu artificielle du monument mahlérien, avec de vrais moments forts toutefois.

Avec la classe de Meryl Streep en récitante et la coopération remarquable de toutes les forces vives de la Maison ronde, la création du compositeur et songwriter tient ses promesses.

Délocalisé pour l'occasion à la Philharmonie de Paris, l'Orchestre Philharmonique de Radio a convaincu dans un programme atypique, malgré la direction rigide et musclée de la cheffe lituanienne.

Dans une version arrangée par Félix Roth pour onze instruments à vent et une contrebasse, le chef-d'œuvre de Mozart bénéficie d'une belle mise en place... mais guère plus.

Premier des cinq concerts célébrant les 90 ans de l'Orchestre National de France, La Damnation de Faust de Berlioz dirigée par Cristian Măcelaru a laissé l'auditeur sur sa faim.

En l'absence d'Alice Sara Ott, censée porter la création française du Concerto pour piano de Bryce Dessner, Steve Reich a retenu toute l'attention avec une remarquable interprétation de The Desert Music.

Des choix de tempos de Kazuki Yamada au manque de subtilité et de précision de l'Orchestre National de France, l'œuvre de Carl Orff n'a pas bénéficié de l'inspiration espérée.

Comme le veut la tradition instaurée en 2018, le Philhar' a commencé l'année avec la Neuvième Symphonie de Beethoven. Retour sur une exécution peu inspirée sous la baguette ronflante de Mikko Franck.

Le Philhar' propose un concert de Noël sans grand rapport avec la Nativité mais on ne s'en plaindra pas, tant son programme américain est passionnant sous la baguette de Robert Treviño.

Sur le fond comme sur la forme, le chef-d'œuvre inachevé de Mozart dirigé par Leonardo García Alarcón laisse sur sa faim, malgré l'implication des forces de l'Orchestre Philharmonique de Radio France.

Sous la direction précise et dynamique de François-Xavier Roth, l'unique opéra du compositeur hongrois, proposé dans une nouvelle version française, est servi par une distribution excellente.

Dans un programme original et somptueux, le jeune chef tchèque fait un retour remarqué auprès de l'Orchestre Philharmonique de Radio France.

Le directeur musical de la formation parisienne donne aux œuvres de Debussy et Ravel des contrastes abrupts et une vivacité explosive, au détriment parfois de leur onirisme et de leur délicatesse.

L'orchestre et la cheffe se distinguent dans une version de concert où la distribution n'a pas été à la hauteur de l'événement.

Retour sur le week-end de clôture du Festival Présences 2023, qui présentait de très belles créations d'Unsuk Chin mais aussi une œuvre monumentale de Yann Robin...

Pour la Neuvième Symphonie de Beethoven que le Philhar' donne désormais traditionnellement en ouverture d'année civile, Philippe Herreweghe a dirigé une interprétation directe voire empressée.

Artiste en résidence à Radio France pour la saison, le violoniste français met en avant le méconnu Concerto de Goldmark, mais c'est surtout la Deuxième Symphonie de Brahms qui restera dans les mémoires.

À la tête d'un orchestre en grande forme, le chef finlandais dirige la Deuxième Symphonie de Mahler comme un grand architecte, son souci du détail ne compromettant jamais la cohérence de l’ensemble.

Les deux solistes se découvrent dans un Double Concerto de Brahms perfectible ; sous la direction dynamique d'Andrés Orozco-Estrada, la seconde partie du programme est nettement plus mémorable.

Barbara Hannigan chante et dirige un concert inégal, particulièrement convaincant dans Berg mais légèrement décevant dans le Requiem de Mozart.

L'Orchestre National de France et le Chœur de Radio France proposent un Stabat Mater de Dvořák assez austère sous la direction de Christophe Eschenbach au Théâtre des Champs-Élysées.

Daniele Gatti propose une lecture étonnante du Requiem de Verdi, à la fois sobre, presque austère parfois, tout en restant profondément émouvante. 

Sous la direction du chef tchèque, l'Orchestre National de France et le Chœur de Radio France se sont distingués dans un rare et passionnant diptyque de cantates beethovéniennes.

Suite et fin du brillant cycle Beethoven porté par les Wiener Philharmoniker et Andris Nelsons au Théâtre des Champs-Élysées.

