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Raphaël Pichon dirige merveilleusement son ensemble dans un intelligent programme intitulé « Veillée », consacré à la musique sacrée des compositeurs ayant participé à la formation du grand Johann Sebastian Bach.

Pour le Requiem de Fauré, Raphaël Pichon a réuni la même dream team que pour le Requiem allemand de Brahms quelques mois plus tôt : Pygmalion, Sabine Devieilhe et Stéphane Degout. Pour un même succès !

Sous la direction à la fois incisive et accueillante de Raphaël Pichon, l'ensemble et le chœur livrent une interprétation exceptionnelle du monument de Bach, avec des solistes au sommet.

Tandis que le chœur s'est montré exemplaire dans cette partition romantique chargée, Stéphane Degout et Sabine Devieilhe ont fait des solistes inspirés.

Les Arts Florissants et la soprano ont célébré le 80e anniversaire du chef avec une plongée à l'époque de Marie-Antoinette. Un concert de haute volée, mais quelque peu déconnecté de la salle.

C’est plus qu’un oratorio à écouter ou un ballet à admirer que nous offrent les artistes réunis pour l’occasion : il s’agit d’un véritable voyage ésotérique, entremêlant sensoriel et symbolique.

Dans la salle rénovée de La Cité Bleue, le chef suisse-argentin a proposé un programme « Opus Infinitum » d'une rare intelligence, formidablement interprété.

Le dernier projet original de Pygmalion et Raphaël Pichon, avec la metteuse en scène Silvia Costa, la Maîtrise Populaire de l'Opéra-Comique et une belle distribution, est une franche réussite.

L'ensemble baroque et son chef (et contre-ténor) ont proposé un ensemble de cantates du dimanche de la Trinité magnifiquement interprétées, malgré des défauts criants dans la phonétique.

À la tête de son excellent ensemble Gli Angeli Genève, Stephan MacLeod a offert une interprétation particulièrement prenante du chef-d'œuvre de Johann Sebastian Bach.

Dans le rare Requiem de Michael Haydn comme dans la célébrissime Grande Messe en ut mineur de Mozart, l'ensemble atteint des sommets, notamment sur le plan choral où Vox Luminis confirme son talent.

Avec sa Cappella Mediterranea et le chœur accentus, le chef argentin a transporté le public au XVIIe siècle, au cœur des cérémonies religieuses de la ville éternelle.

Au Festival d'Ambronay, Sollazzo Ensemble propose un florilège de pièces datant des XIIe au XVe siècles, avec pour but d'approcher l'expression d'émotions humaines intemporelles, aussi vivaces aujourd'hui qu'au Moyen Âge...

Paul Agnew tire le meilleur de ses Arts Florissants au Festival d’Ambronay, dans les madrigaux audacieux de Schütz comme dans quatre plus classiques Cantates de Bach.

Cantate participative, petit-déjeuner en musique, concert sous les étoiles, bal tzigane et répertoires rares étaient au menu du festival foisonnant organisé par la Cité de la Voix.

À la tête de ses Musiciens de Saint-Julien, François Lazarevitch propose une intégrale des six concertos brandebourgeois qui ne manque pas de virtuosité mais a fortement tendance à courir.

Salle Bourgie, l'ensemble montréalais Constantinople a célébré ses vingt ans en compagnie de l'Accademia del piacere, dans un programme foisonnant.

Le remarquable ensemble vocal et instrumental dirigé par Lionel Meunier a charmé le public, éclairant avec autant de justesse que d’enthousiasme les nombreuses facettes du semi-opéra de Henry Purcell.

Vincent Dumestre, son ensemble et les jeunes chanteurs de l'Académie de l'Opéra national de Paris proposent une version puissante de l'œuvre de Monteverdi.

Pour sa production lyrique annuelle, le CNSMDP propose La Chauve-Souris de Strauss : une production réussie qui réserve de belles surprises, tant au niveau de la distribution que de la mise en scène.

L’ensemble Les Surprises a présenté une extraordinaire version abrégée d’un ouvrage fêté en son temps, Les Éléments, dans la froide nef de la Cathédrale Saint-Louis des Invalides.

Un Stabat Mater de Pergolèse incandescent, d’une intensité pénétrante, redevable à des instrumentistes et une direction inspirés, et à deux solistes au profil vocal parfaitement complémentaire.

Avec les psaumes de Charpentier et le Requiem de Campra, William Christie et les Arts Florissants montrent leur habituel savoir-faire mais également l'évolution qu'ils ont suivie depuis trente ans.

Un instant rare en forme de récital, où Sabine Devieilhe étincelle dans Bach et Haendel, accompagnée par un Ensemble Pygmalion plein de fougue et de talent.

Le contre-ténor allemand brille de mille feux dans un concert où s'illustre également le jeune orchestre PRJCT, sous la direction de Maarten Engeltjes.

