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Le vainqueur du tout dernier Concours Van Cliburn a déçu, résumant son éloquence à un jeu certes grandiose et virtuose, mais manquant de courbes, de chant et d'atmosphères.

Le pianiste tisse un fil rouge inattendu et subtil entre Bach/Busoni, Ravel et Rachmaninov, même si ses moyens pianistiques le limitent dans les numéros les plus virtuoses.

Le musicien russe a d'indéniables qualités pianistiques, mais on a cherché en vain l'esprit de la danse et du chant dans un programme qui pourtant l'appelait.

Raphaël Pichon dirige merveilleusement son ensemble dans un intelligent programme intitulé « Veillée », consacré à la musique sacrée des compositeurs ayant participé à la formation du grand Johann Sebastian Bach.

De Bach à Prokofiev en passant par Mendelssohn, Liszt et Brahms, la jeune pianiste allemande a relevé le défi d'un programme dense, sans toutefois convaincre dans toutes les pièces.

Avec un Orchestre de l'Opéra Royal de Versailles au diapason, le claveciniste s'amuse avec une liberté et un talent qui forcent l'admiration.

Dans un programme remarquablement construit en forme d'hommages en série, le jeune pianiste a fait montre d'un toucher subtil et d'une belle maîtrise de langages riches et variés.

Dans un programme conceptuel sous-titré « Prélude aux Préludes », le pianiste canadien a déçu, notamment dans des Préludes op. 28 de Chopin plus qu'approximatifs.

Au festival pensé par Nicolas Dufetel et Alexandre Kantorow, les concerts se suivent, ne se ressemblent pas mais procurent les mêmes émotions fortes.

Le chef d'orchestre s'est montré très inspiré dans un programme riche et varié à la Philharmonie, avec Lisa Batiashvili, François Leleux et Thierry Escaich en invités de marque.

La jeune musicienne russe a réservé au public de la Chapelle protestante un récital original et de haute tenue, associant aux suites de Bach des pièces modernes dans un jeu toujours convaincant.

Sous la direction à la fois incisive et accueillante de Raphaël Pichon, l'ensemble et le chœur livrent une interprétation exceptionnelle du monument de Bach, avec des solistes au sommet.

À la tête d'un Orchestre de Paris sur instruments modernes et d'un chœur du Concert d'Astrée trop léger, le chef finlandais a livré une lecture décousue du chef-d'œuvre de Bach.

Dans cette œuvre monumentale, le jeune pianiste coréen confirme sa maîtrise pianistique exceptionnelle et impressionne par son jeu mûrement réfléchi, malgré un manque de structure générale.

Le chorégraphe et la musicienne s'associent pour un spectacle qui donne à voir la vivacité incroyable de la musique de Bach dans les mouvements de six danseurs du CNDC d'Angers.

La réunion des maîtrises de Notre-Dame de Paris et de Radio France s'annonçait prometteuse ; malgré de très beaux moments, le concert a surtout été frustrant...

Chaillot présente un programme Preljocaj avec trois œuvres pour des duos issus du Ballet Preljocaj. Annonciation et Un trait d'union font un peu d'ombre au ballet le plus ancien, Larmes blanches.

Dans un formidable récital intégralement consacré à Johann Sebastian Bach, le claveciniste est apparu tel qu'en lui-même, dégagé de l'ombre tutélaire de Gustav Leonhardt.

Après plusieurs années d'exil forcé, la Maîtrise retrouve enfin sa cathédrale et inaugure son retour avec un programme de nature à combler ceux qui croient au Ciel comme ceux qui n'y croient pas.

Tandis que le chœur s'est montré exemplaire dans cette partition romantique chargée, Stéphane Degout et Sabine Devieilhe ont fait des solistes inspirés.

C’est plus qu’un oratorio à écouter ou un ballet à admirer que nous offrent les artistes réunis pour l’occasion : il s’agit d’un véritable voyage ésotérique, entremêlant sensoriel et symbolique.

Dans la salle rénovée de La Cité Bleue, le chef suisse-argentin a proposé un programme « Opus Infinitum » d'une rare intelligence, formidablement interprété.

La violoniste, également cheffe d’orchestre, metteuse en scène et performeuse pour l'occasion, a proposé un concert rare et précieux dans la belle église de Saanen.

Entre le concert de l'ensemble Os Músicos do Tejo, la messe mozartienne du dimanche matin, la soirée symphonique en plein air et les concerts de musique de chambre, tous les goûts sont à Marvão !

Le Festival Radio France Occitanie Montpellier multiplie les récitals qui sont autant de mondes offerts aux spectateurs, depuis une série de suites de Bach jusqu'à la musique russe du siècle dernier.