Leonardo García Alarcón a dirigé le Chœur et l'Orchestre Philharmonique de Radio France dans une Messe en si d'anthologie : la question de l’instrument moderne ou ancien était bien secondaire.

Hommage dans un hommage : à la Cité de la Musique, trois chefs s'associent pour jouer la version orchestrale de l'œuvre pour bandes de Pierre Henry, la Dixième Symphonie, reprenant toutes celles de Beethoven.

Avec un programme consacré aux œuvres religieuses, le Chœur de Radio France a interprété avec plus ou moins de justesse les partitions de compositeurs français, habilement dirigé par Martina Batič. 

Au TCE, le National manque de conviction pour défendre Fauré et Dutilleux. On retiendra plutôt un Stabat Mater de Poulenc transcendé par Emőke Baráth, touchée par la grâce.

Au Concert de Paris, les stars de la musique classique se sont succédées devant les caméras de télévision, sous la Tour Eiffel. Pour de beaux moments, malgré la lourdeur des paillettes du 14 juillet.

La Basilique de Saint-Denis a accueilli l'Orchestre Philharmonique et le Chœur de Radio France, dirigés par Myung-whun Chung, pour une remarquable Symphonie n° 2 de Mahler, dite « Résurrection ».

Servi par un beau plateau lyrique, l'exhumation de Maître Péronilla au TCE a su rendre justice à cet opéra bouffe oublié, constituant une digne ouverture de ce « mois Offenbach » !

Au sein d'un week-end consacré à Berlioz, le monumental Te Deum étourdit les auditeurs de la Philharmonie, écrasant la création du Concerto pour piano n° 2 de Jarrell par Chamayou.

À l'occasion d'un week-end consacré à l'univers musical de Stanley Kubrick, l'Orchestre Philharmonique et le Chœur de Radio France, sous la direction d'Alan Gilbert, proposaient un concert autour des compositeurs qui ont inspiré le cinéaste.

De Strauss à Rihm, la clôture du Festival Présences à Radio France est riche en émotions. Hilary Hahn joint son violon au hautbois d'Hélène Devilleneuve pour un Bach énergique !

Au Théâtre des Champs-Élysées, l'Orchestre National de France et son directeur musical, Emmanuel Krivine, délivrent une interprétation sèche de l'œuvre de Berlioz. Malgré une grande Stéphanie d'Oustrac.

L’Orchestre National de France clôt sa saison le soir du 14 juillet lors du Concert de Paris, au pied de la tour Eiffel, en compagnie de quelques-unes des stars lyriques les plus en vue du moment.

Le metteur en scène canadien donne une version épurée et poignante de l'opéra de Gluck. Philippe Jaroussky, en Orphée, atteint des sommets d'expressivité.

En 2018, l’Orchestre philharmonique de Radio France prend une bonne résolution : désormais, le premier concert de l’année sera systématiquement consacré à la Neuvième Symphonie de Beethoven. Retour sur une « première » réussie.

Un tel écrin, pour cette distribution d'exception, semblait finalement être la moindre des choses.

Concert Prokofiev/Mendelssohn à la Maison de la Radio. Un premier Prokofiev trop sage, un second qui ne manque guère d'allure, deux touchants motets de Mendelssohn, pour finir avec sa Symphonie n°5 remarquablement interprétée. 

On aurait pu craindre, le temps d’une Maurerische Trauermusik nous confirmant l’inadéquation de l’acoustique du TCE à l’effectif symphonique classique, que le choix de l’économie et de la joliesse, au détriment de l’émotion et de la profondeur, ne vienne blanchir la dureté d’un programme composé de véritables chefs-d’œuvre.

Marquée à la fois d’un désir de lignagevet d’un profond souhait de modernité, la musique d’un Messiaen, d’un Stravinsky ou d’un Fauré posent inévitablement problème à tout interprète voulant rendre compte de la part éthique d’une esthétique.

Il est tentant de plaquer sur l’essence poétique du livret de Maeterlinck, à la fois illogique et cohérent, des relectures, des idées de mise en scène ou des projections plus ou moins pertinentes – en bref : de rationnaliser un propos laissé volontairement à l’imagination. 

Eminent choix de programmation que d’adjoindre à l’attendu Stabat Mater de Rossini l’amène Symphonie n°3 de Schubert et, surtout, l’inédit Chant Funèbre de Stravinsky, retrouvé en 2014 à Saint Pétersbourg et ici en création.