Événement à l'Opéra national de Lorraine avec la redécouverte d'Il palazzo incantato de Luigi Rossi dans une production en forme de feu d'artifice.

Première de Fidelio triomphale à l'Opéra Comique, où Katherine Broderick (Leonore), arrivée quelques heures avant le lever de rideau pour remplacer la soprano défaillante, sauve non seulement Florestan... mais aussi la soirée !

Sur le miroir d'eau, au cœur des jardins de William Christie, Les Arts Florissants et les lauréats du Jardin des Voix ont donné une Partenope d'anthologie.

Véronique Gens revient au baroque français cher à ses débuts et propose avec l’ensemble Les Surprises un florilège de pages de Lully et de ses successeurs. 

En compagnie de William Christie et ses Arts Florissants, la mezzo Lea Desandre et le contre-ténor Jakub Józef Orliński ont réservé une soirée délectable avec leur programme très original.   

Sabine Devieilhe, Cyrille Dubois, Alexis Kossenko et tous les artistes de cette production font honneur à Rameau dans cette production immortalisée au Théâtre des Champs-Elysées.

Malgré de magnifiques qualités instrumentales et de belles voix, Vox Luminis peine à donner toute leur vie aux cantates de Bach et Buxtehude.

Dix ans après le spectacle proposé à l'Opéra Comique par Benjamin Lazar, Vincent Dumestre remet Cadmus et Hermione sur le métier, avec une distribution entièrement renouvelée. Même sans mise en scène, l'émotion reste intacte ! 

La Compagnie La Tempête et son fondateur Simon-Pierre Bestion proposent un spectacle immersif, dans la musique de Bach et ses échos chez les compositeurs minimalistes.

La zarzuela renaît dans un univers de fantaisie absolument épatant, avec une distribution exemplaire et les textures formidables du Poème Harmonique de Vincent Dumestre.

Voix, orchestre, mise en scène : tout est lumière et féerie dans cet Ercole Amante, largement plébiscité par le public de la salle Favart.

Sous la direction peu convaincante de Paul McCreesh, le Gabrieli Consort a livré un programme italien inégal, malgré l'incarnation brûlante de la mezzo-soprano Ann Hallenberg.

L'Ensemble Pygmalion et son chef Raphaël Pichon sont réunis au Théâtre de l'Archevêché dans un programme 100% Mozart, où l'on retrouve avec plaisir la force dramatique de ses dernières symphonies. 

Pour célébrer le 150e anniversaire de la mort d'Hector Berlioz, Les Siècles et le Jeune Orchestre européen Hector Berlioz ont affronté un programme monstre, avec une multitude de choristes.

À la Philharmonie, Raphaël Pichon et son Ensemble Pygmalion proposent une lecture d’une formidable intensité de la Messe en si de Johann Sebastian Bach.

Le Festival d'Automne à Paris présente à la Cité de la Musique un portrait de Claude Vivier, avec le chœur Solistes XXI et l'Ensemble intercontemporain.

Le chef d'orchestre Raphaël Pichon et le metteur en scène Aurélien Bory sont à la tête d'une nouvelle production éblouissante salle Favart.

Porté ici par un Gabrieli Consort en bonne forme, quoiqu’un peu contenu par la direction de Paul McCreesh, et des solistes tout à fait convaincants, King Arthur rappelle ici ses grandes qualités musicales

Une soirée haute en couleurs portées par des interprètes de grand talent pour fêter Noël.

Qu’on adhère ou non au propos de Katie Mitchell, on ne sort pas indemne de ce spectacle qui donne à entendre des pages sublimes, mais sort délibérément le spectateur de sa zone de confort.

Au bout de quatre décennies de bons et loyaux services rendus à l'Auditorium de Lyon, à ses musiciens et à son public, un grand chef de chœur a tiré sa révérence : Bernard Tétu. C’est avec un délicieux programme de musique française que se clôt un grand chapitre d’histoire vocale lyonnaise.

Les Musiciens de Saint-Julien ont invité les Petits Chanteurs de Saint-Marc à célébrer les chants traditionnels de Noël à la Chapelle de la Trinité de Lyon : un ravissement pour les amateurs de Charpentier, Delalande, Daquin et Corrette et une découverte des noëls bressans, québécois ou poitevin.

Nicolas Chalvin dirige un programme lyrique qui creuse les contrastes.

Le Château de Versailles proposait pour clore les célébrations pascales, un concert mettant en regard le célébrissime Requiem de Mozart à celui méconnu de Gossec. Sébastien d’Hérin, directeur des Nouveaux Caractères, a réuni pour l’occasion une équipe engagée et de talent, même si la direction du chef ne convainc pas entièrement.

Délicatesse et conviction de l’Orchestre national de Lyon dans Wagner, Mendelssohn et le Requiem de Fauré