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Après le Quatuor Ébène, c’est au tour du Quatuor Modigliani de s’installer pour trois ans en résidence à Radio France, dont les instances de programmation artistique, au vu des ensembles invités, ont visiblement pris la mesure de l’affinité de l’acoustique de son auditorium avec le répertoire chambriste.

En duo avec un David Fray excellent pour chercher le théâtre à chaque coin de note, la mezzo-soprano a proposé un récital d'exception dans un programme foisonnant, entre classicisme et bel canto.

Nombreux auront été ceux qui, venus pour Sabine Devieilhe, auront aussi découvert un grand chef en Maxim Emelyanychev.

Virtuose accompli mais manquant de respiration dans Haydn et Schumann en première partie, le pianiste coréen a livré une ultime sonate de Schubert bouleversante après l'entracte.

Le violoncelliste-chef se démultiplie au milieu d'un Philhar' en effectif réduit et auteur d'une belle performance athlétique dans un programme exigeant, malgré des temps faibles compréhensibles.

Les absents ont eu tort de manquer un très beau programme classique viennois, avec une soprano en état de grâce et un chef inspiré, suivi avec enthousiasme par des musiciens volontaires et disciplinés.

Dans un extraordinaire récital qui faisait la part belle à la musique de Chopin, Jean-Marc Luisada a défié les lois de la gravité.

Dans un programme qui va de Haydn à Chostakovitch, la pianiste suscite l'admiration pour la sonorité qu'elle tire de son instrument, mais déçoit par la forme de précipitation qui entrave son discours.

Le chef allemand a peiné à donner à la Neuvième Symphonie de Dvořák son urgence dramatique, un manque qui s'est fait sentir dès la Symphonie n° 35 « Haffner » de Mozart en première partie.

Après une première partie originale aux côtés du pianiste Jean-Frédéric Neuburger, le chef ossète est monté en puissance au fil de la soirée, finissant avec une symphonie grisante.

Dans un programme imaginé comme une véritable invitation à voyager, le compositeur-chef d'orchestre a montré tous ses talents de conteur pour le dernier concert de sa résidence parisienne.

Le duo complice a proposé un programme à deux faces, l'une germanique, l'autre française, avec de très beaux moments (Haydn, Mozart, Hahn) sans toutefois convaincre dans tous les répertoires.

En résidence à la Fondation Vuitton, le compositeur, chef d'orchestre et pianiste britannique a donné à entendre son formidable cycle Növényék, au sein d'un programme qui montrait son attachement aux musiques de l'est.

De Haydn à la Grande Fugue beethovénienne en passant par Britten, le quatuor français a livré une démonstration de virtuosité collective pour ouvrir son ultime année en résidence à Radio France.

Il n'y a pas eu de round d'observation dans le récital Haydn-Beethoven-Medtner-Rachmaninov du pianiste canadien au festival toulousain.

Au Festival de Quatuors du Luberon, l'ensemble constitué de quatre musiciens de différents pays d'Europe a livré une interprétation inégale d'un programme qui allait de Roland de Lassus à Benjamin Britten.

Après Haydn et Schubert interprétés avec une simplicité et un naturel émouvants, le pianiste allemand a époustouflé en associant de manière étonnante mais ô combien convaincante Couperin et Poulenc.

Le petit festival de piano organisé par Vanessa Wagner dans le bel auditorium en bois clair du Musée des impressionnismes de Giverny a mis à l'honneur quatre pianistes remarquables.

De Haendel à Liszt en passant par Haydn, Beethoven, Silvestrov et Adès, le musicien ukrainien a livré un démonstration de science pianistique, non sans surprendre par certains partis pris interprétatifs.

Le violoncelliste se fait chef le temps d'une Septième Symphonie de Dvořák riche en couleurs, avec un Orchestre de chambre de Paris en belle forme dans Haydn.

Dans un passionnant programme qui mettait en avant la dimension concertante du style classique, l'ensemble autrichien et la violoniste néerlandaise ont parlé la même langue.

De Haydn à Schubert via un détour par Bartók, le quatuor français a proposé une véritable leçon de musique de chambre et d'interprétation.

Le chef italien avait suscité l'enthousiasme dans La Création au Gstaad Menuhin Festival ; il s'avère tout aussi convaincant dans Les Saisons à Lucerne, en compagnie d'Il Giardino Armonico.

Dans un programme qui va de Haendel à Adès en passant par Haydn, Beethoven et Liszt, le pianiste ukrainien impressionne par sa science du son, sa puissance, son génie de la caractérisation.