Dans la Grange au Lac, la jeune pianiste s'aventure pour la première fois dans le post-romantisme russe avec Rachmaninov et Scriabine, sans tapage mais non sans réussite. 

Le petit festival de piano organisé par Vanessa Wagner dans le bel auditorium en bois clair du Musée des impressionnismes de Giverny a mis à l'honneur quatre pianistes remarquables.

Dans la grande salle Pierre Boulez, le pianiste a proposé un programme passionnant, d'une grande intelligence mais limité par une technique pianistique et un imaginaire sonore particuliers.

Approximatif dans Unsuk Chin, peu inspiré dans Bach, excellent dans Ligeti et inégal dans Brahms, l'Orchestre de Paris a livré un programme contrasté sous la direction du chef finlandais.

Premier prix du Concours Chopin, le pianiste produit une impression mitigée : d'une agilité impressionnante et d'une pulsation irrésistible dans certaines pièces, il se montre trop présent ou trop banal dans d'autres.

L'ensemble baroque et son chef (et contre-ténor) ont proposé un ensemble de cantates du dimanche de la Trinité magnifiquement interprétées, malgré des défauts criants dans la phonétique.

En compagnie d'invités de qualité (Lorraine Campet, Astrig Siranossian, Guillaume Chilemme), le jeune pianiste montre qu’il est une personnalité singulière et qu’il a les moyens techniques et artistiques de son originalité.

Du Prélude BWV 855A de Bach à la Sonate op. 58 de Chopin, le pianiste britannique a proposé un récital entièrement en si mineur, qui a fait plus d'une fois dresser l'oreille.

À la tête de son excellent ensemble Gli Angeli Genève, Stephan MacLeod a offert une interprétation particulièrement prenante du chef-d'œuvre de Johann Sebastian Bach.

Dans un programme constitué exclusivement de monuments du répertoire pianistique (Bach, Beethoven, Brahms), Alexandra Dovgan confirme sa maturité et son éloquence naturelle.

À la tête de l'Orchestre Philharmonique de Nice, Jérôme Correas a livré une interprétation enthousiasmante des suites de danses de Bach et Haendel.

Magnifiquement interprétée par Les Talens Lyriques et le Chœur de chambre de Namur, l'œuvre de Bach a éclipsé le Stabat Mater de Pergolesi, donné par un B'Rock Orchestra et un René Jacobs en petite forme.

Deux ans après le décès de Patrick Dupond, l'hommage prit la forme d'une somptueuse soirée de gala, avec le défilé du Ballet et l'interprétation de trois œuvres emblématiques du parcours du danseur.

Retour sur le week-end de clôture du Festival Présences 2023, qui présentait de très belles créations d'Unsuk Chin mais aussi une œuvre monumentale de Yann Robin...

Celui qui avait triomphé au Concours Van Cliburn en juin 2022 a fait sa première apparition dans l'Hexagone à l'occasion d'un récital singulier, allant de Byrd à Beethoven en passant par Bach.

Les six cantates de l’Oratorio de Noël de Bach ont été données en deux veillées successives riches en surprises, depuis les tempos vifs du maestro jusqu'à l'identité même des solistes...

Paul Agnew tire le meilleur de ses Arts Florissants au Festival d’Ambronay, dans les madrigaux audacieux de Schütz comme dans quatre plus classiques Cantates de Bach.

Cantate participative, petit-déjeuner en musique, concert sous les étoiles, bal tzigane et répertoires rares étaient au menu du festival foisonnant organisé par la Cité de la Voix.

Parrainé la Neue Bachgesellschaft de Leipzig, l'incontournable festival dirigé par Vincent Morel a connu deux premières journées intéressantes, dotées d'une belle programmation mais inégales dans la réalisation.

Artiste en résidence au festival L'Offrande musicale, Renaud Capuçon a offert une belle prestation de chef-violoniste, bien secondé par le jeune altiste Paul Zientara et l'ONCT en petit effectif.

À la tête de ses Musiciens de Saint-Julien, François Lazarevitch propose une intégrale des six concertos brandebourgeois qui ne manque pas de virtuosité mais a fortement tendance à courir.

L'intendant du Theater Basel propose une mise en scène puissante de la Passion selon saint Matthieu, jouée par des enfants, à la façon d'une grande catéchèse menée par l’Évangéliste.

Raphaël Pichon et son chœur voyagent dans 800 ans d'histoire de la musique avec une aisance et une justesse admirables.

L'Orchestra of the Age of Enlightenment et Mark Padmore proposent au TCE une Passion selon saint Jean de Bach solide et ciselée mais par endroit trop contenue. 

Loin de tous clichés affiliés respectivement à Bach et à Schubert, l’interprétation de Helmchen, habitée, sait faire résonner l’un chez l’autre. Tout en apposant sa signature aux pages visitées.