Dans la merveilleuse église de Saanen, le chef d'orchestre italien a dirigé une interprétation exceptionnelle du chef-d'œuvre de Haydn, avec un orchestre, des chœurs et des solistes au sommet.

Pour une fois directement sous le feu des projecteurs, les musiciens de la Grande Boutique et leur directeur musical ont globalement brillé dans un programme varié allant de Haydn à Messiaen.

Limpidité, modération, expressivité : c’est à cette trinité de principes qu'a semblé se vouer le chef, à la tête d'une très belle interprétation de l'oratorio de Haydn à Montréal.

Réduit au piano et privé de sa fameuse ouverture par Philippe Cassard, l'opéra de Haydn perd un peu de son âme mais bénéficie heureusement d'un quatuor vocal inspiré.

Le pianiste turc a proposé un récital contrasté, passionnant dans Haendel et Haydn, nettement moins convaincant dans l'ultime sonate de Schubert.

Sous la direction de Christian Zacharias, la formation auvergnate est à son aise dans un programme éclectique, notamment dans Les Illuminations de Britten où s'illustre la voix de Ruby Hugues.

Le violoncelliste français propose une interprétation admirable du concerto de Haydn au côté d'une formation praguoise très bien menée par Semyon Bychkov.

Parrainé la Neue Bachgesellschaft de Leipzig, l'incontournable festival dirigé par Vincent Morel a connu deux premières journées intéressantes, dotées d'une belle programmation mais inégales dans la réalisation.

En lieu et place d'une très attendue Missa solemnis, René Jacobs, le Freiburger Barockorchester et le RIAS Kammerchor Berlin ont proposé un beau diptyque Haydn-Mozart dans l'église de Saanen.

Malgré un bel Orchestra of the Age of Enlightenment, le programme Haydn-Beethoven a paru bien monotone voire approximatif sous la direction du célèbre pianiste et chef d'orchestre.

En ce dernier jour de la Biennale de quatuors à cordes de la Philharmonie, les Espagnols et les Autrichiens ont proposé une passionnante opposition de styles dans des œuvres du style classique.

La mezzo-soprano et l'orchestre placé sous la direction précise de Kaspar Zehnder ont fait forte impression dans les dix Chants bibliques op. 99 de Dvořák.

Le flûtiste a délivré une masterclasse éblouissante dans Mozart, tandis que Bernard Labadie a déployé toute sa maîtrise du style classique à la tête de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo.

Le récital matinal du pianiste dans Haydn, Clementi et Liszt est un exemple de maîtrise stylistique et d'inspiration poétique.

Au Festival de Pontlevoy, le Trio Zadig fait belle impression dans un programme Haydn-Beethoven-Rachmaninov subtilement interprété.

L’intimiste et insouciant duo en sol majeur se changeant peu à un en un grave sol mineur : voilà une bien belle idée pour débuter un concert de duo, trio et quatuor.

De la trompette de Marc Geujon aux valses de Strauss, retour sur le concert du Nouvel An donné par l'Orchestre Symphonique de Mulhouse à La Filature et diffusé sur Facebook.

Un concert dont la diversité des genres musicaux inscrits au programme est assez stupéfiante, de Haydn et Beethoven à Queen.

Dans le grand oratorio de Haydn, Philippe Herreweghe préfère le détachement aux effets spectaculaires. Mari Eriksmoen, Florian Boesch et Patrick Grahl font un formidable trio vocal.

Programme en forme de patchwork à l'Auditorium de Lyon, où Leonard Slatkin propose au public un programme mêlant Haydn, Stravinsky, Tchaïkovski et Clyne pour la création de Sound and Fury.

Invité de la Biennale, le jeune Quatuor Goldmund exacerbe les reliefs des quatuors de Haydn et Mendelssohn. Une création française de Dobrinka Tabakova apporte une lumière bienvenue sur ce programme classique.

Iván Fischer et le Concertgebouw d'Amsterdam livrent une soirée au sommet de l'excellence musicale, accompagnés d'Isabelle Faust et Tabea Zimmermann pour une Symphonie concertante très émouvante.

Ambiance particulière à l'Auditorium de Lyon où en plein conflit social à Radio France s'est tenu un concert de l'Orchestre Philharmonique de Radio France avec Philippe Herreweghe.

Haydn, Beethoven et Schubert sous les doigts de Peter Rösel, pour un récital austère et indescriptiblement beau.

Programme éclectique à la Philharmonie, mélangeant classique et contemporain, pour un concert tout en subtilités avec le vénérable Christoph von Dohnányi à la tête de l'Orchestre de Paris. 

Le Quatuor Hanson fête son premier album avec un concert plus que prometteur dans ce cadre inhabituel.